8 0 POISSONS.'
O rdre des MALACOPTÉRYGIENS ABDOMINAUX. Cuv.
Famille des Gy p r in o ïd è s . C u v .
61. BARBEAU COMMUN, Barbus vulgaris Cuv. Règn. anim. t. II,'p . 272. —
Çyprinus Barbus L. Syst. nat. XIII, loc. cit. 1409.
Des eaux douces, et notamment dans le Pamisus et l’AIphée.
62. ABLE MEUNIER, Leuciscus Dobula Cuv. Règn. anim. t. H, p. 2 75. — Cyprinus
Dobula L. Syst. nat. XIII, loçi cit.,1424.
Péché aux environs de Carythène, dans les canaux d-’un moulin à éau et dans
l’AIphée.
Ordre des MALACOPTÉRYGIENS SUBBRACHIENS. C u v .
Famille des G odoïdes. Çluv.
63. PHYCIS DE LA MÉDITERRANÉE, Phycis mèditerraneus Laroche, Ann. du
Mus. — Phycis Tinea Schneid. —. Blennius Physcis L. SystTûat.'Kîlï, loc. afci/179.
Ordre des MALACOPTÉRYGIENS APODES. Cuv.
Famille des A n g t j ilr ifo r â e s . C u v .
64. MURÈNE COMMUNE, Muroena Helena L. Syst. hat. XIII, loc. cit, i i 3X. —
Bloch, pl. ï 53.
Trouvée non-seulement dans la mer, mais encore dans l ’eau presque douce
de l ’étang‘d’Osmau-Aga au nord dë$a haie de Navarin.
Ordre des LOPHOBRANCHES. C u v .
65. SYGNATE TYPHLE, Sygnatus Typhle L. Syst. nat. XIII, loc. cit. 1454.__
Bloch, pl. 9 1 , fig. i .
66. HYPOCAMPE COMMUN, Hypocarnpus guttulatus Cuv. Rè gn. anim. t. II, p. 2 63.
— Hypocarnpus rosaceus Riss. t. III, p!“i 84.
MOLLUSQUES.
PAR M. DESHATES,
MEMBRE DE PLUSIEURS SOCIÉTÉS SAVANTES.
Les Mollusques de la Méditerranée ont un aspect particulier ; ils
participent à la fois de ceux des mers les plus chaudes et de ceux des
mers temperees; cependant ces Mollusques ont plus d’analogie avec ceux
des océans européens qu’avec ceux de la zone intertropicale, et plus on
met de soin à étudier nos espèces océaniques, et plus on leur trouve
d’analogie avec celles de la Méditerranée; quelques-unes cependant
restent propres a eelle-ci, tandis que quelques autres* passent dans la
mer Rouge, dans 1 océan. Indien, et jusqu’au Sénégal; mais ces espèces,
comme éparpillées, sont en petit nombre, et la plupart se retrouvent
a letat fossile dais les terrains tertiaires déposés sur le pourtour de
la Méditerranée, oîi elles semblent être les témoins de son ancienne
communication avec le golfe Arabique, l’océan Indien et probablement
pins anciennement encore avec le grand océan Atlantique par les vastes
déserts sableux Su centre de l’Afrique. A cette époque reculée, non-
seulement.la Méditerranée était beaucoup plus étendue, mais elle avait,
selon toutes les probabilités, une température beaucoup plus élevée.
On peut le conclure de plusieurs observations importantes.: d’abord parce
que l’on trouve, comme nous venons de le dire, un certain nombre
d especes vivant encore dans la Méditerranée et dans les i t h t s actuellement
plus chaudes; parce qu’un nombre assez considérable d’espèces
qui vivaient autrefois dans la Méditerranée, puisqu’elles sont maintenant
fossiles dans les terrains qui en sont sortis, ont actuellement leurs
analogues vivans dans l’océan Indien et d’autres mers équinoxiales ;
enfin, ce qui peut convaincre davantage d’un changement de température,
c’est que l’on trouve actuellement à l’état fossile dans les dépôts
tertiaires formes autrefois sur les rivages méditerranéens, beaucoup
d’espèces appartenant à des genres que l’on ne trouve abondamment
ITT *