longitudinaliter costafis et transversim striatis ; costis arcuatis ; aperturé ovato-
oblongéj ulrinc/ue attenuatéj labro ad apicem productiore.
L’analogue vivant de cette espèce ne nous est pas connu; mais l’analogue fossile
existe aux environs de Sienne en Italie.
Cette coquille est alongée, turriculée, pointue au sommet; sa spire est composée
de dix tours assez étroits, légèrement convexes, sur lesquels sont dispiosées
avec régularité des cotes longitudinales, courbées, dans leur longueur et découpées
par des stries transverses, régulières et assez profondes. La base du dernier
tour, dépourvue de côtes, n ’offre que des stries concentriques, dont les plus
grosses sont situées vers la circonférence; l ’ouverture est ovale-oblongue, atténuée
à ses extrémités; son bord droit est mince, tranchant, courbé dans sa
longueur, et légèrement infléchi à son extrémité supérieure. Cette coquille assez
rare offre quelques variétés : dans l’une d’elles les côtes longitudinales sont nombreuses,
et les stries transverses paraissent à peine. Cette variété vient de l’île
de Rhodes; dans une autre la coquille est plus étroite, ses côtes sont plus
nombreuses et subcrénèlées par des stries transverses. Sa longueur est de vingt-
deux millimètres et sa largeur de huit
192. MELANIA INFLEXA Desh. — Phasianella inflexa Blainv. Malac. pl. 35, fig. 5
et 5 a. — Hélix nitida Brocc. Conch. foss. subap. t. II, p; 304, n.° 7...
Nous préférons conserver cette coquille dans le genre Mélanie, quoique nous
ayons de fortes raisons pour penser qu’elle ne lui appartient pas, que de suivre
l ’opinion de M. de Blainville; ce savant zoologiste a placé cette coquille encore
plus mal, selon nous, en la mettant au nombre des Phasianelles. Elle n’en a ni
la forme ni l’apparence; elle aurait plus de rapports avec un petit genre-formé
par M. Broderip sous le nom de Stylifer ( Généra o fsh ells , n?*38 ). .
En comparant en effet la Melania inflexa avec le Stylifer subiitaius de l’auteur
anglais, on ne peut disconvenir des grands rapports qui existent entre les deux
espèces; quant à celle qui nous occupe, elle est blanche, lisse, polie, brillante,
ordinairement infléchie d’un côté ou courbée dans sa‘longueur. On la trouve
dans l’océan Européen et la Méditerranée, et à l’état fossile ên Italie et aux
environs d’Angers.
193. RISSOA LACTEA Michaud, Descr. de plus. nouv. esp. du genre Rissoa j p. 7,
n.tf 3, fig. i i , 12.
Jolie espèce toute blanche, transparente, et qui pourrait tout aussi bien appartenir
aux Iittorines qu’aux Rissoas. Il en est de-'même de plusieurs espèces
qui vont suivre et qui n’ont pas exactement les caractères tels que M. Desmarest
les a d’abord proposés.
194. RISSOA CRENULATA Mich. loc.cit. p. i 3 , n.° 10, fig. 1, 2.
Cette espèce a de la ressemblance, quant à la forme générale, avec le Rissoa
cancellata de Desmarest; cépendant il est plüs< alongé, et les sillons dont il est
treiïlissé, sont moins nombreux et plus profonds.
195. RISSOA CANCELLATA Desm. Bull, de la Soc. phil. 18 14 , t. 4 , n.® 76, pl. 1 ,
fig. 5.
Cette espèce est extrêmement abondante dans toute la Méditerranée. Elle est
roussâtre, quelquefois-blanche, souvent pourvue de deux fascies transverses,
d’un brun foncé sur un fond brunâtre, d’un blanc roussâtre. Le Turbo cimex
de Brocchi paraît avoir avec cette espèce beaucoup d’analogie.
196. RISSOA COSTATA Desm. loc. cit. fig. \. — Payr. Cat. des Ann. et Moli, de Corse,
p . 1 0 9 j n.® 235. ■
197. RISSOA VENTRICOSA Desm. loc. cit. n.® 3 , pl. 1 , fig. 2.— Payr. loc. cit. n.® 236.
198. RISSOA OBLONGA Desm. loc. cit. n.® 2, fig. 3. — Payr. loc. cit. p; 11.0, n.® 237.
199. RISSOA ACUTA Desm. loc.cit. n.® 6 , fig. 4. — Payr. loc. cit. n.® 238.
200. RISSOA VIOLACEA Desm. loc. cit. n.® 5 , fig. 7.
Les espèces dont nous donnons ici le catalogue ont été fort bien décrites par
les deux auteurs que nous venons de mentionner ; n’ayant rien à ajouter à ce
qu’ils en ont dit, nous renvoyons à leurs ouvrages. Ces espèces sont plus ou
moins abondantes dans la Méditerranée; mais la plupart, et principalement les
Rissoa veniricosa et plicata, se trouvent par milliers sur certaines plages.
201. RISSOA BRUGUIEREI Payr. Cat. p. i i 3 , n.® 242, pl. 5 , fig. 17, 18.
Espèce plus rare que la plupart des précédentes, toute blanche et fort élégamment
striée ; la figure qu’en a donnée M. Payraudeau, la rend très-facile à
distinguer.
202. RISSOA BUCCINOIDES Desh. (voy. notre Pl. X IX , fig. 40, 4 l > 42> 3.® série).
R. testé parmléj ovato-acuïâ, longitudinaliter et transversim regulariter costaté;
aperturé obliqué, intiis incrassaté ; labro f is c o , intiis tenuissimè striato.
On prendrait cette petite espèce pour un jeune Buccin; mais comme elle n’a
aucune échancrure à la base et quelle n’a du reste que les caractères de quelques
espèces du genre Rissoa, nous avons pensé qu’il convenait de l’introduire
dans ce genre. Avoisinant le Rissoa crenulala par,ses rapports, cette coquille
est petite, ovale-obronde; sa spire, pointue au sommet, se compose de six ou
sept tours à peine convexes à suture assez profonde et subcanaliculée ; les tours