nemment de celles des deux espèces que nous avons mentionnées tout à l’heure:
la coloration est assez variable, mais fort élégante; elle consiste en flammules
plus ou moins nombreuses, blanches, assez régulièrement espacéestsur un fond
tantôt brun, tantôt rougeâtre et quelquefois verdâtre. Sa hauteur est de dix
millimètres et son diamètre de six.
176. TROCHUS MAGULUS Desh. (voyez notre PI. XVIH, fig. 26, 2 7 ,’3.' sérié).
T. testd coniai, acuti, 'tasi subdilatatd, subperforati ; anfractibus superni canu-
ticulaüs, transuersim striatis ; striis intequalibus, maculis rubris minimis aliquandb
griseìscriuilis, ultimo anfractu ad periphériqm sinuoso, obtuso, striato; apertura
oblitjffissmd; eolumelld obliqui, in medio in/ìexd ; umbilico albo.
, Coiluine très-variable et qui g quelque analogie avec le Trochus magus.. Elle
s’en distingue par plusieursAjàractères qui semblent constans. II serait possible
pourtant que l’on découvil-’ plus tard les intermédiairès qui rendraient nécessaire
la jonction des deux espèces; celle-ci est assez alongée, obtuse au sommet ;
la spire se compose de six à sept tours légèrement convexes et étagés; Ja suture
est subcanaliculée; la surface est chargée d’un assez grand nombre de stries
transverses, inégales, régulières, subgranuleuses vers le sommet de la coquille.
Le dernier tour présente vers sa circonférence une légère» dépression ou un
aplatissement, qui rend l ’angle obtus qui le limite u n ‘peu plus saillant. La
surface inférieure est légèrement convexe, quelquefois elle est lisse, d’aütres fois
elle est striée assez profondément; son centré est formé d’une fente ombilicale
étroite, en partie recouverte. Cet ombilic est blanc et assez profond ¡ l ’ouverture
est très-oblique, arrondie, à bords épaissis en dedans; la colnmelje est épaisse,
renversée en dehors et pourvue vers le milieu de salongueur d’nne callosité à
peine saillante; la coloration est très-variable, elle consiste ordinairement en
flammules onduleuses et longitudinales d’un brun grisâtre ou rougeâtre sur un
fond d’un blanc sale, sur lequel on remarque une multiltfde de ponctuations,
tantôt rouges, tantôt grises; dans quelques individus des lignes brunes, étroites,
descendent en ondulant de la base au sommet des tours. Cette coquille, commune
à ce, qu’il paraît dans le midi de la Méditerranée, se trouve particulièrement
à Smyrne, auprès de Constantinople, et s’est rencontrée aussi sur quelques
autres points de la Méditerranée. Elle, a vingt-deux millimètres de hauteur et
autant de diamètre.
177. TURBO RUG0 SUS L. Systnat. p. 1 2 3 4 : t— Sèhrcet.' Einl. t: H, p. 19 .—i Gmel.
p. 3592 , Kb 14; — Bonanni, Recr.:pl. 3 p%.;;i x y ' i 3. — Lister,-Goncb. pl. 647,
.fig.’4 i.' — Gnalt.Tert. pl. 63,-fig.iP.:H. — D’Argenv.Conch.pl. 8, fig.O.— Knorr,
Vergn. t. m,-pbi20, fig. I. — Fav.'.Conch. p l» , .f ig , 0 , — Olivi, Zool. adriat.
p. 1 6g. — Dillw.Cat. t.Il, p. 829, n.° 33. — Gève,Conch.pl. 1 5 , fig. 144 .— Desh.
Encÿcl. méth. Vers, t. m , p. 1697, n.° 16 — Payr. Cat. p. i 3g , n.° 280. — Poli,
Test. t. III, pl. 52, fig. 44-48.— ; Lamk. Anim. sans vert. t. VD, p. 4 6, n.° 19. —
Chemn. Conch. Cab. t. V, tab. 180, fig. 1782-1785. — FossïlisBrocc. Conch. foss.
subap. t. II, p. '3 6 2 , n.® 1. — Scilla, De corp. mar. lapicl. tab. 1 , fig. 2.
Coquille très-connue et très-abondante dans la Méditerranée; son analogue
fossile est cité depuis long-temps dans un assez grând nombre de localités appartenant
toutes à l’étage Supérieur du terrain tertiaire. On le trouve dans toute
l ’Italie, à Perpignan, en Sicile et en Morée. Il présente quelques variétés remarquables
par la dépression de la spire et par l ’alongement des tubercules qui sont
à la partie supérieure des tours.
178. TURBO COCCINEUS Desh. (voyez notre PJ. X IX , fig. 6, 7, 8, 3.e série).
• T, testé minimé, orbicularij convexâ, rubrâ, transversim sulcatéy sulcis oequalibus, .
regularibus y ultimo anfractu subtùs convexo, in medio perforato y umbilico albo y
aperturâ rotundé, simplici} margaritaceé. — An Turbo ruber ? Dillw. Cat. t. II,
p. 838, n.° 5o. .
Très-petite coquille, qui paraît fort rare et probablement différente du Turbo
ruber deDillwyn. Elle.est subglobuleuse, un peu déprimée de haut en bas, à
spire courte et obtuse, à laquelle on compte quatre tours seulement dont la surface
présente un petit nombre de sillons transverses, très-réguliers, épais et parfaitement
lisses; en dessous du dernier tour, ces sillons sont très-rapprochës et plus
nombreux : au centre, on aperçoit un ombihc très-étroit, qui ressemble au trQu
d’une fine aiguille. Cet ombilic est blanc .et perforé dans l’épaisseur de la columelle •
l ’ouverture est peu oblique, arrondie à bords presque continus, épais et simples;
toute la surface extérieure est d’un rouge de corail vif sans aucune tache. Cette
petite espèce a quatre millimètres de hauteur et cinq de diamètre.
179. PHASIANELLA PULLA Payr. Cat. des Ann. et Moll. de Corse, p. 140, n." 281.
— Turbo Pullus L. Syst. nat. p .i2 33. — Gmel. p. 3589, n.° 6. — Id. Tiamlf. Anim.
sans vert. t. V II, p. 4 9, n.# 3 1. — Born, Mus. tab. 12 , fig. 17, .18. — Donov. Conch.
1.1, pl. 2 , fig. 2-6. — Dorset, Cat. pl. 14, fig. i - 3 . — Dillw. Cat. t. H, p. 822,
n.° 17. — Phasianellapulla Sow- Gen. ofshells, fig. 4. — Desh. Encyd. méth. Vers,
t.. m , p. 750, n.° 2. — Fossilis Desh. Descr. des coq. foss. des env. de Paris, t. II,
p. 265, n.° 2., pl. 5o , fig. 5 , 6, 7.
Petite espèce des plus communes dans tout l ’océan Européen et la Méditerranée.
Lamarck, à l’exemple de Linné, l’a confondue avec les Turbos, quoique
en réalité elle dépende du genre Phasianelle; elle est extrêmement variable quant m 19