Descr. D’un noir luisant ; tojit le corps ,en dessus très-finement ponctué. Le
bord antérieur et le bord latéral du corselet, les parties de la bouche, tant en
dessus qu’en dessous ,~et le ;bord de la tête qui les avoisine, sont-ferrugineux,
ainsi que les antennes; un enfoncement arrondi se remarque en arrière du corselet
de chaque côté et près du bord postérieur, Élytres de forme arrondie,
globuleuses et ornées chacune de deux taches rouges ; la première placée à l’angle
antérieur et externe, vers lequel elle sé contourne, et présente une échancrure à
son côté interne; la seconde près de la suture, un peu au-delà du milieu, et
conformée en carré imparfait. Tout le dessous du corps noir, excepté les trois
derniers; segmens de l’abdomen et les côtés du précédent (quatrième en commençant
par le bout), qui sont d’un rouge ferrugineux. Pattes finement ponctuées,
entièrement; d’un brun rougeâtre.
Hab. Cette espèce a été rapportée de l’Archipel grec par Olivier : elle-fait partie
de la collection de M. Chevrolat, qui a bien voulu nous la communiquer.
558 COCCINELLA (Cacidula Megerl. ined.) LITURA Fabr. (Nitidulà) Syst. Eleuth.
I , p. 353, -n.® 27. — Herbst. Coleopt. V, p. 242, n.° 14 , pl. 54, fig. 2, B. —
C. aurora Panz. Faim. Germ. XXXV,- n.° 5.
Hab. Sur les fleurs à la fin d’Avril; plaine de Modon.
N É F R O P T È R E S .
Nous avons retiré de cet ordre toute la famille des Subulicornes de M. Latreille,
et quelques genres, tels que íes Termites, les Psoques, les Mantispes et les Raphidies
(yoyeípage 98), pour n’y laisser que les insectes,à métamorphoses complètes. Tous
sont terrestres dans leurs trois états ( au moins ceux dont on connaît les transformations);
leurs larves se nourrissent d’autres insectes, quelles saisissent par ruse
(les Fourmilions), ou dont elles n’ont que la peine de s’emparer (les Hémérobes),
ayant é.té, par une prévoyance toute particulière de la mère, déposées ^ l ’état d’oeuf
au milieu mêâie deleur proie. Il existe beaucoup d’analogie entre la bouche des
Fourmilions et celle des Hémérobes, et l’on doit regretter que les métamorphoses
des Panorpes et des Ascalaphes soient encore ignorées; car peut-être ne se rapporteraient
elles pas si facilement à celle des insectes auprès desquels on les place,
quoique cependant ce soit l’opinion la plus probable1. Dans tous les cas, leS Fourmilions
et les Hémérobes feront toujours partie du même groupe, l’ensemble de
leur organisation et de leurs habitudes les rapprochant beaucoup les uns des autres.
La famille des Planipennes de M. Latreïlje, étant ainsi devenue un ordre à part,
ne peut plus être maintenue ; l’ordre des Névroptères pourra se subdiviser en familles
qui correspondront aux sections établies par ce savant dans les Planipennes. Ce
seront : i.° les Panorpiles, renfermant les genres Nemoptera, Billapus et Panorpa
(le genre Boreus Latr. devant sans doute à lui seul; constituer urb^Famille); 2 ° les
MyrméUonites, composés des genres Myrrneleo^Fabr., Ascalaphus Fabr.; 3.° les
Hémérobites, genres Hemerobius Linn., Osmylus Latr., Nymphes Leach.
1' F A M I L L E D E S P A N O R P I T E S .
554 NEMOPTERA COA Linn. (Panorpa) Syst. nat. ed. Gmel. I , pars V, p. 2 6 4 6, n.* 4.
— Fabr. Supp. Ent. syst. p. 208. — Coqueb. Illust. Dec. I, p. i 5 , tab. IH, fig. 3.
Hab. La (frèce semble être la patrie.de cet insecte. Il se trouve dans les îles de
l’Archipel et sur le continent, et vole en grand nombre dans les plaines .de la
Morée dès le milieu de Mai. C’est dans la Mèssénie qu’il commence à paraître, et
c’est là aussi qu’il disparaît le plus tôt; inàis on le retrouye en Juin dans le s plaines
plus septentrionales et jamais sur les hauteurs. Il est extrêmement comtuun
pendant une quinzaine de jours, voltigeant de plante en plante, se reposant souvent
et ne pouvant voler long-temps. Nous ne l’avons pas vu en accouplement.
1. Nous connaîtrons bientôt avec certitude la larve de Y Ascalaphus barbarus Fab r., qui a été
observée dans le midi de la France par M. de.Fons Colombe. Cet Entomologiste doit en envoyer
plusieurs individus à M. Alexandre Leiebvre.