assez commune dans la Méditerranée, et il existe en Italie une espèce fossile qui
a avec elle beaucoup d’analogie.
357. MITRA CORNEA Lamk. loc. cit. n.® 40. — Payr. loc. cit. n.® 33.
Si cette espèce doit être conservée, elle est plus rare que celle qui précède.
Nous croyons, d’après ce que nous venons de dire, qu’on peut la regarder
comme une simple variété de la Mitra lutescens.
358. MITRA DEFRANGII Payr. loc. cit. n." 2 3? , pl. 8, fig. 22.
Coquille assez commune et que l’on reconnaît à ses plis longitudinaux et à la
ligne jaunâtre qui est au sommet des tours de spire; les plis de la columelle sont
blancs et d’une forme particulière.
359. MITRA SAVIGNYI Payr. loc. cit. n.® 334, pl. 8, fig. 23, 24, 2 5.
Petite espèce subfusiforme, très-facile à reconnaître par la zone de petites
tacbes oblongues que l’on voit sur le milieu des tours et à la partie supérieure
du dernier. Cette petite espèce est assez rare et n’est point encore connue à
l’ étàt fossile.
360. VOLVARIA MILLIACEA Lamk. Anim. sans vert. t. VII, p. 364, n.® 5 . Payr.
Cat. des Ann. et Moll. de Corse, p. i;68, n.® 337, .pl. 8, fig. 28, 29.
Très-petite coquille d’un blanc jaunâtre, transparente, ayant cinq plis à sa
columelle et présentant, lorsqu’elle est adulte, un bord droit, épais et obtus,
semblable à celui des Marginelles, et non mince et tranchant comme celui des
Valvaires. D’après ce caractère, qui est le seul distinctif des deux genres que nous
citons, cette -coquille doit faire partie du genre Marginelle.
361. CYPRÆA COCCINELLA Lamk. Anim. sans vert. t. V II, p. 404, n.® 66.— Encycl.
pl. 356, fig. 1, B. — Payr; Cat. des Ann. et Moll. de Corse, p, 17c«n,® 344.
On distingue cette Porcelaine du Cyprcea pediculus, parce qu’elle n’â pas de
sillon dorsal; elle présente quelques variétés de couleurs qui passent du rose
brunâtre au rose pur. Elle est vivante dans l’Océan européen et fossile en Italie.
362. CYPRÆA RUFA Lamk. loc.. cit. n.® 28. ^E n cy c l. p. 353, fig. 1 .— Cjproea
porcellus Brocc. Conch. foss. subap. pl. 2, fig. 2.
Pour cette espèce, Brocchi a fait, comme beaucoup d’autres, c’est-à-dire,
n’ayant point connu son analogue vivant, il lui a imposé un nom qui ne
doit pas lui être conservé; nous sommes d’autant plus convaincu que la Porcelaine
fossile est l’analogue de la vivante, que nous en avons vu qui avaient
conservé des restes de coloration; mais avant cela nous étions persuadé de leur
parfaite analogie, car leurs formes extérieures, surtout celle de l’ouverture et de
ses divers accidens, sont parfaitement semblables dans les individus vivans et
fossiles.