à ses couleurs, qui sont le plus souvent d’un rouge assez vif sur un fond blanc.
On connaît l ’analogue fossile de cette espèce en Sicile, aux environs de Dax et
aux environs de Paris.
480. PHASIANELLA VIEUXH Payr. loc. cit. p. 140, n.° 282, pl. 7, fig. 5 , 6.
Cette jolie Phasianelle.est bien distincte de toutes ses congénères; elle est
proportionnellement plus alongée et plus étroite qu’aucune autre; elle paraît
moins, variable que les autres espèces du même genre, cependant nous en connaissons
quatre ou cinq variétés'très-remarquables, une entre autres qui est d’un rouge
sanguin uniforme et très-foncé. Cette jolie espèce est plus rare que la précédente;
elle ne se trouve que dans la Méditerranée et n’est pas encore connue fossile.
181. LITTORINA BASTEROTI Payr. loc. cit. p. n 5 , n.° 243, pl. 5 , fig. 19, 20.
. Petite coquille très-abondante dans toute la Méditerranée et principalement
dans les eaux saumâtres. Elle îî un peu l’aspect des jeunes individus du Turbo
lilioreus de Linné; elle est d’un gris sale brunâtre avec une fascie transverse
blanchâtre sur le milieu du dernier tour.
182. SCALABIA COMMUNIS Lamk. loc. cit. t. V I, p. 228, n.® 5. - r Turbo Clathrus
L. Syst. nat. p. i 237.; -r- Gmel. p. 36o3, n.® 63, — Bonanni, Recr. pl. HI, fig. 1 1 1 .
;î, — Lister, Conch. pl. 5 88, fig. 5 i . — Plancus, De conch. min. pl. 5, fig. 7, 8. —
Gualt.Test. pl. 5 8, fig. H. — Knorr, Vergn. 1 .1, pl. 11 , fig. 5. — Fav. Conch.pl. 39,
fig.M 2 .— Penn. Zool. brit. ( 18 12 )pl. 84, fig. 2. — Born, Mus.p. 354. — Mart.
Conch. t. IV, pl. 1 53, fig. 1434. — Schroet. Einl. t. H, p. 36. — Donov. Conch. t .I,
pl. 28%^- Dorset, Cat.pl. i 5, fig. 1 1 . — Brooks, Introd. pl. 8, fig. 100. — Dillw.
Cat. t. II, p. 8A4, n.° 83- — Olivi, Zool. adriat. p. 170. — Blainv. Malac. pl. 34,
fig. 2. — Desh. Encyd. méth. Vers, t. Illy p. 9 3 1 , n.° 5. — Fossilis Brocc. Conch.
foss. subap. p. 378, n.® 24. — Payr. loc. cit. p. i 23, n.® 2 58. — Encycl. pl. 451,
fig. 3 A. B.
Coquille très-commune dans tout l’océan Indien et la Méditerranée ; son analogue
fossile se trouve en Italie, Sicile et Morée.
183. TURRITELLA LINNÆI Desh.— T. testé elongato-turritéj subulatâ, transverse
inoequaliter striaté, rufescentè flammulis fulvis ornatd ; anfractibus convexisj striis
majoribus tribus, alteris interpositis ; aperturé êvato-rotundd; labro acuto, sinuoso.
— Bonanni, Recr. part. 3 , fig. 2 3. — Turbo terebra (pars) Martini, Conch. t. IV,
pl. i 5i , fig. 1 4 1 9 .— Id. Schroet. Einl. t. H, p. 5o. Id. Gmel. p. 36o8 , n.® 81.
Id. Dillw. Cat. t. II, p. 871, n.® 13 4 .— Id. Lamk. Anim. sans vert. t. VH, p. 56 ,
n.® 2. — Id. Payr. Cat. p. 142 , n.® 283. — Fossilis Turbo terebra Brocc. Conch. foss.
subap. p. 346, n.® 3 , pl; 6,’ fig. 8,
Linné avait très-bien caractérisé le Turbo terebra et en avait donné une très-
bonne synonymie; mais après lu i, à commencer par Martini, les auteurs ont
confondu avec celle de Linné plusieurs espèces, et entre autres celle-ci. En effet,
si l’on examine les figures citées dans la synonymie des auteurs, et si on les
compare avec les individus viyans qu’elles représentent, on trouve que le Ligar
d’Adanson doit constituer une espèce particulière, et qu’il en est de même de celle
figurée par Martini (pL i 5i , fig. i 4 19 )- C’est celle-là à laquelle nous donnons le
nom de Turritella Linnoei et,qui, vivante dans la Méditerranée, se trouve fossile
en Sicile et à l’île de Rhodes; elle reste toujours beaucoup plus petite que le
T. terebra véritable, et s’en distingue au reste par ses autres caractères.
184. TURRITELLA EMBRICATA Lamk. Anim. sans vert. t. Vn, p. 5 7, n.® 3. — Turbo
imbriçatusL. Syst. nat. p. 123g. — Gualt. Test. pl. 58, fig. E. — Seba, Mus. t. III,
pl. 56, fig, 26, 3 i , 33-, 34. — Knorr, Vergn. t.V I , pl. 25, fig. 2. — Mart.Conch.
t. IV, pl. i5 ‘2, fig. 1422. — Schroet. Einl. t. H, p. 46, pl. 3 , fig. 21. -— Gmel.
p. 36o6, n.® 76.— Dillw. Cat. t. H, p.868, n.® 127. — Desh. Encycl. méth. Vers,
t. EOE, p. 11 o 1, n.® 3.
Coquille bien distincte de la précédente, qui devient toujours plus grande,
que l’on trouve quelquefois dans la Méditerranée, plus souvent dans l’océan
Indien, et dont l’analogue fossile existe en Italie et à l ’île de Rhodes.
1 8 5 . TURRITELLA ITALICA Desh.— Turbo imbricatarius Brocc. Conch. foss. subap.
t. H, p. 3y o , n.®io, pl. 6, fig. 12.
Il es; indubitable que Brocchi a commis une erreur, en donnant à cette espèce
le même nom qu’à celle que Ton rencontre aux environs de Paris. Elles sont
. totalement différentes, et sans doute Brocchi ne les avait pas comparées; car sans
cela il'n e les aurait pas confondues. Les figures de Lamarck, dans les Annales
du Muséum, celle' que nous avons donnée dans notre ouvrage des Environs de
Paris, ainsi que celle que nous venons de citer dans l’ouvrage de Brocchi, sont
suffisantes pour faire reconnaître Terreur.
186. TURRITELLA GRACILIS. — Turbo gracilis Brocc. Cònch. foss. subap. t. II,
p. 382, n.° 32, pl. 6, fig. 6. — T. testé elongato-turritéj angusta, apice acuté;
anfractibus angustis, planisj longitudinaliter et oblique plicatis ; plicis tenuibuSj
confertis ; aperturé ovatq-oblongéj subquadrangulari.
.Cette Turritelle est une petite coquille très-alongée, étroite, pointue au
sommet, composée d’un grand nombre de tours aplatis à suture superficielle et
finement crénelée ; ces tours sont chargés de petits plis longitudinaux, très-réguliers,
obliques; ceux du dernier tour s’arrêtent brusquement à la circonférence,