254 INSECTES. COLÉOPTÈRES.
419 LYTTA DUBIÀ Oliv. (Cantharis) Coléopt. 113, 46, p. 17,5., n.* 169, pl. 1, fig. 7.
«— L. erythrocephala Panz. Faun. Genn. XLI, n.° 6. —- L. verticalis Ulig. Magas.
III, p. 172, n.° ai.
Hab. Cette espèce est assez répandue pendant le mois de Juin ; elle se trouve
courant dans les plaines et dans les forêts par toute la Morée.
LES TÉTRAMÉRÉS.
F A M I L L E D E S C U E C U L I O N I D E S . 1
420 MYCTERUS UMBÈLLATARUMa Fabr. (Bruchus) Syst. Eleuth. II, p. 396,
n.°4. — Oliv. Coléopt. V, 85,. p. 451, n.° 2, pl. 1, fig. 3.
Hab. Sur les fleurs en Juin ; aux environs de Mégalopolis ep^Arcadie.
421 BRUCHUS VARICORNIS Br. — Niger, pube sericea birtus,, maculis conspersus
albicantibus ; antennarum basi et pedibus primoribus, nisi femorum basi, pallide fer-
vugineis ; thorace transverso, brevi, crasse punctato, pos tice ad scutellum producto.
— Long. 3 J millim., lat. a.
D e s c r . Tout l ’insecte est noir, revêtu d’un duvet cendré, roussatre, couché
et assez long. Tête parsemée de points enfoncés assez-profonds, jnais écartés; les
cinq premiers articles des antennes d’un rougeâtre clair. Corselet court, transversal,
un'peu échancré en ayant, arrondi aux angles antérieurs, avancé en
arrière vers l’écusson dans un tiers de sa largeur environ, et formant la un court
prolongement carré qui est légèrement échancré : les angles ^postérieurs du corselet
sont, aigus et saillans : sa surface est fortement ponctuée et l ’on y remarque
quelques taches de poils blancs, dont deux.de chaque c^té sur le bojgd latéral,
1. Nous préférons, avec Scboenherr, le nom de Curculiónidos à ceux de R nyncophores, Ros tricornes,
BJiihocires, etc., le premier donnant mièux idée de la famille, qui n’est réellement composée
que du grand genre Curculio Linn. ; de même que les Cérambyciqg sônt les Cerambyx du même
auteur. A l’égard de cette dénomination de famille, nous rappelons ce que nous 'avons dit aux
Hétéromérés (page 187 ) ,-qu’elle n’est pour nous que la réunion^de plusieurs coupes formées au¿
dépens d’un grand genre. Ainsi, dans les Gurculionides les véritables familles seraienfformées avec
les genres Bruchus, Attclabus, Brentus, Brachycerus, Lixus, Rhynchoenus, etc. C’est c§ que-
Schoenherr a déjà fait j mais ce que nous appelons famille correspond aux divisions de cet auteur.
Le nombre trop petit des espèces de Curculionides que nous avons à présenter, nous empêche de
mentionner ces divisions : nous nous contenterons de faire suivre les genres, sans faire connaître
les coupes dans lesquelles ils viennent se placer.
2. Ce genre, quoique hètéroméré par les tarses, a trop d’affinité avec'les Anthribes pour en être,
éloigné : c’est encore une preuve de l’insuffisance du système des tarses adopté aujourd’hui, et qui
devient de plus en plus inadmissible, après avoir d’abord été si utile. 9
la première vers Te; milieu, l ’autre sur l’angle postérieur; deux autres à la hauteur
des deux premières, sur le milieu du corselet et placées en travers, et enfin
une septième, beaucoup plus grande que les autres et de forme triangulaire, sur
le prolongement postérieur. Écusson transversal, bilobe en arrière, revêtu de
poils blanchâtres. Élytres parcourues par desfcgtries longitudinales profondes,
dans lesquelles on aperçoit des points enfoncés*: les intervalles qui existent entre
les stries sont plus finement ponctués que le corselet : le duvet qui revêt les
élytres est un peu blanchâtre et forme plusieurs pë^tes taches qui ressortent
sur le fond noir des élytres, mais qui sont placées assez irrégulièrement : la suture
en particulier est bordée de semblables poils. Pygidium revêtu d’un duvet d’un
, blanc légèrement roussâtre : celui qui recouvre l’abdomen et les pattes est plus
court et un peu plus foncé. Les pattes sont noires, a l’exception des tarses, des
jambes et de l ’extrémité des cuisses de la première paire.
Hab. Communiqué par M. de Laporte.
Obs. Cette espece est assez voisine du B. variegatus Germ. Ins. Spec. nov.
p. 18 1 , n.° 3oo; mais elle en diffère essentiellement par ce qu’elle n’a de ferru-
- gineuse. que la moitié des deux pattes de devant, au lieu des deux premières
paires en entier. La présence d’une tache de poils blancs en arrière du corselet,
l’absencu de poils bruns en forme de bande sur la suture, nous paraissent l’en
distinguer suffisamment.
422 BRUCHUS CISTI Fabr. Syst. Eleuth. I l, p. 400, rif 26. — Panz. Faun. Germ. 66,
tab. 12. — Olisi Coléopt. IV, 7 9 , p. 2 2',n.° 3o , pl. 3 , fig. 3o, a b,
Hab. Sur les onibelliières au mois de Mai.
423 APION FRUMENTARIUM Fabr. (Curculio frumentarius) Syst. Eleuth. H, p. 427,
n.° 5$. — Oliv. Coïëopt. V, 81, p. 33, n.° 47, pl. 3 , fig. 47.
Hab. Sur les fleurs en Juin.
424 APION VIOLAGEUM GylleïiÈ. Ins. Suec.
Hab. Communiqué par M^'de Laporte.
425 BRACHYCERUS UNDATUS Fabr. Syst. Eleuth. H, p. 4 14 , n.° 12. — Oliv.
Coléopt. V, 82, p. 5o , n.° 1 1 .
Hab. Cet insectes est le premier que nous ayons pris sur la terre classique du
Péloponèse; i l se trouve sous les pierres dès la fin de Février aux environs de
Navarin.
426 BRACHYCERUS, OVATUS Br. — Niger, indumento vestitus ferrugineo, veluti
argilloso; capite thoraceque latepunctatis; elytris brevibus, subovatis, laxe reticulatis,