814 PELOPÆUS SPIRIFEX. Linn. (Sphex) Syst. nat. ed. Gmel. I , pars V, p. 2726,
n.® 9. — Sphex ægyptia Ibid. p. 2727, n.® 10. — Van der Lind. Hymén. d’Europe,
part. I , p. 98, n.® 1.
Hab. Avec le précédent.
Obs. Cette espèce, telle qu’elle a été caractérisée par MM. Illiger et Latreille,
ne se trouve figurée dans aucun auteur; tous, en effet, l’avaieiit confondue avec
plusieurs*'autres.
815 SCOLIA HÆMORRHOIDALIS Fabr. Syst. Piez. p. 240, n.® 9. — Sphex versicolor
Christ, Hymen, p. 264, tab. 24, fig. 2 '(femina). — Drur. Illustr. H ,*tab. 40,
fig. 3 ? (femina). — Roemer, Gen. Ins. tab. 27, fig. 4 (màs).
Hab. En Mai, sur le&Molènes en fleur.
Obs. Dans toutes* les femelles que nous avons prises, les taches sont séparées;
quelques-unes portent une tache jaune sur l’écusson. Le mâle a le vertex
et tout le corselet, excepté les côtés du métathorax, revêtus de poils fauves; les
deux premières taches de l ’abdomen se touchent par un seul point vers le bas.
816 SCOLIA INSUBRICA Ross. Faun. Etrusc. II, p. 72, n.® 837. — Ejusd. Mant.
aPP- P* 10> n.® 4, tab. 8, fig. F. (femina); fig. G. g.1 (mas); — S. tridens Fabr.
Syst. Piez. p. 242,11.® 21 (mas).
Hab. Sur différentes fleurs, à la même époque que le précédent.
817 SCOLIA QUADRIPUNCTATA Fabr. Syst. Piez. p. 246, n." 39. — Panz. Faun.
Germ. HI, n.® 22 (mas).'— Coqueb. Illustr. Dec. H, tab. i 3 , fig. i 3 (mas.).
Hab. Avec les précédons, pendant le mois de Mai.
Obs. Nous ne citons que les synonymes du mâle, parce que nous n’avons
pas ^encontre la femelle. Pour le reste, voyez Van der Linden, Hyménoptères
d’Europe, partie 1.% pag. 36.
Var. S. bipunctata Br. Cette variété se distingue du mâle précédent, pareé
quelle n’a pas de taches jaunes sur le second'segment, mais q u ’elle présente
seulement deux taches sur le troisième. Du reste, elle est entièrement semblable
à l’espèce, si ce n’est qu’elle est plus petite. Elle est beaucoup plus répandue ;
mais hous ne connaissons également que le mâle.
818 MYZINE GENICOLATA Br. — Nigra, profonde punctata ; prothoràcis hneis 2 ,
genubus, tarsis" et abdominis fasciis 5 (quarum 1.* solummodo continua) flavis;
ventre utrinque punctis pluribus flavis ; alis obscuris. Mas. — Long. 16 millim. —
(Voyez notre Pl. L , fig. 1 1 .)
D e s c r * Noir; revêtu d’un court duvet blanchâtre, passant au roux sur la tête
et le corselet. Ces deux dernières parties sont couvertes de points enfoncés profonds,
mais peu serrés. Le bord postérieur du prothorax est marqué de chaque
côté d’une> Ji'gne transversale jaune; écusson lisse,.marqué de chaque côté d’une
rangée de gros points enfoncés; métathorax grossièrement ponctué ou rugueux.
Aifi?s obscures, un peu plus claires à l’extrémité; avec les nervures noirâtres.
Pattes ayant l’extrémité des cuisses, la base des jambes et les tarses, jaunes; le
bout des tarses intermédiaires et postérieurs brun. Abdomem parsemé de points
enfoncés profonds, raresteur les deux premiers segmens, beaucoup plus serrés
sur tous les autres : le bord postérieur du premier segment est orné d’une bande
jaune, très-étroite au milieu, un peu. plus large de chaque côté: tous les suivans
portent en arrière trois taches jaunes, dont les latérales, plus grandes, sont
réunies, par un petit trait de même couleur, à celle du milieu, qui est linéaire:
chacune des taches latérales porte à son milieu un petit point noir; l’anus est
noir, bifide et.muni en dessous d’un crochet long et recourbé. Les segmens
du ventre sont un peu jaunâtres à leur bord postérieur, et marqués de chaque
côté d’une petite tache jaune. Mâle.
, Hab. En Mai; dans la forêt de Koubeh.
Obs. La couleur jaune des genoux, la bande de même couleur du premier
segment de l ’abdomenFet la teinte obscure des ailes, sont les principaux carac-
Atèrés. qui distinguent cette espèce du M. cylindrica des auteurs, dont Van der
Linden ne fait qu’une variété du Sexfasciata.
819 MUTILLA STRIDULA1 Ross.'(Tiphia) Faun. Etrusc. I I , p. 68, n.® 83o , tab. .6,
fig. 2. (mala). — M. italica Fabr. Syst. Piez. p. 434, n.® 2 9 . — (Voyez notre
Pl. L , fig. i 3.) /
1 . On sera peut-être étonné de voir figurer les Mutilles parmi les genres de Fouisseurs, tandis
que nous avons placé les Fourmis à la tête.des Hyménoptères. Ces dernières, par l’ensemble de
leurs habitudes, une industrie plus admirable encore que celle des autres insectes de cet ordre,
et enfin un système alaire et une organisation toute particulière de l’abdomen, méritent de
former-une famille isolée et de tenir le premier rang non-seulement parmi les Hyménoptères,
mais même parmi les insectes. Quant aux Mutilles, c’est M. Lepeletier de Saint-Fargeau qui a eu
l’heureuse idée de les placer parmi les Fouisseurs; idée qui lui a été suggérée par leurs habitudes
et une organisation bien différentes de celles des Fourmis. Nous partageons entièrement la manière
devoir de ce savant à ce sujet, et nous regrettons qu’il n’ait pas encore publié les travaux nombreux
qu’il possède sur les Hyménoptères et dont il a bien voulu quelquefois nous donner communication,
comme on a pu le voir par plusieurs de nos observations.
A l’égard de la place'que peuvent occuper les Mutilles parmi les Fouisseurs, i l nous semble
qu’elles doivent avoisiner les genres Myzine et Méthoque, dont les femelles sont également privées
d’ailes, et former une petite tribu, qui fera suite à celle des Scolies. Bien entendu que nous, ne
parlons pas ici du seul genre Mutille, mais encore de ceux qui s’y rattachent, tels que les Myr-
moses, les Aptérogynes et autres, excepté les Doryles et peut-être les Labides, qui se rapportent
plutôt aux Fourmis.