bombée; ses côtes sont plus petites et moins régulières; les écailles sont plus
courtes et plus nombreuses. Sur une charnière assez étroite on trouve, à la
valve gauche, une dent oblique et alongée, très-épaisse, et à la droite une dent
plus alongée en côte et sublamelleuse : toutes deux sont sillonnées à la base. Les
impressions musculaires sont grandes, ovales, presque égales; les bords des valves
sont onduleux et chargés de crénelures assez grosses. Les grands individus de cette
espèce ont cinquante millimètres de diamètre.
66. UNIO L1TTORALIS ? Lamk.
Nous n’avons que des fragmens trop incomplets de cette espèce pour être
bien certain que c’est YUnio littoralis des auteurs. Elle a le côté antérieur
plus court, les dents cardinales plus grosses et plus obliques; elle provient
d’un terrain assez récent de l’île de Rhodes.
67 CARDITA SULCÀTA Brug. Encÿd. pl. 233, fig. 5, — Chama antiquata L. Syst.
nat. p. 1 138 (excl. Adansonisynonym.). —■ /¿/.Chemn. Conch. Cab. t. VII., p. 108,
pl. 48, fig. 488, 489 (syn. plerisque exclus.). — Id. Schroet. Einl. t. ID, p. 234,
n.® 4. — Id. Gmel. p. 33oo, n.° 4 (syn.plerisque exclus.). — Id. Poli; Test. t. ü ,
p. i ï 5 ,pl. 2.3, fig. 1 1 -19 et 21. — Id. Dillw.Cat. t .I , p. 2 i5 ,n .° 6. Cardita
sùlcàta Lamk. Anim. sans vert. t. VI, p. 21, n.° 1. — Vcnericardxà. sulcata Payr. Cat.
p. 5 4 .—; Fossilis, Cardita etrusca Lamk. loc. cit. n.° 8 .—- Chama imbricata? Brocc.
loc. cit. p. 524, n.® 7.
Ce n’est qu’avec doute que Brocchi cite le Venericàrdia imbricata de Lamarek
comme synonyme de cette espèce; quoiqu’il y ait entre elles quelque ressemblance
éloignée de formes, elles sont trop différentes pour pouvoir désormais
les confondre. La Cardita sulcata, assez abondante dans là Méditerranée, est
fossile en Italie, en Sicile et en Morée, et se trouve aussi aux environs de
Bordeaux.
68. CARDITA INTERMEDIA Lamk. —■ Chama intermédia Brocc. loc. cit. p. 12 , fig.
1 5 , A , B.
Lainarck**qui a vu dans la collection du Muséum l’analogue vivant .de cette
espèce, prétend qu’il a été trouvé dans les mers de la Nouvelle-Hollande. Nous
n’ajoutons pas entièrement foi à cette observation; car les nouvelles recherches
faites dans ces mers n’ont pas prouvé que le fait fut vrai. Cette espèce est connue
dans les terrains subapennins à Perpignan, en Italie et en Morée.
69. CARDITA SINUATA Lamk; loc. cit. t. VI, p. 25, n.®i8. — Chama calieulata
Poli, Test, des Deux-Siciles, t. H, pl. 23, fig. 7, 8, 9, — Id. Payr. Cat. des Ann.
et Moll. de Corse, p. 59, n.® 10j .
Coquille très-commune dans la Méditerranée, dont l’analogue fossile n’est pas
encore connu.
70.. NUÇULA ITALICA Def. (voyez notre Pl. XXm, fig. 4, 5 , 3.® série). N. testa
ovato-transversâ, obliqué, inoequilaterd, anticë angustiore, loevigatâ aut longitu-
dinaliter substriatâ, intùs rhargaritaced; lunula ovata; marginibus regulariter den-
tatis. — An Arca nucléus? Brocc. loc. cit. t. II, p. 480, n.® 8. — An Nucula
piacentina? Lamk. Anim. sans vert. t.V, p. 60, n.® 4.
La plupart des auteurs qui ont traité des fossiles ont toujours cité comme
l’analogue de la Nucule nacrée, une grande^espèce fossile des terrains subapennins
que dernièrement M. Defrance a cru nécessaire d’en séparer. Il existe en effet
assez de différence entre Y Arca nucléus et celle-ci, pour constituer deux espèces
très-distinctes, et nous adoptons à cet égard la manière de voir de M. Defrance.
La Nucule d’Italie est une des plus grandes espèces du genre. Elle est ovale,
transverse, assez épaisse, très-inéquilatérale, tronquée antérieurement, arrondie
du côté postérieur, son test est .épais, nacré à l’intérieur; sa surface extérieure
est lisse, et dans la variété que nous avons fait figurer, on y voit des stries longitudinales
très-fines et très-r.égulières; ses crochets sont petits, presque terminaux,
et inclinés au-dessus d’une lunule ovalaire, cordiforme, séparée du reste
de la surface extérieure par une dépression large et peu profonde : le côté antérieur
est tronqué obliquement; il est court: le bord cardinal offre sous le crochet
un cuilleron étroit et profond, destiné au ligament; sur le bord antérieur on
compte neuf à dix dents triangulaires et saillantes, et on en voit une trentaine
sur le bord postérieur. Le bord inférieur est très-régulièrement dentelé dans
toute sa longueur; les impressions musculaires sont petites, arrondies, et l’impression
dii manteau est simple.
Celte coquille n’est point rare dans les terrains subapennins, les grands
individus ont dix-neuf millimètres de longueur et vingt-quatre de largeur.
71. NUCULA MARGARITACEA Lamk. Anim. sans vert. t. V I , p. 5g , n.° 6. -
— Arca nucléus L. Syst. nat. p. 1143. — Pennant, Zool. brit. t. IV, p. 217., —
Gmel. p. 3 3 i4 , n.® 38. — Chemn. Conch. t. VII, p. 24 1, pl. 58, fig. 574. —
Olivi, Zool. adriat. p. 1 1 6 .— Dillw. Cat. t. 1, p. 244, n.® 4 2 .— Tellina adriatica
Gmel. p. 3243, n.® 83. — Bonanni, Recr. part. 2, fig. 34. — Donax argentea
Gmel. p. 3265, n.® i 5. — Encycl. pl. 3n , fig. 3 a. b. — Poli, Test. pl. 25 , fig.
8 et 9. — Payr. Cat. p. 6 4, n.® 1 1 3. — Fossilis Lamk. Ann. du Mus. t. V I , p. 12 5 ,
n.® 1 , et t. IX, pl. 18 , fig. 5 a. b .— Brander, Foss.hant.p. 40. — Brócc. Conch.
foss. subap. t. n, p. 480. '— Desh. Descript, des coq. foss. des env. de Paris, t. I,
p. 2 3 1, pl. 3 6, fig. 1 5 - 2 0. — Lamk. Anim. sans vert. 2 .* édit. t. V I , p. 5 o 6, n.® 6.