la même forme, seulement dans les uns le test est corné ou subcorné, tandis
que dans d’autres il est parfaitement calcaire. Ces variations tiennent sans doute
aux localités qui sont plus ou moins favorables au développement de la matière
calcaire de la coquille.
237. HELIX NATICOIDES Drap, loc. cit. pl. 5 , fig. 26, 27. — Larnk. loc,cit. n.° i3 .
— Fér.. loc. cit. pl. 1 1 , fig. 17 -20 .
Cette espèce, très-reconnaissable par sa forme, offre un exemple de ce que
nous disions tout à l ’heure sur la précédente, c’est-à-dire que, selon les localités,
le test devient plus ou moins solide; en général, les individus de la Morée et
du midi de l’ItaHe sont plus épais que ceux que l ’on trouve en Fngice.
238. HELIX BARBATA Fér. loc. cit. pl. 66 (*), fig. 4.
Petite espèce qui, par sa forme, se rapproche de Y Hélix rangiana; mais qui
en diffère essentiellement par la forme de l’ouverture; elle a le bord simple,
épais, renversé en dehors et arqué dans sa longueur. Cette espèce paraît assez
commune en Morée.
239. HELIX SERPENTIN A Fér. loc. cit. pl. 40, fig. 7. — Mich. Compl. de Drap.
pl. 14 , fig. 14 , i 5.
Jolie espèce d’Hélice que l’on ne trouve que dans le midi de l’Europe et dans
les îles de la Méditerranée. On ignorait qu’elle vécût en France; c’est à M. Michaux,
qui a mis tant de zèle et de persévérance dans ses recherches sur les mollusques
de France, que l’on doit la connaissance de cette espèce dans la partie méridionale
de notre pays..
240. HELIX VARIABILlS Drap. loc. cit. pl. 5, fig. n , 1 2 .— Lamk. loc. cit. n.° 65.
Aucune espèce ne mérite mieux le nom que lui a imposé Draparnaud ; elle
est en effet variable dans sa couleur et dans sa forme ; si on veut la comparer
avec Y Hélix maritima et \Hélix neglecta, on s’aperçoit bientôt que ces trois
espèces n’en doivent former qu’une seule : on voit par leur réunion toutes les
variétés se nuancer les unes dans les autres, de telle sorte qu’il est absolument
impossible d’indiquer un seul bon caractère pour les séparer. Si l’on prend les
variétés de forme, on peut commencer une série avec des individus déprimés,
et arriver par des nuances insensibles à des individus subtrochiformes ; si l’on
prend des variétés de couleur, on peut commencer par des individus blancs et
terminer la série par d’autres presque noirs par l ’addition successive de lignes
transverses qui tendent sans cesse à s’augmenter et à se confondre.
241. HELIX ERICETORUM Mull. — Lamk. loc. cit. n.° 69. — Drap. loc. cit. pl. 6,
f ig -16 , 17.
Coquille très-commune en France, et qui paraît plus rare dans les parties
chaudes de l’Europe; nous n’en avons trouvé qu’un petit nombre d’individus
parmi les coquilles rapportées de la Morée.
242. HELIX ROZETI Mich. Cat. des coq. viv. d’Alger, pl. 6, n.° 16 , fig. 17, 18.
La description et la figure de cette espèce, données par M. Michaux, sont suffisamment
exactes pour la faire reconnaître; il nous suffit d’ajouter qu’un petit
nombre d’individus ont été recueillis en Morée.
243. HELIX PIZANA Mull. — Lamk. loc. cit. n.° 6 1. — Hélix rhodostoma Drap. loc. cit.
pl. 5., fig. 14, i 5.
Rien n’est plus commun que cette espèce sur tout le pourtour de la Méditerranée,
ainsi que dans les îles de cette mer; elle est très-variable dans sa
coloration, et nous en possédons un individu presque noir.
244. HELIX PYRAMIDATA Drap. loc. cit. pl. 5 , fig. 6.
Coquille assez commune dans le midi de la France, en Italie et en Morée.
245. HELIX ELEGANS Drap. loc. cit. pl. 5 , fig. 1, 2.
Il existe plusieurs variétés de cette espèce; les unes sont élancées et trochi-
formes, les autres sont beaucoup plus surbaissées et ressemblent davantage à
certains cadrans; la plupart des individus sont blancs, d’autres ont une fascie
brunâtre à la base des tours. Ces diverses variétés se sont rencontrées en Morée.
246. HELIX CÆSPITUM Drap. loc. cit. pl. 6, fig. 14, i 5. — Lamk. loc. cit. n.° 68.
Coquille très-commune, que l’on rencontre très-particulièrement dans le midi
de la France, en Sicile et en Morée; elle a plus d’une analogie avec Y Hélix
variabilis; elle est variable comme elle, et à peu près variable dans les mêmes
degrés.
247. HELIX SPIRIPLANA Oliv; Voy. au Levant, pl. 3i , fig. 8. A. B. — Fér. loc. cit.
pl. 38 , fig. 3 A. B.
Cette espèce était restée rare dans les collections. Rapportée du Levant par
Olivier, on croyait qu’elle ne se trouvait qu’en Perse et en Turquie; elle a été'
trouvée depuis dans d’autres localités, et notamment en Morée. Elle présente
quelques variétés de forme et de coloration; elle est déprimée, à spire sans
ombilic; son ouverture très-inclinée est blanche, et son bord inférieur, très-
aplati, est tranchant dans une petite partie de son étendue.