nales serrées et assez profondes que forment de plus gros points enfoncés : leur
couleur et celle'du léger duvet qui les recouvre est un jaune pâle. Abdomen et
pattes finement ponctués, noirs et couverts d’un duvet grisâtre, avec les jambes
antérieures et les tarses des deux premières paires de pattes d’un jaune ferrugineux
: chaque article des autres tarses est de cette couleur à l ’extrémité.
Hab. Sur les ombellifères en Mai. Assez rare.
889 CISTELA CURVIPES Br. — Punctata, nigra; capitc profunde impresso ; antennis
basi, palpismedio, labro antice, tibiis anticis basi, femigineis ; elytris pallide testaceis,
snbabbreviatis, profunde punctato-rugosis, striis sat profundis. — Long. 9 millim.,
lat. 3y(. — (Voyez notre Pl. X L I, fig. 5.)
Descr. Tête ovalaire, assez fortement ponctuée, marquée en avant d’une
profonde impression transversale, et de trois autres plus petites en arrière de
celle-ci 5 labçe en carré transversal, un peu échancré, noir comme la tête, d’ün
jaune ferrugineux au bord antérieur seulement ; antennes noires et légèrement
velues, avec les deuxième et troisième articles de la base et la moitié du premier
ferrugineux; palpes également ferrugineux, excepté la base du premier article et
l’extrémité du dernier. Corsélet plus large que long, assez fortement ponctué,
inégal, légèrement élargi sur les côtés, noir comme la tête et couvert comme elle
d’un léger duvet blanchâtre. Ecusson triangulaire, ponctué, arrondi et lisse à
l’extrémité. Élytres un peu plus larges que le corselet,, un peu àlongées, peu
bombées, couvertes d’assez gros points enfoncés séparés par quelques rugosités
transversales, et marquées de stries assez profondes de points enfoncés de la même
grosseur que ceux des intervalles des stries : leur couleur est un brun pâle.
Dessous du corps et pattes ponctués, garnis d’un duvet grisâtre assez long : base
des jambes de la première paire de pattes et crochets des tarses ferrugineux.
Hab. Avec le précédent.
390 CISTELA NIGRITA Fabr. Syst. Eleuth. II, p. 20, n.* 20. — C. atra Oliv. Coléopt.
III, 54, p. 1 1 , n * i 5, pl. 2, 1 6, a b.
Hab. Sur des plantes basses aux environs de Tripolitza. En Juin, en assez grand
nombre.
391 CISTELA MAURA Fabr. Syst. Eleuth. II, p. 20, n.* 2 1 .— C. fusca Panz. Faim.
Germ. XXV, n.^1'9.
Hab. Sur les fleurs en Juin; moins commun que le précédent.
F A M I L L E D E S OE D È M E R I D E S .
392 OEDEMERÀ FLAVESCENS Linn. (Necydalis) Syst. nat. éd. Gmel. I, pars IV,
p ..18%^n.° 8. - r OE. simplex Fabr, Syst. Eleuth, II, p. 374, n.° Z*i~*(E.jlat>es-
cens Oliv. Encycl. méth. t. VTH, p. 448, n.° 35.
Hab. Sur les ombelliières en Mai.
393 OEDEMERA FLAVJPES Fabr. (Necydalis) Syst. Eleuth. II, p. 373 , m.6.28. —
OE. flavipesXÜbf. Encycl méth. t. VIII, p. 460, n.# 40I — OE. oerêea Ibid. Coléopt.
RI, 5o , p. 14 j n.* 18, pl. 2, fig. 18.
Hab. Avec le précédent.
394 OEDEMERA FEMORATA Br. —• Punctata, viridi-ænea; thorace inæquali, suh-
cylindrico,'postice angustato; elytris interne hiantibus; antennarum basi, tibiis externe
fémoribusque posticis, apice excèpto, flavescentibiis ; maris abdomine lateribus subtus-
que flavescente. — Long.j8 millim., lat. 2. — (Voyez notre Pl. XL I, fig. 4 et 5.)
D escr. D’un vert bronzé, peu brillant; tête verticale, finement ponctuée, un
peu enfoncée, marquée en arrière de quelques petites élévations, et à sa partie
antérieure d’une courte impression dans le mêmfe sens; les deux premiers articles
des antennes d’un jaune clair en dessous; tout..le devant de la tête d’un brun
luisant. Corselet plus long que large, presque cylindrique, étranglé vers son bord
postérieur, très-fortement impressionné en dessus, entièrement ponctué. Ecusson
en triangle alongé, pointu, à bords relevés. Élytres plus larges que le corselet,
très-rétrécies au côté intérieur, légèrement au côté extérieur, un peu renflées
à l’extrémité, couvertes de points enfoncés très-serrés et surmontées' de trois
côtes longitudinales, dont l ’intérieure est la plus courte : elles sont couvertes
d’un duvet soyeux blanchâtre, court et léger. Dessous du corps velu côrnme
le dessus. Les parties latérales extérieures des jambes ont plus ou moins de jaune,
et les cuisses postérieures, qui sont renflées, sont entièrement de cette couleur,
excepté à l’extrémité. Le mâle diffère i.° par la non-dilatation des cuisses postérieures,
qui sont cependant de la même couleur que dans la femelle ; 2.0 par les
côtés et le dessous de son abdomen, à l’extrémité seulement, qui présentent la
même couleur que les cuisses postérieures.
Hab. Avec les précédens.
F A M I L L E D E S T R A C H É L Y D E S .
395 MORDELLA PUMILA Gyll. Ins. Suee. III, p. 6o5 , n.° 2.
Hab. Sur les fleurs au mois de Mai.