125. HIPPÜRITES SEMICOSTELLATA Desh. (voyez notre Pl. XXV I, fig. 12 ,
3. serie). H . testd elongatd, cylindraced , irregulariter injlexâ 5 à«« transvevsim
lamellosd ; supernè longitudinaliter subcostatâ.
Coquille singulière et qui parait distincte de celles du même genre décrites
ou figurées jusqu’à ce jour. Elle est alongée, conique, subcylind racée, tantôt
droite, tantôt irrégulièrement infléchie. Toute son extrémité inférieure est chargée
de lames irrégulières, plus ou moins multipliées selon les individus et assez
saillantes, tandis que l’extrémité supérieure présente constamment des côtes obtuses,
longitudinales et irrégulières. Nous ne connaissons point la valve supérieure
; 1 individu le plus grand, celui que nous avons fait représenter, a douze
centimètres de long et cinquante millimètres de diamètre au sommet.
426. SPHÆRUUTES PROBLEMATICUS Desh. (voyez notre Pl. XXIV, fig. 27,
28, 3.e série).
Nous avons rapporté aux Sphérulites, mais avec beaucoup d’incertitude, un
corps singulier qui, se trouvant empâté dans une roche très-dure, ne peut être
jugé que par diverses coupes polies, qui, malgré le soin qu’on a pris à les
faire, laissent cependant beaucoup à désirer pour la connaissance de ces fossiles.
Ils sont cylindracés, alongés, plus larges à leur sommet qu’à la base; leur
coupe longitudinale fait voir que l’intérieur était creusé d’une cavité conique,
semblable à celles des Sphérulites, dont la partie corticale a été entièrement
dénudée. Les parois de cette cavité centrale sont formées par .une suite d’anneaux
ou de lames presque égaux en épaisseur et superposés comme les accroissemens
des Sphérulites; le bord externe de ces anneaux se prolonge en un angle très-aigu,
infléchi vers la base du corps, et laissant entre eux, par leur grande régularité, de
petits espaces triangulaires, qui font exactement ressembler leur coupe longitudinale
à des dents de scie. La coupe transverse fait voir que ces corps singuliers
devaient être cylindracés et étaient pourvus vers leurs bords de deux petites
cavités latérales, à peu près semblables à celles qui se trouvent à la charnière de
certaines Sphérulites. Sans avoir la conviction entière que cette coquille appartient
aux Sphérulites, nous avons du moins quelques présomptions assez fondées
pour croire qu’elle est de la classe des Rudistes. La longueur de l ’individu coupé
longitudinalement est d’environ soixante-dix millimètres; son diamètre, en y
comprenant l’épaisseur des lames, est de vingt millimétrée
C É P H A L É S .
(Coquilles univalves.)
127. DENTALIUM SEXANGULARE Brocc. Conch. foss. subap. pl. i 5, fig. 25. —
Lamk. Anim. sans vert. t. V, p. 344, n.° 8. — Dentalium sexangulum Gmel. p. 3739,
n.°2i. — Knorr, Petrif. 1 .1, 2 .* part., pl. j . «, fig. 5 , 6. — Dentalium elephantinum
Sow. Gener. n.° 15 , fig. 2. — Desh. Encycl. méth. Vers, t. II, p. 7 5 , n.° 3. — Desh.
Monogr. du genre Dentale, pl. 3, fig. 4 , 5 , 6.
Cette espèce, que l’on confond presque toujours avec le Dentalium elephantinum
de Linné, s’en distingue cependant avec la plus grande facilité: il suffit de
voir ce que nous en disons dans notre Monographie. Elle n’est connue qu’à
l’état fossile, et elle est très-abondante en Italie, à Perpignan et en Morée.
128. DENTALIUM NOVEMCOSTATUM Lamk. Anim. sans vert. t.V, p. 344, n.° 7.
— Dentalium fasdatum Lamk. loc. cit. n.° 4. — Desh. Monogr. du genre Dentale,
n.° 12 , pl. 2 ,.fig. 11 , 12. — Payr. Cat. p. 19 , n.° 9.,
Cette Dentale vit dans presque tout l’océan Européen et particulièrement dans
la Méditerranée. Elle est fossile en Italie, en Sicile, et celle de Morée; offre une
variété dont les côtes se prolongent un peu plus vers l’ouverture.
129. DENTALIUM STRANGULATUM Desh. Monogr. du genre Dentale, n.° 39,
pl. 2, fig. 2 8. r
On avait confondu cette espèce avec le Dentalium coarctatum de Brocchi et de
Lamarck. Elle en est parfaitement distincte; elle est connue depuis long-temps à
l ’état fossile, car Scilla (L a Vana specul. pL 5 , fig. 18 ) l ’a représentée avec
beaucoup d’exactitude. Elle est fort commune en Morée.
180. DENTALIUM ENTALIS L. — Desh. Anat. et Monogr. du genre Dentale, p. 3g ,
n.° 18, pl. 1, fig. 7; pl. 2, fig. 2.
Cette espèce, très-commune dans tout l’océan Européen et la Méditerranée,
est celle dont nous avons présenté l’anatomie dans l’ouvrage que nous venons
de citer; un double-emploi a été fait par Lamarck, cet auteur ayant établi le
Dentalium tarentinum pour une variété constamment rougeâtre vers la pointe.
On la trouve à l’état fossile dans un très-grand nombre de localités, en Italie,
en Sicile, aux environs de Bordeaux et de Dax, les faluns de la Touraine, à
Valognes et quelquefois aux environs de Paris.