131. DENTALIUM QUADRANGULARE -Desh. (voyez notre Pl. XX V I, fig. 14»
3.® série). D. testé angusta, elongatd, recurvâ, longitudinaliter auadrangulatd;
angulis obtusis, costulosis.
Coquille très-distincte dans le genre qui nous occupe, car elle est la seule
qui soit régulièrement quadrangulaire. Sa surface extérieure est lisse; les quatre
angles, qui la divisent en quatre surfaces presque égales, sont saillans, simples
et vont en s’atténuant, jusque vers l’extrémité postérieure, où ils disparaissent
entièrement; l’ouverture est arrondie, à bords simples, minces et tranchans.
Cette coquille, qui appartient à cè qu’il paraît aux terrains secondaires, a trente
millimètres de long et quatre de diamètre à l’ouverture.
132. CHITON ASELLUS Chemn, Conch. Cab. t. VIII, tab. 96, fig. 814-816. — Gmel.
p. 32.o6 , n.° 2 1 .— Encyd.pl. i6 i ,f ig . i2 . — Lowe, Descript, de quelques coquilles
et surtout des Oscabrions des côtes du comté d’Argyle, Zool. Journ. n.° 5 , p. 102,
pl. 5, fig. 3 , 3 B.
Cette petite espèce, presque toujours négligée par les zoologistes, qui la
prennent pour un jeune individu d’une autre espèce, se distingue facilement
par plusieurs bons caractères, que l’on connaîtra surtout dans la description et
la figure du dernier auteur que nous venons de citer.
133. CHITON FASaCULARIS L. Syst. nat. p. 1106. — Chemn. t. X , pl. i 7 3 , fig.
1688.— Gmel. p. 3202. — Dorset, Cat. pl. 1, fig. 1 . — VVood. Conch. pl. 2, fig. 5.
— Payr. Cat. p. 86, n.8 169. — Lamk. Anim. sans vert. t. VI, p. 321, n.° 5. —
Encycl. pl. i 63, fig. i 5.
Espèce très-abondante dans l’océan Etfropéen et toute la Méditerranée.
134. CHITON POLII Desh. — Chiton squamosus Poli, Test, des Deux-Siciles, 1 .1,
tab. 3 , fig. 21, 22.
Tous les auteurs ont confondu cette espèce, que l’on ne trouve que dans la
Méditerranée avec le Chiton squamosus de Linné, qui en est fort différent.
Les figures données par Poli de l ’espèce de la Méditerranée, sont grossies ;
ce grossissement, qui n’a point été mentionné, a aidé à la confusion entre les
deux espèces, et nous les rétablissons aujourd’hui, en donnant à celui figuré par
Poli le nom de ce célèbre anatomiste napolitain.
135. PATELLA CÆRULEA L. Syst.nat. p. 1259. — Born,Mus. p. 4 19 , pl. 18, fig. 2.
— Schroet. Einl. t. II, p. 412. — Gmel. p. 3697. — Dillw. Cat..t. II, p. 1 o3.3 , n.° 39.
t— Lamk. Anim. sans vert. t. VI, p, 328, n.° 17. — Payr. Cat, des Ann. et MolL de
Corse, p. 87, n.° 17 1,
Les-figures que l’on a données jusqu’à présent sont extrêmement mauvaises,
et il n’y en a point qu’on puisse citer avec confiance; on conçoit dès-lors qu’il
est fort difficile de savoir si l’espèce à laquelle on assigne ordinairement ce nom,
est bien la même que celle de Linné et de Lamarck; ce qui est certain, c’est que
l ’espèce que nous citons sous cette dénomination, est identiquement la même que
celle décrite par M. Payraudeau dans son catalogue. Cette espèce n’est point
connue à l’état fossile, elle est commune dans la Méditerranée.
136. PATELLA PUNCTATA Lamk. loc.cit. n.° 3 4 .— Payr. loc. cit. n.817 3 , pl. 3 ,
fig. 6, 7, 8.
Fort jolie espèce de Patelle, qui paraît assez commune dans la Méditerranée
et surtout dans les mers de la Sicile. La figure qu’en a donnée M. Payraudeau est
très-bonne ; elle a de très-grands rapports avec la Patella granularis de Linné.
137. PATELLA BONNARDI Payr. loc. cit. n.8 176 , pl. 3 , fig. 9, 10, 11.
Cette espèce est-elle bien distincte de toutes celles qui sont connues? M. Payraudeau
a bien caractérisé les individus qu’il a vus ; mais il n’a pas connu, a ce qu’il
paraît, un grand nombre de variétés qui tendent à la confondre avec l ’espèce suivante.
Elle est plus rare que la précédente et n’est point connue à l’état fossile.
138. PATELLA LAMARCKIÏ Payr. loc. cit. n.8.177, pl. 4 , fig. 3 , 4-
Cette belle espèce, à laquelle M. Payraudeau a donné le nom de l’illustre auteur
des Animaux sans vertèbres, pourrait bien n’être qu’une variété de la Patella
harbara de Lamarck. En effet, les figures citées dans la synonymie de celte espèce
ont la plus grande analogie. La Patelle de Lamarck est assez rare dans la Méditerranée,
et on la trouve dans un état particulier de fossilisation en Sicile, aux
environs de Palerme.
139. PATELLA CRASSICOSTA Desh. — P . testé orliculato~conicâ} depressdy costis
longitudinalibus, crassis,} rotundatiSf regularibus, radiaiis.
Coquille qui nous paraît fort distincte des autres espèces de Patelles jusqu’à
présent recueillies dans les collections. Elle est ovale-obronde, très-déprimée;
son sommet n’est point central, il est obtus, lisse: c ’est au-dessous de lui que
commencent à se montrer une vingtaine de côtes rayonnantes, larges, convexes,
obtuses, simples, sans écailles ni tubercules. En aboutissant'sur le bord, elles le
découpent en dentelures peu profondes. L’intérieur du seul individu rapporté se
trouvant empâté de sable très-durci, il nous est impossible de donner des ren-
seignemens sur la forme de l’impression musculaire. Celte espèce a vingt-deux
millimètres de long et vingt de large.