trans ver sis, regularibus decussatd ; auriculis suboequalibus, anticis emarginatis,
utroque latere sulcatis. — An Pectèn plebeius? Brocc. Conch. foss. subap. p. 6 77,
n.° 23, pl. 14, fig. 10..
L extrême difficulté que l’on éprouve pour distinguer avec certitude les diverses
espèces de Peignes de la Méditerranée que Lamarek a inscrites dans ses Animaux
sans vertèbres, nous met dans l’obligation de donner un nom nouveau-à une
espèce qui très-probablement a été déjà nommée.
En effet, le Pecten griseus, du moins autant qu’on peut en juger d’après les
figures de Chemnitz, pourrait bien être l’analogue vivant de celui-ci ; nous
possédons néanmoins cet analogue, que l ’on trouve assez abondamment dans
différens parages de la Méditerranée.
Cette coquille est orbiculaire, équivalve, peu convexe, mince et cassante; la
surface extérieure est pourvue de seize ou dix-sept côtes saillantes, convexes,
inégales, divisées ordinairement en deux ou trois parties par de petites stries
longitudinales, dont quelques -, unes s’enfoncent dans les intervalles des côtes.
Toute la surface est couverte d’une multitude de stries transverses, excessivement
fines, très-régulières et très-rapprochées. Les oreillettes sont presque égales; assez
larges, couvertes de stries rayonnantes. L’antérieur de la valve droite est très-
profondément échancré à la base. Le bord cardinal est droit, étroit et simple.
Cette coquille, dont nous n’avons trouvé qu’un petit nombre de valves parmi les
fossiles de la Morée, est longue de vingt-six millimètres et large de vingt-sept.
99. PECTEN PSEUDAMUSIUM Chemn. (voyez notre Pl. XXII, fig. 9, 10*, 1 1 ,
3. série). P . testa suborbiculatâ, supernè angustâ, depressissimâ, suboequivalvi,
tricostatd et longitudinalitersulcata ; sulcis puncticulatis ; auriculis brevibus, suboe-
qualibus. — An Pecten pseudamusium? Chemn. Conch. Cab. pl. 63, fig. 601, 602.
— Ostrea hybridaGmel. p. 33 18 , n | 10. — Schroet. Einl. t. III, p. 3 24, n.° 5 .
Il est bien à présumer que l’espèce que nous allons décrire est l ’analogue
fossile du Pecten pseudamusium deJChemnitz, et la figure de cet ouvragé étant
trop mauvaise pour faire une comparaison exacte, nous ne la citons qu’avec
doute. Ce qui est certain, c’est que l’analogue vivant de cette espèce existe
dans plusieurs collections, et i l provient, à ce qu’il paraît, de la Méditerranée
et de l ’océan des Indes.
Ce Peigne se reconnaît a sa forme arrondie, à ses valves minces, fragiles,
inégales et très-déprimées. La valve droite est la plus profonde; elle est pourvue,
ainsi que l’autre, de trois larges côtes arrondies et peu saillantes, qui, en aboutissant
sur les bords, les rendent onduleux : outre ces côtes, la surface extérieure
est ornée de sillons longitudinaux très-réguliers, aigus à leur sommet, qui
produisent sur les bords un. grand nombre de petites dentelures. Si on les examine
avec une forte loupe, on les voit découpées transversalement par un
grand nombre de petites lignes finement ponctuées et fort régulières. Cette
structure ne se remarque dans aucune des espèces voisines de celle-ci, et que
l ’on pourrait confondre avec elle. Les bords des valves sont très-finement crénelés
, les oreillettes sont presque. égales et chargées de petites côtes rayonnantes.
Le bord cardinal est très-court et présente sur chaque valve une fossette
médiane triangulaire, et de chaque côté quelques rides transverses. La longueur
de cette espèce est de trente-huit millimètres et sa largeur de trente-six.
100. PECTEN SQUAMTJLÒSUS Desh. (voyez notre Pl. X X I , fig! 7, 8, 9, 10, 11,
3.° série). P . testd ovatd, longitudinali, ténuissimd, depressd, longitudinaliter et
tenuè sulcatâ; sulcis inoequalïbus, eleganter squamulosis ; squamulis brevibus; auriculis
inoequalibus, anticis majoribus.
Ce Peigne, par sa forme, a de la ressemblance avec le Pecten ornaius de
Lamarek; mais i l en diffère d’une manière notable, et une de nos figures est
destinée par son grossissement à en foire voir les différences.
Celte coquille est ovalaire, oblongue, longitudinale, équivalve, très-mince et
très-fragile. Sa surface extérieure est chargée d’un très-grand nombre de petits
sillons longitudinaux, rayonnans’, inégaux, couverts de petites écailles courtes
subimbriquées. Les sillons ne sònt point disposés d’une manière constante, les
uns par rapport aux autres, c’est-à-dire que les plus petits ne sont pas, en
nombre et en grosseur, disposés de la même manière entre les plus grands. Les
oreillettes sont très-inégales; celles postérieures sont très-courtes et obliquement
tronquées ; les antérieures sont triangulaires, et celle de la valve droite
est très-profondément échancrée à la base. La charnière est droite; de chaque
côté d’une fossette triangulaire, elle est pourvue dé deux petits plis très-inégaux
et transverses. Cette petite co quille,: fort rare à ce qu’il paraît, a vingt-six millimètres
de longueur et vingt et un de largeur.
101. PECTEN FLABELLIFORMIS Brocc. (voy. notre Pl. X X , fig. 1, 2 , 3.° série).
P , testd magnd, orbiculatâ, tenui, fragili, depressâ, inoequivalvi; auriculis brevis-
simis., latis ; costei lis radiantibus, depressissitnis, intàs angustis, bifidis. — Ostrea
fabellformis-Brocc. Conch. foss. subap. p. 5 8.0, n.°,2 8. s
D’après la description que donne Brocchi du Peigne flabelliforme, il est bien
à présumer que celui-ci est le même. Cette espèce est facilement reconnaissable,
elle est inéquivalve, très-mince, aplatie, et ressemble à quelques égards au Pecten
pleuronectes. Elle est arrondie, ses oreillettes sont très-courtes, presque égales;
la surface extérieure de chaque valve présente un assez grand nombre de côtes