ILe S ous -o rd r e . — Passereaux Syndactyles. 1
8 Le MARTIN-PÊCHEUR COMMUN, Alcedo ispida, Linn.
9 Le GUÊPIER VULGAIRE, Merops Apiaster, Linn.
Les individus venus de Morée ne diffèrent en rien de ceux de France, d’Espagne,
d’Italie, de Sicile et même d’Afrique. C’est surtout dans les lieux marécageux
des environs de' Pylos que l’on voit les Guêpiers voler par troupes
nombreuses.
IU.e S ous -o rd r e . — Passereaux Déodactyles. *
i.° Fissirostres.
10 L’ENGOULEVENT D’EUROPE, Caprimulgus europoeus, Linn.
a.° Ténuimstres.
11 La HUPPE VULGAIRE, Upupa Epops, Linn.
Un seul individu venu de Morée a été soumis à notre examen. ¿Les parties
in fé r ieu r e s de son corps présentaient une nuance un peu différente des individus
de France, et tiraient sur le--rose.
placés en tête, d’après l’ensemble de leurs rapports naturels. C’est en effet parmi les Zygodactyles
que Se placent les Perroquets, liés, intimement ùyec les Oiseaux de proie diurnes ,-par la conformation
générale de leur bec, par la cire qui enveloppé la base de leur mandibule supérieure, par
les conditions générales de leur système nerveux et par la conformation de plusieurs parties importantes.
Ajoutons que les Touracos ont des rapports marqués avec les Oiseaux de proie nocturnés,
et que plusieurs de ceux-ci participent même au caractère général des Zygodactyles par leur doigt
externe versatile.
x. te s Syndactyles doivent venir évidemment près des Zygodactyles, auxquels ils forment une
série vraiment parallèle. Nous ajouterons qu e , d’après des considérations exposées avec soin et
dont les résultats ne seront, nous croyons mouvoir le d ire, contestés par aucun zoologiste, les
Dentirostres à doigts réunis de M. Cuvier, tels que les Euiylaimes, etc., devront être reportés
parmi les Syndactyles, dont ils ont tous les caractères essentiels.
2. Le nombre très-eonsidérable de genres qui appartiennent au troisième sous-ordre, celui des
Déodactyles, oblige de le subdiviser ep plusieurs sections, déjà admises par presque tous les auteurs.
Nous plaçons d’abord les Fissirostres, liés intimement, par les Engoulevens et les Podarges, avec les
derniers Syndactyles, ou les Euiylaimes; en second lieu, les Ténuirostresj en troisième, les Cul-
trirostres (genres Corçus, Covacias et Paradiscea de L jn n e), dont quelques especes commencent,
diaprés des observations que nous avons récemment publiées, à offrir des échancrures mandibulâires;
en quatrième, les vrais Dentirostres; enfin, les Conirostres, qu i, terminant la série des Passereaux,
commencent à revêtir qnelques-uns des caractères de l’ordre suivant, les Gallinacés, dont les derniers
Conirostres (les Alouettes) prennent même, avec le régime diététique, les formes générales,
le port , le système de coloration et jusqu’aux habitudes.
3 f&Cultrirostres.
12 Le ROLLIER VULGAIRE, Coracias Garrula, Linn.
Il est assez commun en Morée, mais difficile à tuer. Il devient très-gras en
automne, et les habitais le recherchent à cette époque comme nourriture, surtout
dans les Cyclades.
13 Le CHOUCAS, Corvus Montdula, Linn.
Cette espèce est excessivement commune en plusieurs endroits où elle n’est
point tourmentée, notamment à Tine, dans les flancs de l’immense rocher granitique
qui supporte l ’ancienne ville vénitienne d’El-Bourgo. Son abondance est
telle que ses bandes colorent quelquefois en noir de grands espaces, et que le
bruit de croassement peut prédominer sur les voix de deux hommes qui converseraient.
14 La CORNEILLE NOIRE, Corvus Cornix, Linn.
Èlle se trouve dans toute la Morée et dans les Cyclades.
15 La PIE COMMUNE, Corvus Pica, Linn.
Elle est très-répandue en Morée, et s’y montre partout avec les mêmes habitudes
que chêz'ïtous.
16 Le GEAI ORDINAIRE, Corvus glandarius, Linn.
Il est .également très-commun, surtout dans les lieux agrestes de l’Arcadie.
. On le mange dans plusieurs parties de la Grèce!
4*° Dentirostrés.
17 La PIE GRIÈCHE ROUSSE, Lanius rufus, Briss.
18 Le MERLE COMMUN, Turdus Merula, linn.
19 La GRIVE, Turdus mus ¿eus, Linn.
Ces deux espèces deviennent très-gras$gs à la fin de l’automne, et sont alors
assez recherchées comme alimens. Les paysans des environs de Navarin et de
Modon en portaient de grandes quantités.au marché, et l ’on y reconnut qu’ils
les prenaient ordinairement avec'des hameçons auxquels ils avaient attaché de
petits vers.
20 Le TRAQUET ORDINAIRE, Saxicola rubicolà, Bechst.
Les parties supérieures du plumage sont un’peu plus fo'ncées chez l’individu
de Morée que chez les individus de France, ce qui les rapproche davantage, du
Traquet Pâtre du cap de Bonne-Espérance.
21 Le TRAQUET MOTTEUX, Saxicola OEnanthe, Bechst.