longitudinales, très-obtuses, régulières, séparées entre elles, sur la valve supérieure,
par deux stries, et par une seule sur la valve inférieure; les côtes sont
traversées avec assez de régularité par des stries d’accroissement plus ou moins
multipliées, selon les individus : à l ’intérieur les valves sont pourvues d’un grand
nombre de cotes saillantes,'très-étroites, divisées dans leur longueur; les oreillettes
antérieures sont -sinuées et légèrement échancrées à la base; les postérieures
sont obliquement tronquées. Lorsque les valves sont réunies, la coquille
est baillante de chaque côté. Cette-espèce, très-commune dans les sables jaunes
d’Italie, paraît aussi très-abondante en Morée, dans la même position géologique.
Le plus grand individu a dix centimètres de longueur et onze et demie
de largeur,
102. PECTEN GRISEUS Lamk. Anim. sans vert. t. VI, p. 16 9, n.® 24. — Far. Pecten
glaber Chemn. Conch. Cab. t. YII, tab. 67, fig. 644. — Var. Ostrea glabra Dillw.
Cat. 1.1, p. 264, n.° 40. — Pectengriseus Payr. Cat. p. 73, n.® 139. — Desh. Enc.
méth. Vers, t. III, p. 720, n.® i(f.
Espèce assez difficile à déterminer, parce que les figures.données dans les
ouvrages ne sont point très-correctes; celle de Cbemnitz est la moins mauvaise
et permet de la reconnaître; elle est assez cômmune dans toute la Méditerranée.
Nous ne connaissons pas encore son analogue fossile..
103. PECTEN ORNATUS Lamk.loc.cit.p. 1 7 6 ,n.® 5o. — Lister,Conch.pl. i75,'fig.2.
— Dèsh. Encycl. méth. Vers, t.III,p. 726, n.® 27, pl. 214, fig. 5. — Chemn.Conch.
Cab. t. VII, tab. 6 6 ,.fig. 626, 627.
Très-jolie espèce, que l ’on croit ordinairement appartenir à l’océan Atlantique.
Elle est assez commune dans la Méditerranée, où elle présente quelques variétés
intéressantes de coloration.
104. PECTEN PELLUCIDUS Lamk. loc. cit. n.® 5 i . — Poli, Test, des Deux-Siciles,
tab. 2 3, fig. 6. —- Payr. Cat. des Ann. et Moll. de Corse, p .'73 , n.® 140.
Très-jolie espèce, mince,'transparente, fragile et très-variable pour la couleur;
elle est le plus ordinairement d’un jaune soufré transparent Assez commune dans
la Méditerranée, on ne la connaît pas encoire à l’état fossile.
105. PECTEN BRUEI Payr. Cat. des Ann. et Moll. de Corse, pl. 2, fig. 10 - 14 .
Peute coquille mince, fragile, à côtes inégales, et qui a été fort bien caractérisée
par M. Payraudeau. Elle est assez rare dans la Méditerranée; on ne la connaît
pas fossile.
106. SPONDYLUS QUINQUECOSTATUS Desh. (voyez notre Pl. XX II, fig. r, 2,
3.e série). S. testd ovato-oblongd, subsymmetried, oequilaterali,gibbosd, longitu-
dinaliter quinquecostatâ ; costulis tribus inter majores, striis tenuibus, squamulis
asperatis inter costülas; costis costulisque squamis proelongis acutis armatis; cardine
lato, incrassato ; dentibus apice crenatis.— Spondylus Goederopus Brocc. Conch. foss.
subap. p. 5 8 6, ni® 1.
-Localités : Italie, Piémont, Morée.
Il est impossible de confondre cette grande ét belle espèce avec le Spondylus
Goederopus:, comme l’ont fait quelques auteurs il ressemble sous certains rapports
au Spondylus regius; mais il n’â pas les‘ grandes épinès qui caractérisent
•cette dernière espèce.
Celui-ci est ovale, oblong, subcordiforme, très-épais, subéquivalve, presque
équilatéral; ses crochets sont grands, opposés, presque égaux. Il en part en
rayonnant cinq grosses côtes assez réguüèresy sur lesquelles s’élèvent de grandes
écailles subimbriquées, plus du moins rapprochées et comprimées à leur sommet.
Entre ces côtes se montrent trois sillons égaux étroits, sur lesquels sont placées
de petites écailles épineuses,- beaucoup moins grandes que celles des côtes
principales; enfin, entre ces côtes on voit un grand nombre de stries fines,
régulières, sur lesquelles s’implantent une multitude de petites écailles redressées,
inégales et très-aiguës. Les oreillettes latérales sont grandes et-épaisses, presque
égales; elles sont chargées de lamelles irrégulières, interrompues quelquefois par
des épines irrégulières. Les talons des valves sont assez grands, inégaux, substriés
; la charnière est large et très-épaisse. Les dents cardinales de la valve droite
sont inégales; leur sommet est sillonné, ainsi que celui des dents de la valve
gauche. Cette grande et belle espèce de Spondyle fossile paraît assez commune
en Italie. Elle est longue de douze centimètres et demi et large de dix..
107. SPONDYLUS GÆDEROPUS L. Syst. nat. p. n 36. — Born, Mus. p. 77 ; vign.
p. 76. — Chemn. Conch. pl. 44, fig. 459 ; pl. 1 1 5 , fig. 984, 985. — Schroet. Einl.
t. III, p. 2o3, n.® 1. — Gmel. p. 3296, n.® 1. Synonymis plerisque exclusis. —
Brooks, Introd. conch. p. 68, pl. 3 , fig. 2,9. — Bonann. Recr. pl. 2 , fig. 20, 21. —
An Lister, Conch. pl. 206, fig. 40 ? — Gualt. Ind. Test.pl. 99, fig. F. G.; pl. 100,
fig. A. — Argenv. Conch. pl. 20, fig. B. I. — Seba, Mus. pl. 88, fig. 4V— Fav. Conch.
pl. 41, fig. B 1, B 2 ; pl. 44, fig. E 2, — Encycl. pL 190, fig. 1. — Dillw. Cat. 1.1,
p. 209, n.® 1. — Poli, Test, des Deux-Siciles,. t. ü , pl. 21, fig. 20, 21, et pl. 22.
— Brocc. loc. cit. p. 586, n.® 1. — Payr. Cat. p. 79 , n.® i 51. — Desh. Encycl. méth.
Vers, t. III, p. 978, n.® 1.
Coquille assez variable, mais qui se distingue très-nettement de l ’espèce pré-
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