4 0 8 INSECTES.-— HOMOPTÊRES.
antennes jaunâtre en dedans, c’est-à-dire du côté de la tête. Celle-ci marquée en
arrière de deux taches transversales d’un jaune roux, placées le long du-bord
postérieur. Corselet légèrement élevée au milieu, marqué, ainsi que la tête, d’un
trait jaunâtre très-fin. Écusson enfoncé largement avant l’extrémité; cette dernière
partie; jaunâtre. Outre les nervures longitudinales, qui sont noirâtres, les
pseudélytres 1 sont traversées dans les intervalles par d’autres nervures plus
petites et très^nombreuses; toutes sont élevées et jaunâtres, ainsi que le bord
externe, des élytrès. Ailes inférieures obscurcies; dessous du corps pâle, noirâtre
en quelques endroits; le dernier^ segment de l’abdomen d’un brun très-foncé,
presque noir, marqué de chaque côté d’une tache d’un jaune roux presque orbi-
culaire. Pattes d’un brun roux, avec l’extrémité des cuisses noire, et celle des
jambes, au contraire, jaunâtre; tarses noirâtres, ceux de la dernière paire de
pattes très-pâles, bruns seulement au bout de chacun de leurs articles.
Hab. Au mois de Juin sur les arbres, dans les environs de Mistra.
Obs. Quoique l’un des caractères de cette tribu soit d’avoir deux ocelles, ces
organes disparaissent dans plusieurs genres, notamment dans le genre Issus.
Les Cicadelles.
85 CERCOPIS SANGUINOLENT A Fabr. Syst. Rhyng. p. 92, n.8 20. — Panz. Faun.
Germ. 33 , tab. 12.
Hab. Beaucoup moins- commun en Morée que le suivant; se trouve aussi dans
une grande partie de l’Europe.
Obs. On en trouve une variété, qui consiste en ce que la.tache de la base des
ailes supérieures est divisée en deux.
86 CERCOPIS MACTATA Germ. Magas. (Je n’en connais que des extraits manuscrits.)
Hab. Très-commun, pendant les mois d’Avril, Mai et Juin, sur un grand nombre
de plantes; habite aussi le midi de la France, mais ne se trouve point à Paris.
87 PTYELUS ANGULATUS Fabr. (Cercopis) Sy6t. Rhyng. p. 97, n.* 49. — Panz.
Faun. Germ. io3 , tab. 10.
Hab. Très-commun par tout ;v en Morée, en Italie, en France et jusques en Suède.
88 PTYELUS SPUMARIUS Fabr. (Cercopis) Syst. Rhyng. p. 95, n.* 35. —— Schæff.
Elem. tab. 42.
Hab. Espèce aussi répandue que la précédente.
-■a. Mot proposé par M. de Laporte dans un travail sur les Homoptères (Ann. de la Soc. ent. ).
89 PTYELUS BIFASCIATUS Fabr. (Cercopis) Syst. Rhyng. p. 98, n.6 57. — Panz.
Faun. Germ. 7; tab. 20;
Hab. La Morée en Mai et Juin, ainsi que la France, l’Italie, et la Suède même
d’après Fabricius.
90 EUSCELIS LINEOLATA Br. — Atra, thorace transverse temussime striato ; capite
thoraceque lineis tribus longitudinalibus et punctis nonnuUis flavis; scutello flavo,
bifasciato ; elytris vitreis, fusco variegatis; femoribus 4 anticis flavo-ârinulatis. Femina,
mas. — Long. 3 f millim.,lat. 1 f . — (Voyez notre Pl. XXXI^fig. 10.)
Descr. Ce petit insecte est noir, et sa tête Ornée de deux taches jaunâtres de
chaque côté au-dessous des yeux, de trois petites lignes longitudinales en dessus,
dont les latérales sont quelquefois interrompues, et en outre d’un petit point
de chaque côté près des lignes latérales et en dedans de ces lignes: toutes sont
de couleur jaunâtre. Corselet finement strié en travers, marqué de trois lignes
jaunes, qui sont la continuation de celles de la tête ; ses côtés marqués de deux
taches arrondies, jaunes, placées l’une au-dessus de l’autre, la supérieure ocellée,
l ’autre entière : quelquefois les lignes jaunes du corselet s’élargissent irrégulièrement,
communiquant même entre elles par quelques traits transversaux. Deux
bandes jaunes, larges, irrégulières ou sinuées, parcourent l’écusson en longueur,
et s’étendent presque entièrement sur les bords latéraux; cependant on y voit
encore un peu de noir. Pseudélytres transparentes comme de la corne très-mince
et de la même couleur, variées de petites mouchetures brunes en travers; les côtes
longitudinales et les bords bruns. Ailes%iférieures irisées, obscures. Cuisses
noires, annelées de fauve; les deux dernières noires latéralement, fauves en dessus
et en dessous : jambes antérieures pâles, les suivantes noirâtres sur les côtés :
tarses noirâtres; épines des jambes pâles. Les deux sexes ne paraissent pas différer
notablement..
Hab. Trouvé dans lesfenvirons de Sparte vers la fin de Juin,
Obs. Cette espèce ne rentre pas dans les divisions établies par MM? Le Peletier
de Saint-Fargeau et Seryille, à l’article Tettigonides de l’Encyclopédie par ordre
de matières. Je suis donc forcé d’en faire un genrq, particulier! qui sera caractérisé
par l’absence d’ocelles; je renvoie.pour les autres caractères à l ’article de l’Encyclopédie.
Les Chanteuses.
91 CICADA PLEBEIA L. Syst. nat. ed.GmelM, pars IV, p. 2097, 0.* i 5 Willd.
Entom. t. 1, p. 457, n.* 5. — La grande Cigale européenne, Stoll, Gcad. tab. 24,
fig. i 3. Femelle. — Ibid. tab. a5, fig. i 3. Mâle Tettigonia fraxini Fabr. Syst.
Rhyng. p. 40, ù.° 37.