227. HELIX VERMICTJLATA Mull. — Lamk. loc. cit. n,.0 x o. — Drap. loc. cit. pl. 6,
fig. 7, 8. — Fér. loc. cit. pl. 37, et pl. 3 g 'A , fig. 5 , 6.
Celle-ci est comme YAlgira; on la rencontre principalement dans le midi de
l’Europe, et surtout dans le bassin méditerranéen; on la trouve aussi bien en
Espagne qu’en France, en Italie, en Sicile, en Morée, dans.la Turquie d’Europe
et sur toute la cote d’Afrique. Dans quelques localités on la trouve fossile dans
les brèches osseuses.
228. HELIX POMATIA L. Syst. nat. p. 1244. — Lamk. loc. cit. n.° 8. — Drap. loc. cit.
pl. 3, fig. 20. —> Fér. loc. cit. pl. 21, et pl. 24, fig. 2.
Grosse coquille globuleuse qui est très-abondante dans toute l’Europe, depuis
la Pologne jusqu’en Espagne, et depuis l ’Espagne jusqu’à Constantinople, en
embrassant tout le pourtour de la Méditerranée.
229. HELIX CINCTA Mull. — Fér. loc. çit. pl. 20, fig. 8; pl. 24, fig. 1. — Midi.
Compl* de Drap. p. 17, n.® 2 2 , pl. 14 , fig. 2.
Cette espèce fut dabord,apportée par Olivier, qui la rencontra en grande
abondance dans toute la Syrie. Depuis elle a été «observée dans la Turquie
d’Europe, en Morée, en Sicile, en Italie, aux environs d’Alger et dans le midi
de la France, où elle est très-rare à ce qu’il paraît; elle est très-voisine de
Y Hélix melanostoma, .qui en est peut-être une variété constante, produite par le
climat.
230. HELIX OLlVETORUM Gmel. p. 363g , n.° 170. — Lamk. loc• cit. n.° 37. —
Drap. loc. cit. pl. 1 3 , fig. 8 , g.
Espèce que l’on ne rencontre que dans les parties méridionales de l’Europe,
et son nom indique qu’elle habite les mêmes lieux que les Oliviers. Les individus
qui viennent de la Morée sont pour la taille et la couleur semblables à
ceux de France.
231. HELIX INCARNATA Mull. — Lamk. loc. cit. n.° 94. — Drap. loc. cit. pl. 6, fig. 3o.
Jolie espèce mince et transparente, facile à reconnaître à son bord roux ou
pourpré; on la trouve particulièrement dans les forêts des parties méridionales
de l’Europe.
232. HELIX LUCORUM Mull. — Helixmufata Lamk. loc. cit. n.” 7. — Hélix castanea
Oliv. Voy. au levant, pl. 17, fig. 1. A. B. — Fér. Hist. des Moll. pl. 21.
Il n’est pas douteux que Y Hélix mulata est la même que Y Hélix lucorum
de Muller et de M. de Férussac.
Il convient donc d’adopter le nom du zoologiste allemand, puisqu’il a été le
premier donné. Cette Hélice ne semble être qu’une variété constante de Y Hélix
pomatia; lorsque l ’on compare en effet ces deux espèces, on reconnaît entre elles
une si grande analogie, que l’on ne peut se défendre d’adopter l ’opinion de
Lamarck, qui pense qu’elles dépendent d’un même type ; il serait facile de
s’assurer de la justesse de cette opinion en cherchant à faire accoupler des individus
de l ’une et de l ’autre espèce. Ce qui est assez remarquable et ce qu’on doit
prendre en considération,.c’est que Y Hélix pomatia, telle qu’elle se trouve en
France, se rencontre en Morée avec celle dont nous nous occupons en ce
moment.
233. HELIX CARTHUSIANELLA Drap. loc. cit. pl. 6, fig. 3 i , 32. — Lamk. loc. cit.
n.° 71.
Petite espèce déprimée, très-commune en France, en Italie, Sicile et Morée;
elle vit dans les prairies.
234. HELIX PELTITA Fér. loc. cit. pl. 69, fig. 3.
Cette espèce a été nommée pour la première fois dans l’une des six livraisons
que M. de Férussac vient de faire paraître, faisant suite à son Traité général des
mollusques terrestres et fluviatiles. La figure qu’i l , en donne ne laisse rien à
désirer sur les caractères de cette espèce, et nous y renvoyons. Cette espèce a
des rapports avec Y Hélix planospira; mais elle est toujours plus petite, plus
globuleuse; son ombilic est proportionnellement moins ouvert; les bords de
l’ouverture finissent, dans l’état adulte, par se réunir comme dans les Cyclos-
tomes; elle est couverte d’un épiderme rugueux, duquel naissent des poils courts
et rudes, disposés assez régulièrement en quinconce. Cette espèce paraît particulière
à la Morée; nous n’en avons jamais vu dans d’autres localités.
235. HELIX STRIATA Drap. loc. cit. pl. 6, fig. 18 -2 1 . — Lamk. loc. cit. n.° i o 3.
Espèce très-variable et très-abondante dans toute l’Europe; le plus souvent
elle est subplanorbulaire; quelquefois la spire s’élève, ce qui donne à l ’espèce
quelque ressemblance avec Y Hélix variabilis ; mais on la distingue toujours par
la forme de l’ouverture, par les stries dont la surface est chargée, et par une
coloration assez variable, mais qui lui est particulière.
236. HELIX PLANOSPIRA Lamk. loc. cit. n.° 48. — Hélix zonata Fér. loc. cit. pl. 68
fig. 6 et. 10..
Il est bien à présumer que Y Hélix setosa de Ziegler et de Férussac, pl. 69 A,
fig. 5 , ainsi que Y Hélix Lefeburiana de Férussac, ne sont que des variétés de
Y Hélix planospira de Lamarck. Nous leur trouvons en effet la même coloration,
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