8. SOLEN STRIGILATUS L. ' Chemn. Conch. Cab. t. VI, tab; 6, fig. 4 1 , 4 2 ._
Encycl. pl. 224,-fig. 3. — Oliv. Zool. adriat.p.97, n.® 5. — Poli, Test. pl. 12 , i3 .
— Dillw. Cat. 1.1, p. 64, n;®!^— Solecurtus strigilatusBlainv. Malac.pl. 79, fig.4.
— Lamk. Anim. sans veifo-1.; V, ^p. 4 5 5 j n.® 18.
La plupart des Solens qui ont a leur surface des stries obliques et onduleuses,
- ont été confondus avec celui-ci. On doit cependant n’y comprendre que les
coquilles vivantes, ovales-alongées,. # un rose peu foncé, à la surface desquelles
on voit des stries obliques, onduleuses et écartées; les valves sont très-bâillantes
de chaque côté, non rëtrécies dans le milieu. LW o g u e fossile de cette espèce
se rencontre abondamment non-seulement en Italie, mais encore en Sicile et
aux environs de Perpignan.
9. PANOPÆA ALDROVANDI Lamk. Anim. sans vert. t. V, p. 457, n.® 1 . Panopoea
Faujasi Mènard de la Groye, Ann. du BJiis. t.' IX, p. i 3 i . — Mya Glycimeris
Bom, Mus. tab. î^ fig. 8y — Id. Gmél. p. 8222, n.® 1-7.. — /¿/. Dillw. Cat. t. I
p. 41, n.® 1. — Jjîy'a panopoea .Brocc. Conch. subap. t. II, p .532, n.® 4:.
La coquille fossile à laquelle M. Menard de la Groye a : donné le nom de
Panopée de Faujas, n’est qu’une variété de l ’espèce actuellement vivante dans
la Méditerranée.
Cette grande coquille, qui paraît rare aujourd’hui, était autrefois extrêmement
abondante. On la rencontre 'enItalie, en Sicile, an Morée, ainsi qu’aux environs
de Perpignan; mais il ne faut pas confondre avec elle l’espèce qui se .trouve
aux environs de Bordeaux et .que l ’on distingue très-bièn par sa forme et sa
charnière. Il existe dans les -terrains tertiaires de l’Amérique Septentrionale une
espèce très-voisme de celle-ci, et qui pourrait bien être considérée comme une
variété fort tranchée.
10. CORBULA NUGLEUS Lamk. Anim. sans vert. t. V, p. 496, n.® 6. — Tellina gibba
Oliv. Zool. adriat. p. 101. — Tellina inoequivalvis Montagu, Test. p. 38, tab. 26
%• 7* — PaF* Cat. p. 5 5, n.® 36. — Tellina gibba Brocc. Conch. subap, p. 516,
' n.® i4 , pl. i2 ,fig .6 .
Cette petite Corbule vit actuellement dans les mers d’Europe; elle est commune
dans la Méditerranée. Abondamment répandue dans tous les terrains tertiaires de
1 Italie, elle parait beaucoup plus rare en Morée,, d’où nous n’en avons observé
qu’un petit nombre d’exemplaires.
11. CORBULA COSTELLATA Desh. (voy. Pl. XXïV».èg. 1 ,2 , 3 , de notre 3.®série).
C. testa omto+oblongâ, posticè lóngè rostrata, anticeóbtusd, tenui, fràgili,costellis
numerosis, radiantibus, inoequalibus ornatd; cardine angusto y sub emarginato.
. Cette petite espèce a quelque, analogie avec la Corbula rcidiolala, que l’on
rencontre aux environs de Paris; mais elle s’en distingue façilement en ce qu’elle
sè prolonge à l’extrémité postérieure en un bec étroit et pointu. Cette coquille
est ovale-transverse, obtuse antérieurement^,.Crochets sont, assez grands et
saillans; la valve droite est profonde, la gauche est plus petite* et aplatie;
toutes deux sont ornées à l’extérieur d’un -assez grand nombre de petites côtes
longitudinales, inégales, graduellement décroissantes, depuis le côté postérieur,
où sont les plus : grosses, jusqu’à l ’antérieur, où sont les plus petites : leur
écartement, suit une. progression semblable; le bord cardinal est très-étroit, la
valve supérieure présente une petite dent triangulaire aplatie, redressée. Le bord
de la valve inférieurs présente une petite échancrure qui reçoit la dent de la
valve opposée. Cette petite coquille, dont M. Lavelaine a rapporté un seul
individu, paraît fort rare. Elle a quatre millimètres de longueur et sept de large.
12. THRACIÀ PUBESCENS Leach. — Mya pubescensMontagu, Test. —r- Anatina
myalis Lamk. Anim. sans Vert, t, V, p. 4 ®4 , n.® 9. — Thrgçiâ pubescens Blainv.
Malac. p. 56 5 . — Desh. Encycl. méjh. n.® 2 ( voy. notre Pl. XVIII, fig. 1 et 2 ,
3.® série).. '
Cette coquille paraît être très-rare à l ’état vivant, et se trouve cependant aussi
bien dans la Méditerranée que dans notre océan..Nous possédons depuis plusieurs
années son analogue fossile, provenant de la Sicile, et ncms en avons trouvé un
moule parfaitement reconnaissable parmi les fossiles de la Moréè. Des fragmens
trouvés:parmi les coquilles vivantes des mers de ce même pays, nous ont déterminé^
en donner une bonne figure de l’espèce d’après un bel individu venu
dé Sicile.
13. LUTRARIA ELLLPTÎCA Lamk. Anim.'sans vert. t. V, p. 468,. n.® 2.' — Macirà
lutnaria L. — Chemn. Conch. Cab. t; VI, tab. 24,. fig. 240, 241. — Brocc. Conch.
foès. subap. t. II, p. 5 3 6 , n.® 5.'- — Penn. Brit. zool; t, IV, pl. 55, fig.'3. _
Brooke, Introd. of conch. pl. 2, fig., 20. — Dillw. Cat. 1 .1., p. 146', n.® 37.. —
. Scilla, De corporibus'marin, tab. 1 7 ,'.fig;-1:,
Coquille très-commune dans la Méditerranée et dans l’océan Européen; se
trouve aussi assez abondamment dans les terrains tertiaires - de l’Italie, de la
Sicile et de la Morée.
14. LUTRARIA ÇOTARDI Payr. Catal. des Moll. de Çdrse-, p. 28, n.®‘35 , pl. 1
■ fig. 1..
Coquille blanche,, mince, ovalaire,,appartenant à la section des Lavignons,
et que nous citons ici pour la première-fois à l’état fossile. >;