Obs. Nous avons rencontré une variété assez remarquable pour que nous
nous soyons' déterminé à la faire figurer sous, le n.° 2 de notre Planche XLV.
Elle présente en dessus beaucoup moins de taches aux ailes supérieures; les
inférieures, au contraire, en ont plus que le véritable Didyma, et ces;tachês sont
disposées en demi-cercle depuis le bord supérieur jusqu’au bord abdominal :
cette série de taches alongées et parallèles manque dans le Didyma, où l ’on
ne distingue que trois lignes irrégulières de taches, ¡dont quelques-unes sont
presque ocellées. En dessous, c’est la disposition contraire, les ailés supérieures
sont plus remarquables; elles sont marquées de plusieurs taches alongées, transversales,
noires, disposées en ligne irrégulière du bord supérieur au bord
opposé; dans le Didyma, les taches sont moins nombreuses, presque toutes
rondes, et le bord externe en présente jusqu’en bas, tandis que daiis notre
variété ces dernières ont disparu. Le dessous des ailes inférieures présente moins
de différence. Nous n’avons trouvé qu’une seule fois cette singulière variété,
qui déviait peut-être constituer une espèce particulière; mais il faudrait plus
de données pour l’établir d’une manière certaine.
575 MELITÆA CINXIA Fabr. (Papiîio Cinxiavar. #.) Ent. syst. III, p. ?5i , n.° 779,
— God. (Argynnis) Lépidopt. de France, I , p>,7_3, n.# 22, pl. 4.¿mater, fig. 1 ,
et pl. 4 cjirinquies} f ig . 2.
Hab. Nous n’avons pas rencontré cette espèce; elle nous a été communiquée
par M. Duponchel.
576 VANESSA ANTIOPA L. (Nymphalis) Syst. nàt. ed. Gmel. I , pars V, p.'23 11,
n.°‘.;i 6 £. — Papiîio Antiopa, Fabr. Eût. syst. ,j>. 5o3, n.° 2 56. — God. Lépidopt.
de France, I , p. g 3 , n.° 3o , pl. 5, fig. 1.
Hab. Cette espèce paraît rare ; nous l’avons rencontrée une seule fois vers le
milieu de Mai dans la forêt de Koubeh : elle atteint des dimensions, considérables.
577 YANESSA CARDUI Fabr. {Papiîio) Ent. syst. III, p. id>4, n.° 32ot — God.
Lépidopt. de France, I , p. 102, n.° 33, pl. 5 bis} fig. 2.
Hab. Ainsi que nous l’avons indiqué dans notre introduction, cet insecte est, le
plus-répandu de toug les Lépidoptères de Morée ; on sait qu’il se trouve dans la
plus grande partie du monde. Les époques où il est le plus abondant, sont la
dernière moitié de Mai et le mois de Septembre; les Chardons, les Mauves et
beaucoup de plantes élevées en sont alors entièrement couverts. Le colonel
Bory de Saint-Vincent l’a également trouvé en très-grande abondance dans les
Cyclades.
578 VANESSA ATALANTA Fabr. (PapUio) Ent. syst. III, p. ii.8,n.° 362. — God.
Lépidopt. de France, I, p. 99, n.° 32, pl. 6, fig. 1.
Hab. Espèce presque aussi commune que la précédente a la fin de Mai et même
pendant^le courant de ce mois; mais elle est moins sociale et ne se trouve pas
en véritables troupes; elle se tient sur lès buissons qui bordent le lit des torrens
desséchés et sur les plantes élevées : elle ne dure pas aussi Ion g-temps.
579 VANESSA URTICÆ Fabr. {Papiîio) Ent. syst. III, p. 12-2, n.° 374. — God.
Lépwlopt. de France,oî, p. 91, n*° 29, pl. 5 bis, fig. 1.
H abï Un peu moins commun que les prècédens et plus solitaire ; pendant le
courajat, de Mai.
580 VANESSA L-ALBUM Hubn. (Papiîio) tab. 19 , fig. 90, 91. — Papiîio tritin-
guïum Fabr. Ent. syst. IH, p. 12 5, n.° 3 81. — God. Lépidopt. de France, II, p. M |
n.# 26, pl. J , 10, fig. i , 2.
Hab. Nous n’avons eu l ’occasion qu’une seule fois d’observer cette espèce, c’était
vers le milieu de Mai dans les environs de GargaHano.
581 NYMPHALIS JASIUS Fabr. (Papiîio) Ent. syst. TTT, p. 6 1 , n,.0 — God.
Lépidopt. de France, II, p. 81, n.° 27, pl. J, 10, fig. 3 ,4 .
Hab. Au commencement de Mai dans les environs de Messène, où ce papillon
volait si haut et si puissamment qu’on ne pouvait l’atteindre; il rivalise avec
certains oiseaux. Nous ne l ’avons pas revu ailleurs.
582 SATYRUS FAUNA Fabr. {Papiîio) Ent. syst. III,p. 22 6 ,n.° 7 3g .— Var. Alliçnia
Och. Pap. Eur. I , p.' 181, n.° 8. — God. Lépidopt, de France, I , p. 14 3 , n.° 46,
pl. 7 ter, fig. 3 , et pl. j qirin.ç/yies, fig. 1.
Hab. En Mai, dans les-endroits boisés; beaucoup plus grand et plus coloré
que chez nous; *.
583 SATYRUS SEMELE Fabr. (Papiîio) Ent. syst. HI, p. 2 32, n.° 7 2 5. — Var.
AristeusBonell. Tifém. Acad. des sc. de Turin, XXX, p. 188, pl. 2, fig. 1.
Hab. Mêmes localités que le précédent et à la même époque.
584 SATYRUS JÂNIRA Fabr. {Papiîio) Ent. syst. m , p. 241, n.° 75 2. — Var. Hispulltt
Esp. Pap. part, i , tab. 119 , cont. 7 ^ fig. 1 et 2 Hubn. Pap. tab. 1 1 6 ,
fig. 693-596.
Hab. Plus répandu que les précédens ; mêmes localités.
Obs. On remarquera que dans les trois espèces de Satyrus que nous venons de
mentionner, ce sont trois variétés méridionales et non pas les types des espèces
qui se trouvent en Morée. :
585 SATYRUS MEGÆRA Fabr. {Papiîio) Ent. syst. IH, p. 94, n.° 292. — God..
Lépidopt. de France, I , p . 160 ,n.° 53 , pl. jsexies, fig. ¡3.
Hab. C’est une des espèces les plus répandues ; on la trouve communément
pendant tout le mois de Mai.