fleurs. Nous ne connaissons pas de différence extérieure entre les deux sexes,
bien que nous l’ayons trouvée accouplée bien des fois.
320 TRICHIUS {Vaigus Scriba) HEMIPTERÜS Fabr. Syst. Eleuth. 11/ p. i 32,
n.8 9. ■— Oliv. ('Cetoniahemiptéra) Coléopt. 1, 6, p. 65 , n.° 8o, pl. g , fig. 83.
Hab. Assez rare; courant à terre pendant.le mois de Mai. Messénie.
324 CETONIA FASTUOSA Fabr. Syst. Eleuth. R, p. i 37, n.8 io . — C. aurata var.
Oliv. Coléopt. I , 6 , p. i2 , n.° 7, pl. i , fig. i . — Panz. Faun. Germ. fasc. 41, n.° 16.
Hab. Pendant la saison la plus chaude, c’est-à-dire depuis Juillet jusqu’en Septembre.
Côtes du Magne, Argolide, environs de Tripolitza; Messénie, environs
de Modon et de Navarin.
Obs. Les individus de Morée surpassent en grosseur et en éclat ceux que
l’on trouve en France et même en Italie.
322 CETONIA METALUCA Fabr. Syst. Eleuth. II, p. i 38 , n.° 14. — C. aurata var.
Oliv. Coléopt. I, 6, p. 12 , n.° 7, pl. i , fig. 1, — Panz. Faun. Germ. fasc. 41, n.° 19.
Hab. Commun au mois de Mai sur les fleurs des Molènes ( Verbascum ).
323 CETONIA ÆNEA Gyllenh. Ins. Suec. I , p. 5o , n.° 2. —- C. aurata var. Schæff-
Icoh. pl. 26, fig. 6 ?
Hab. Avec le précédent et à la même époque; ces deux espèces beaucoup moins
répandues que Y aurata.
324 CETONIA AURATA Fabr. Syst. Eleuth. II, p. i 37, n.°9 .— Oliv. Coléopt. I , 6,.
p. 12 , n.° || pl.'. 1, fig. 1, a e.
Hab. Sur les fleurs des Molènes (Herbascum), au mois de Mai principalement.
On l’y trouve en très-grand nombre pêle-mêle avec les Cetonia cenea et metallicar
ainsi que les Vari étés arigustàla etîucidula de la collection de M. le comte Dejean.
Elle présen te toutes les nuances possibles de vert doré, rouge cuivreux-ou violet.
325 CETONIA ■ VIRIDANA Br. — Punctulata, obscure viridis ; corpore subtus nitidiori ;
marginis lateralis fascia interrupta et maculis 2 prope apicèm nïgricantibus. — •. Long.
.18. millim., lat. 1 1 .
D e s c r . Tout l’insecte est d’un vert foncé peu brillant. Tête et corselet couverts
de .points erifoncés assez serrés et peu profonds ; chaperon en. carré long,
très-légèrement échancré, avec ses angles arrondis; tête marquée dans.toute sa
longueur de deux impressions profondes qui la font paraître élevée à son milieu :
antennes et palpes verts ; ces derniers seulement ferrugineux à, l’extrémité. Corselet
de la largeur de la tête en avant, s’élargissant jusqu’à ses angles.postérieurs,
qui sont arrondis : son bord postérieur fortement sinué, l’antérieur très-peu
échancré. Écusson en triangle alongé, lisse à son milieu, ponctué sur les bords et
marqué d^ine ligne longitudinale. Élytres plus larges que le corselet, légèrement
rétrécies après l’angle antérieur, presque carrées, cependant un peu rentrées à
l ’extrémité, surmontées d’une ou deux côtes lisses très-légères, et couvertes sur
toute leur surface de points enfoncés comme ceux du corselet, mais beaucoup
plus serrés suh les côtés et dans la dernière moitié de leur longueur, au point de
former des rugosités transversales : une bande irrégulière noire et interrompue
en quelques endroits part de l’angle de la base et s étend jusqua la. suture; un
peu avant l ’extrémité, près de la suture, se trouve un point transversal de même
couleur. Pygidium légèrement rugueux ; dessous du corps d’un vert plus luisant
qu’en dessus; ventre lisse; poitrine rugueuse sur les côtés; cuisses ponctuées,
ainsi que les jambes.
Hab. Rare; sur les|[VIolènes, en Mai.
Obs. Nous n’avons figuré aucune de nos Cétoines, pour ne pas faire de doubles
emplois ; on les trouvera dans la Monographie de MM. Percheron et Gory, auxquels
nous nous sommes fait un devoir de les communiquer.
26 CETONIA GRÆCA Br. — Nigra, punctata, clypeo ovato ; thorace subpiano,
crebre punctato; elytris castaneis, nitidis, maculis 8 albis; corpore subtus cum pedibus
albido-villosis.— Long» 14 millim., lat. 8.
D e s c r . Noir; chaperon alongé, ovalaire, bordé, très-légèrement échancré a
l’extrémité; palpes noirâtres; tête ponctuée et garnie en arrière d’une touffe de
poils jaunâtres assez courts. Corsèlet ponctué comme la tête, aussi long que
large, aplati, presque droit antérieurement, de la largeur de la tête en avant,
s’élargissant jusque vers son milieu, à peu près droit du milieu aux.angles postérieurs,
où il devient un peu plus étroit, légèrement arrondi en arrière et couvert
d’ün très-court duvet jaunâtre. Écusson en triangle très-alongé, fortement
ponctué à la base, où i l offre quelques poils jaunes, lisse à l’extrémité : sa couleur
est un brun foncé et luisant, ainsi que celle des élytres : ces dernières, plus
larges que le corselet, ont les angles de la base arrondis et saillans, et sont un peu
plus étroites à l’extrémité et coupées presque carrément (le bout de la suture
fait cependant une petite saillie) : leur surface est parsemég de points enfoncés
ou plutôt de petits traits transversaux, et quelques légères stries parcourent une
partie de leur longueur, principalement vers la suture : indépendamment de
quelques poils courts et jaunâtres, les élytres sont marquées de plusieurs petites
taches blanches, ainsi placées : une sur l’angle de la base, deux petits points de
même couleur un peu au-dessous près du bord extérieur, une quatrième vers le
milieu de l’élytre, toujours le long du bord; à l’extrémité, également sur le bord, H 24