cedenti duplo longiore, ultimo proecedenii longiore, subtrochiformi. —- Caput
emarginatum; thorax tragsversus ; elytra haud coalita, a las obtegentia, latitudine
subæqualia, apice solummodo rotondata, ventrem haud lateribus ampleciantia ;
pedes brèves. — Habitat in locis su bari dis.
Obs. La tête est transversale, assez profondément échancrée en avant, ses côtés
obliqu.es. Les mâchoires ne sont pas cachées par le labre, qui est fort petit. Le
corselet est beaucoup plus large que long, à angles aigus. Jjécusson est assez
grand, triangulaire. Les élytres ont à peu près la même largeur depuis la base
jusqu’à l ’extrémité, et sont séparées : on trouve des ailes sous les élytres. Le ventre
n’est pas embrassé latéralement par ces dernières, et en cela ce genre se -rapproche
de la plupart de ceux de la famille des Pédinites, dans laquelle il ne peut entrer à
cause de ce seul caractère des ailes sous les élytres; caractère qui peut-être devra
être mis de côté si l’on veut faire quelque chose de naturel. Les pattes sont courtes:
dans les Phylax, les cuisses postérieures atteignent presque la base de l’abdomen ;
il s’en faut ici de presque toute leur longueur encore pour que cela ait lieu. Ce
genre fait le passage par les Opatrum, qui ont les élytres soudées et point d’ailes
dessous, de la sous-tribu des Mélasomes à celle des' Ténébrioniens.
377 OPATROIDES PUNCTULATUS Br. — Niger, dèiise et teniiiter punctatus^elytris
sat profonde punctato-striatis ; interstitiis striarum levissime punctatis ; corpore subtus
tenuiter punctato, levissime plicato. — Long. 8 f millim., lat. 4. — (Voyez notre
l-l. XL , fig. cjrj ;
D e s c r . Noir; tête assez profondément échancrée en avant, entièrement couverte
d’une ponctuation assez fine ét.serrée; antennes ponctuées,!un peu velues
vers l’extrémité. Corselet court, transversal, un peu échancré en avant, simîé en
arrière, à angles antérieurs un peu émoussés; les, postérieurs aigus : il est cou-
' vert d’une ponctuation fine et serrée comme celle dé la tête. Écusson assez grand,
triangulaire et ponctué. Élytres peu bombées , de la largeur du còrselet dans
toute leur longueur^ couvertes de stries longitudinales assez profondes, que forment
des points enfoncés rapprochés: les stries voisines de l’écusson très-courtes:
les intervalles qui séparent ces stries présentent chacun, trois lignes longitudinales
presque régulières de points enfoncés très-petits et fort écartés. Ventre couvert
d’une ponctuation médiocrement SerréérPattes ponctuées aussi,,et surtout les
jambes, vers l’extrémité où les points sont très-profonds; tarses revêtus en dessous
de quelques poils ferrugineux; la petite série d’épines qui terminent les jambes,
celles qui sortent de leurs points enfoncés, et le dernier article des antennes,
de cette même couleur.
Hab. Communiqué par M. de Laporte.
Obs. Cette espèce s’éloigne de toutes celles du genre Phylax par.son corselet
court, ses élytres parallèle», peu bombées, la profondrair des stries qui les parcourent,
la brièveté de ses pattes; d’ailleurs elle est ailée, ce qui la place de suite
parmi les Ténéhrioniens. C’est ce premier aperçu qui nous »&it reconnaître que
le genre Phylax renfermait des espèces qui ne peuvent rester plus long-temps
ensemble, et nous a engagé à créer ce genre pour en recevoir quelques-unes.
F A M I L L E D E S Ï 'É N É B R I O N I T E S .
378 T E N E B R IO O B S C U R U S Fabr. Syst. Èleuth. I , p. 4*>, n." 9. — Panz. Faun. Germ.
XLIII, n." i 3.
Hab. Dans les endroits sombres des maisons; espèce de toute l’Europe.
H É T É R O M É R É S G YM N O G N A TH E S .
F A M I L L E D E S T A X I C O R N E S ,
379 ULOMA FERRUGINEi Fabr. (Tmebfiïfirrugmeus') p s t . Eleuth.I,p. 1 48 ,
n.’ 23. — Oliv.? Coléoptfm, 57, p, i 8> n.’ aTi , pl. 2 , fig- 24, a b.
Hab. Trouvé sur les fleurs- en Juin. Environs de Carithène.
380 COSSYPHUS HOEFMANNSEGGII Herbst. Coleopt.VU, p. 2 29, n.” 2, tab.,109,
%g. 1Ü — C. âèpressus? Fabr. Syst. Eleuth. II, p. 98, n.° 1.
Hab. Communiqué par M. de la p o r t e , q ui l ’a re çu des environs de Navarin.
Obs. L’individu que nous tjgroiis sousdes yeux est un peu plus large que ceux
d’Espa^hei’il a les côtes' des élytres un peu plus fortes, et leurs bords, ainsi que
ceux du corselet, sont plus relevés. Du reste il n’y a aucune différence.
F A M I L L E D E S S T É N É L Y T R E S .
381 HELOPS AZÜREÜS. Br. — Elongatus, punctulatus, violaceo-nitidus; |bprace
globoso, antice truncato, angulis distmctis; elytris ovato-elongaris, postiee subdilatatis,
densius punctato-striatis ; femoribus anticis crassioribus. — Long,.i5 miUim., lat. 7.
— .(Voyez notre 1*1. X L , fig, 11 .) _ç
Déscr. Ce bel insecte est entièrement d’un bleu violet, plua ïoncé et presque
bronzé et noirâtre dans quelques individus, plus clair et d’un bleu violet brillant
dans quelques autres. Sa tête est en carré alùngé, à angles arrondis ou plutôt
coupés obliquement : sa surface est fortement,popcti»ée et inégale, ou mteux bi-
impressionnéeien «avers; le labre, un peu écharicré, est ponctué, noir et garni
en avant de poils feux ; les palpes sont d’un brun noir, ainsi que les antennes : ces