Hab. Cet insecte est fort répandu pendant les mois de Juin, de Juillet, d’Àoût et
dè Septembre : ce n’est guère que vers le milieu de Juin qu’il commence à paraître,
mais alors on ne peut traverser le moindre bois sans être étourdi par ses bruyantes
stridulations. On le trouve tantôt sur le mûrier, tantôt sur le figuier et sur quelques
autres arbres; il se tient également sur'les arbrisseaux.
92 TIBICEN ORNI L. ( Cicada) Syst. nat. ed. Gmel. I , pars IV, p. 2097. n-° —
.> Fabr* ( Tèttigonia) Syst. Rhyng. p. 40, n.° 3.5. — Stoll, Gcad. tab. 22, fig. i 33.
Hab. À peu près aussi répandu que le précédent; de tous les arbres c’est l’oli-
. vier sur lequel il se tient le plus communément*^
93 TIBICEN VITREUS Br. — Âter, sericeo-subvillosus ; capite thoraceque rufo-macu-
• lads ; corpore subtus pallido, abdomiuis segmentis macula disci fusca no ta tis ; pedibus plus
minusve fuscis; alis vitreis, superiorum nervis 2 transversis ad apicem alæ infuscatis;
nervis nigris, ad basin pallidis. Feminà. Mas thorace pallidiore, abdomine immaculato,
rufo. Femora antica in utroque sexu trispinosa. — Long. 18 millim. ; lat., alis ex-
tensis, 48. — (Voyez notre Pl. X X X I , fig. 1 1 .)
D escr. Tout le corps noir en dessus, revêtu çà et là d’un duvet soyeux, doré,
plus abondant sur la tête et le corselet. La tête marquée d’un trait oblique de
chaque côté au-dessus des antennes, et d’un point en arrière sur le sillon du
milieu, de couleur rousse. Une ligne longitudinale au milieu, et de chaqiie, côté
une petite bande transversale et échancrée, de la même couleur, se remarquent
sur le premier segment du corselet^le bord postérieur de chaque côté est coloré
de roux. Le grand segment du corselet entièrement noir, avec une seule tache
rousse en arrière à l ’extrémité, sur la partie qui semble remplacer l’écuslèn.
Abdomen entièrement noir; on voit seulement un peu de roux sur l’avant-dernier
segment ; tous sont creusés dans leur' longueur d’un profond sillon interrompu
en différens endroits. Tout le corps en*dessous d’un jaune pâle; la
tarière seule brune. Une tache brune, arrondie, centrale, est posée sur tous les
segmens de l’abdomen; elle sè divise en deux sur le dernier, et se trouve séparée
par la base de la tarière. Dessous’du' côrp^ beàucôüp plus velu que le dessus.
Toutes les pattes brunes en dessus, fauVes en dessous;-les cuisses faûvës à l ’èx-
trémité : un anneau fauve se remarque à la base des quatre'",jambes postérieures
et sur le milieu dq^tarsgsde la dernière paire de pattes; les deux jambes et les
quatre tarses antérieurs sont presque eniièreftient noirâtres; les cuisses antérieures
armées de trois épine&Ailes transparentes, ayant à peu'près la consistance
et le reflet du verre; lès supérieures ont les nervures brunès, celles de la
base seulement plus„pâles, ainsi que la pôle externe; une petite tache enfumée
couvre les nervures transversales des deux cellules extérieures du bout de l’aile.
La membrane de la base de l’aile est rougeâtre , ainsi que le bord inférieur, et
terminal. Ailes inférieures également bordées d’un très-petit trait rougeâtre, et
marquées de deux taches brunes, l’une au bout de la côte externe, l’autre au
côté opposé à l’angle rentrant que forme cette aile. Femelle.
Le mâle a beaucoup plus de roux au corselet; l ’abdomen est d’un fauve roux
ou même rougeâtre, sans taches; quelquefois les pattes sont presque entièrement
fauves. Les côtés-de l’abdomen sont plus ou moins marqués de fauve roux. Les
opercules sont fauves, armés d’une épine en forme d’écaille; ils ne couvrent que
le premier segment de l’abdomen. Une nervure .longitudinale, la quatrième en
comptant celle du bord .externe de l’aile supérieure, est élargie presque dans
toute sa longueur.
Hab. Sur le figuier principalement. En Juin et Juillet.
94 TIBICEN HYALINATUS Br. — Ater, sericeo aut albicante villosus, thorace antice
fulvo maculato ; corpore subtus pallido, abdomine iàifescente, medio levigato; pedibus
fuscis partim flavidis; femoribus 2 anticis trispinolîs ; alis tenuissimis, pellucidis, sub-
irinis, superioribus immaculatis. Mais? p® Long; 18 millim. lat., alis extensis, 46.
— (Voyez notre El. X X X I, fig. 12.) -
Descr. L’insecte est noir en dessus; recouvert d’un duvet assez abondant,
tantôt jaune et tantôt Blanchâtre sur le même individu. La tête n’a de roux qu’un
petit trait oblique en dessus des antennes , et un point à son milieu en arrière. Le
premier segment du corselet est marqué d’une ligne longitudinale et d’une grande
tache latérale de chaque côté qui occupe presque toute sa surface; ces taches et
-lignes sont fauves. Extrémité scuteîlàire du dernier segment taché de roux. Les
segmens fle l’abdomen partagés en deux par une strie transversale et interrompue;
leur bord orne d’une petite frange de poils d’un jaune -doré. Dessous du corps
pâle; le ventre roux ou rougeâtre, plus lisse dans son milieu. Les pattes offrent
la même disposition dérouleurs que dans l’espèce précédente, c’es^-à-dire plus
ou moins de fauve, du brun en dessus, et un anneau fauve aux jambes des deux
dernières paires; les deux antérieures sont entièrement brunes : cuisses antérieures
armées de trois épines. Op’ercules fauves, noirs à la basé^en dehors, un peu
étroits, échancrés, en dedans, arrondis à l’aütre côté et dirigés vers l’opercule
opposé. Ils ne couvrent pas entièrement le premier segn^nt de l ’abdomen, et
sont armés d’une épine élargie en écaille, laquelle^est%oire, bordée de fauve.
Ailes parfaitement transparentes, d’une ténuité .¿extrême; et c’est même le caractère
qui distingue de suite cette espèce de là-' précédente, dont les ailes sont
épaisses et vitrées : elles n’ont qu’un très-léger reflet à peine irisé; leurs nervures
sont noires, excepté celles de la base, qui passent au fauve. Les ailes supé^