émoussés, ceux de derrière prolongés vers les élytres; bord postérieur droit.
Élytres uh peu moins larges <&plus élevées que dans les espèces précédentes,
parsemées de-points profonds et^ècartés, dont les intervalles Sont ponctués ou
guilloghés d’une manière presque imperceptible : bord inférieur des élytres mar-
quéÉjde même que dans les espèces qui précèdent, de plusieurs lignes élevées
longitudinales et interrompues. Ventre parsemé de points assez écartés , peu
profonds ^pattes un peu ponctuées; crochets des tarses et épines terminales
des jambes, ainsi que les hanches et la base des cuisses, ferrugineux.
Hab. Avec le précédent.
Obs. Ces trois espèces sont très-voisines, mais on peut ainsi les distinguer :
par le corselet smué en arrière, on sépare-des deux autres le Z. ovula, qui a de
plus le ventre fortement ponctué; le Z. pünctata a le corselet droit en arrière,
ainsi que le Z. minuta; mais ce dernier est plus bombé, plus étroit; il a le corselet
plus long, plus finement ponctué, et le ventre couvert de points plus serrés:
dans le premier les points du corselet sont ovales; ils sont ronds dans le second.
33.6 ERODIUS GIBBÜS Fabr. var. orientalis Br. — Gibbus, subovatus; thoracisangulis
anterioribus productis, subacuminatis ; elytris costatis ; costis tenuissimis.— Long.
i3 millim., lat. 8)(.
tfpEscR. Cette variété est très-voisine du Gibbus Fabr., et ce n’est qu’à l’aide de
la comparaison qu’on peut l’en distinguer. Elle en diffère par le corselet, qui est
un peu plus long, plus avancé sur les côtés, et dont les angles antérieurs sont plus
aigus; ses bords latéraux sont plus fortement sinuéç, la ponciuatioip'des côtés
est plus forte : sur les élytres, les côtes élevées sont un peu plus faibles; les élytres
sont peut-être un peu moins bombées et un peu plus alongées, et tout l’insecte
lui-même un peu plus large. Tels sont les caractères que l ’on pe^t assigner à cette
variété et que l ’on n’est en état d’apprécier que lorsqu’on a sous les yeux,1’espèce
de Fabricius.-Sont-ils suffisans pour l’établissement d’une espèce distincte?
Hab. Cet insecte se trouve par milliers dans les sables de certaines plages élevées,
parmi des plantes basses; particulièrement à Coron, vers la fin de‘Mai.
F A M I L L E D E S P I M É L I T E S .
337 PIMELIA GRÆCA Br. — Gibba, ovata, nigra; thorace brévrç laterihus rotundato,
tenmssiçffejtuberculato; elytris cràssius tubercul|§E, brevissime seriqeo-villosis, lineis 3
longitudinalibus et quarta marginàli obsoletis, ad apicejg- elevatioribus. —— Long. 2 o
millim.,’lat. 14. — (Voyez notre Pl. X L , fig. 2.)'
Descr. Noir ; tête légèrement échancrée antérieurement, un peu relevée sur les
côtés en avant des yeux, rugueuse en avant, faiblement tuberculée en arrière; labre
transversal très-légèrement échancré, à angles, arrondis et fortement ponctué ;
Extrémité des palpes ferrugineuse; antennes ponctuées, garnies de quelques poils
raides à l’e x trJ n té . Corselet fort c o u r t , transversal, très-légèrement échancré
en avant, droit en arrière, arrondi sur les |p té s : sa surface est légèrement tuberculeuse
comme la partie postérieure de la tête. Écusson très-petit, subquadrangu-
laire , presque en losange et marqué d’u n enfoncement à soir milieu. Élytres de
la largeur du corselet à leurbase, puis élargies et arrondies latéralement, convexes,
peu anguleuses sur les b o rd s , couvertes de tubercules rapp rochés, beaucoup
plus gros que ceux du corse le t, dont quelques-uns plus élevés que les autres,
formant trois côtes longitudinales à peine distinctes, plus marquées vers l’extrémité;
la troisième, par le rapprochement des tubercules, forme une ligne non
interrompue et lis s^ en dehors de laquelle s’en trouve uneiquatrième, qui marque
le bord latéral : l’espace com p ris entre les tubercules est cou ve rt d’un trè s -c o u r t
duvet Toussâtre. L e corps en dessous est garni aussi dè tubercules petits et assez
éloignés, entre lesquels on v o it des petits points élevés très-serrés. Hanches
revêtues d’u n duvet soyeux jaunâtre. Jambes antérieures élargies, légèrement
dentelées en «dehors ; toutes sont terminées par deux épines fortes.
Hab. Cette espèce se trouve aux mois de Juin e t de Juillet dans les plaines
sablonneuses, à quelque distance de la m e r , deux Ou t ro is lieues environ; sans
être rare, elle ne se rencontre jamais en nombre, considérable dans .k même
endroit.
338 PIMELLA QUADRICOLUS Br. — Ovata, densè tulerçulata, nigra, cinèreoTvaio-
sulapthorace subquadrato, aiïtice emarginato ; elytris costis 4 aut 5 tenuissimis instrucfjjs
et tuberculis in sériés pene transversas dispositis. — - Long. 19 millim., lat. 1 1 .—
(Voyez notre Pl. X L , fig. 1.)
D escr. Noir; tête échancrée^en avant, sinuée entre le bord antérieur et les
y e u x , couverte de petits tubercules rapprochés et lisses; le b o rd antérieur et le
labre fortement p onc tu és; ce dernier transversal, échancré, arrondi au x angles
et sur les côtés; antennes ponctuées, formées d’artielès presque ca rrés, et cou vertes
de poils cou rts, raides et n o ir s ; le dernier garni d’un duvet roussâtre.
Corselet presque aussi lo n g que larg e, un peu échancré en avant, arrondi et
élargi sur les côtés, un peu rétréci en arrière, légèrement sinué au bord postérieur:
sa surface est égale et. entièrement couverte de tubercules très-rapprochés
et lisses comme ceux de la tête. Écusson très-petit, transversal ^élargi en arrière.
Élytres plus larges>que le corselet, très-peu bombées, presque plates, un peu
élargies au m ilie u , couvertes de tubercules dont la grosseur ne dépasse pas ceux
du corselet, mais q ui son t plus serrés et affectent une disposition transversale
et irrégulière : les intervalles des tubercules sont couverts d ’un très-court d u v et,
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