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265. SUCCINEA LEVANTINA Desh. (voyez notre Pl. XIX, fig. 25 , 26, 27). S. testâ
ovato-oblongd, tenuissimd, fragili, pellucidâ; flavo-rubescente; spird brevissimd,
acumnatd; ultimo anfractu amplissimo; aperturd obliqud; marginïbus tenuissimis.
Les caractères de cette espèce ne s’accordent avec aucun de celles qui sont
jusqu’à présent connues; comme elle paraît propre aux parties orientales de
l’Europe, nous lui avons donné le nom de Succinea levantines. Elle a quelques
rapports avec la Succinea amphibia de Drapamaud; mais la spire est toujours
beaucoup plus courte, et le dernier tour proportionnellement plus grand; elle
est ovale-oblongue, pointue au sommet; elle est lisse ou striée par des accrois-
semens: elle est formée de quatre tours convexes, dont le dernier constitue à
lui seul presque toute la coquille; i l se termine par une ouverture ovale-
oblongue, oblique à l’axe, à bords très^-minces et tranchans. Cette coquille est
très-mince et très-fragile, transparente, d’un jaune rougeâtre uniforme. On la
trouve non - seulement en Morée, mais encore en Sicile et aux environs de
Constantinople; elle a quatorze millimètres de long et six de large.
266. AURICULA MYOSOTIS Drap. Moll. de France, pl. 3 , fig. 16 , 1 7 .— T,aw>k.
Anim. sans vert,.t. VI, p. 140, n.° g. — Fér. Prodr. p. i o 3, n.® 8. — Auricula
pygmoea Blainv. Malac. pl. 37 bis, fig. 6. — Fossilis Marcel de Serres, Bull, des
scienc. 18 14, p. 18, pl. i , fig. 9. — Desh. Encycl.méth. Vers,t.II,p. 88, n.® 1.
Petite coquille très-abondante sur les plantes qui vivent sur les bords de
l ’océan européen et de la Méditerranée.
267. AURICULA BUCCINEA Desh. — Encycl. méth.Vers, t. II, p. 65, n.® 20 Voluta
buccinea Broechi, Conch. foss. suhap. t. H, p. 3 19 , n.® 23, pl. 4, fig. 9.
On confondait avec XAuricula ringens plusieurs espèces fort distinctes, et
celle-ci, entre autres, que nous avons décrite dans l ’Encyclopédie méthodique;
elle se reconnaît à son volume, qui est plus considérable, et surtout à la forme
des plis columellaires, qui différent d’une manière notable de ceux de XAuricula
ringens véritable.
268. PLANORBIS MARGINATUS Drap. loc. cit. pl. 2, fig. 1 1 , 12 , 1 5. — Hélix
complanata L. Syst. nat. p. 1242. — Lister, Anim. angl. pl. 2 , fig. 27. — Lister,
Conch. pl. 14 3, fig. 4 2. — Gualt. Ind. pl. 4, fig. E E. — Hélix complanata Schroet. Einl.
t. II, p. 129. — Ibid. Fluss-Conch. p. 23g, pl. 5 , fig. 22 - 25.— Id. Chemn. Conch.
t. IX, pl. 127, fig. n 2 i , 1122. — Id. Gmel. p. 3617, n.® 21. — Montagu, Test,
p. 45o , pl. 2 5 , fig. 4. — Fav. Conch. pl. 6 1 , fig. B 5. — Planorbis umbilicatus
Mull. Verm. t. II, p. 160, n.-® 346. — Swammerd. Kbl. nat. pl. 10, fig. 5. — Pfeiff.
Syst. anord. p. 7 5,.pl. 4, fig. 1 ,2 . — Hélix complanata Dillw. Cat. t. II, p. 897,
MOLLUSQUES. 4 7 4
n.® 24. — Planorbis marginatus Kickx, Moll. brab. p. 64, n.* 80. — Brard, Coq.
de Paris, p. i 52 , pl. 6, fig 5. — Turton, Man. p. 107, n.® 88, fig. 88.
Les individus de cette espèce, rapportés de la Morée et que nous avons reçus
depuis long-temps de la Sicile, forment une variété constante, toujours plus
petite et proportionnellement un peu plus épaisse. On connaît cette espèce fossile
en Italie.
269. LYMNÆA OVATA Lamk. Anim. sans vert. t. V I , p. 161, n.® 8. — Lymnoeus
ovatus Drap. loc. cit. pl. 2, fig. 3o , 3i . — Schroet. Fluss-Conch. pL 6, fig. 3. —
Pfeiff. Syst. anord. p. 89, n.® 4, pl. 4, fig. 21. — Brard, Coq. de Paris, p. 142,
pl. 5, fig. 4 ,5 . — Kickx, Moll. brab. p. 57, n.® 69.
Coquille très-commune dans les ruisseaux de France et dans la plupart des
eaux douces de l’Europe.
270. LYMNÆA PALUSTRIS Lamk. loc. cit. n.® 3. — lymnoeus pàlustris Drap. loc.
cit. pl. 2 , fig. 40-42 , et .pl. 3 , fig. 1, 2.
Nous ne donnons pas ici la synonymie de cette espèce; elle est déjà assez
complète dans Lamarck, et nous y renvoyons.
Coquille plus commune encore que la précédente, et qui présente quelques
variétés assez constantes ; les individus de la Sicile et de la Morée sont toujours
plus petits.
274. PHYSA CONTORTA Mich. Compl. au Drapam. pl. 16 , fig. 21, 22.
On doit la connaissance de cette espèce, assez voisine de la Physa acuta de
Draparnaud, à M. Michaud, qui l’a fort bien caractérisée dans le complément des
espèces de France qu’il vient de publier. La coquille rapportée de la Morée
ressemble exactement à celle de France, et doit porter par conséquent le même
nom.
272. VALVATA SPIRORBIS Drap. loc. cit. pl. 1, fig. 32, 33. — Brard, Coq. p. 187,
pl. 6, fig. i 5, 16."— Pfeiff. Syst. anord. p. 100, n.® 3 , pl. 4, fig. 34. — Turton,
Man. p. i 3 , n.® 1 1 5, fig. n 5.
Petite coquille, qui ressemble par sa forme à un petit Planorbe, et qui
appartient indubitablement au genre Valvée, puisqu’il a l’ouverture arrondie et
fermée par un opercule ; elle est assez commune en France et paraît plus rare
en Morée.
273. CYCLOSTOMA ELEGANS Drap. loc. cit. pl. 1 , fig. 5 - 7. — Lamk. Anim. sans
vert. t. 6, p. 148, n.® 26. — Turbo elegans Gmel. p. 3606, n.® 74. — Lister,