aperturd angustdj cotumeîlâ supernè uniplicatd, ad basim ru go s a-, margine jdextro
nieras s ato, intus plicato• — d.n Buccinum d'Orbignyi ? Payr. Cat. des Ann. et Moll.
de Corse, pl. 8, fig. 4, .5, 6.
Il est bien à présumer que le Buccin vivant, décrit par M. Payraudeau sous
le nom de Buccinum dOrbignyi, n’est qu’une variété de celui que nous avons
fait figurer et que nous allons décrire. La principale différence consiste en ce
que les individus vivans sont toujours.plus petits, que le dernier tour est proportionnellement
plus court, et que les stries transvèrses sont plus fines et multipliées.
Le Buccinum costaium est oblong, peu ventru, atténué à ses extrémités;
sa spire est a peu près aussi longue que le dernier tour; on y compte sept à
huit tours convexes, a suture très-fine et onduleuse; ces tours sont pourvus
de côtes longitudinales, très - régulières, traversées par des sillons transverses
assez saillans, divisés par deux stries en trois parties inégales; ces sillons sont
égaux, suhtranchans, et l ’on voit, dans les intervalles qui les séparent un réseau
très-fin, produit par l’entrecroisement de stries longitudinales; l ’ouverture est
alongée, étroite; la columelle est arrondie; le bord gauche qui la suit se relève
un peu au-dessus d une très-petite fente ombilicale; à l ’extrémité, de la columelle
on remarque quelques plis transverses, qui pourraient faire prendre cette coquille
pour une Mitre ou une Turbinelle, si on ne s’apercevait qu’ils ne se prolongent
pas; le bord droit est assez épais en dedans, et il est muni de gros plis transverses,
dont les deux derniers, placés à son sommet, forment entre eux une
petite gouttière décurrente. Les plus grands individus de cette espèce ont vingt-
huit millimètres de long et treize dé large.
342. BUCCINUM CÀLMELH Payr. loc. cit. p. 160, n.° 3a3, pl. 8, fig. 7, 8, 9.
Coquille très-commune dans toute la Méditerranée, ordinairement lisse, brune,
avec deux fascies noirâtres sur le dernier tour; il en existe plusieurs variétés
remarquables; 1 une d elles présente des côtes longitudinales plus ou moins multipliées,
en conservant cependant la même coloration, les mêmes caractères de
l ’ouverture. M. Payraudeau a cru pouvoir réunir à cette espèce celle nommée
Buccinum dermesloidcum par Lamarck. Nous croyons qu’elle peut en être séparée.
343. BUCCINUM DERMESTOIDEUM Lamk. Anim. sans vert. n.° 47 (voyez notre
Pl. X IX , fig. 4 9, 5o , 5 ï).
Nous donnons ici la figure de cette espèce qui nous paraît avoir des caractères
suffisans pour la distinguer de la précédente; non-seulement elle est plus petite,
mais encore elle a une coloration qui lui est propre; elle est ovale-pointue; sa
spire est presque aussi longue que le dernier tour; elle est parfaitement lisse;
MOLLUSQUES. 1 9 9
les sutures sont simples, et immédiatement au-dessous on voit une rangée de
petites taches blanchâtres, irrégulières, alternant avec d’autres brunes ou d’un
fauve clair; au-dessous de ces taches on voit une ligne brun foncé qui partage
chaque tour en deux parties inégales ; le dernier tour est pourvu de deux lignes
brunes, semblables à la première. L’ouverture est petite, ovalaire; le bord gauche
est brunâtre; le bord droit est blanc, fiiiement dentelé à l’intérieur: ce bord est
fort épaissi, surtout dans les vieux individus. Il existe une variété dans laquelle le
dernier tour présente trois fascies brunes, transverses. Cette espèce est presque
aussi commune que la précédente dans toute la Méditerranée.
344. BUCCINUM MACULOSUM Lamk. loc. cit. n.° 19. — Encycl. pl. 400, fig. 7. —
Payr. loc. cit. n.° 3 1 7 , pl. 7, fig. 2 1 , 22.
Cette coquille, ovale-oblongue, vue par le dos, a quelque apparence de la
Colombelle étoilée: quelques personnes ont cru que cette espèce appartenait
au genre Pourpre, mais l’animal et son opercule ne laissent aucun doute: c’est
un véritable Buccin; son analogue fossile est commun en Sicile.
345. BUCCINUM LACEPEDH Payr. loc. cit. n.° 3 2 5 , pl. 8 , fig. 1 3 , 14 .
Petite coquille brune, ayant quelques rapports avec le Buccinum ascagnas
de Bruguièré; elle a également beaucoup de rapports avec le Buccinum angu-
latum de Brocchi, mais elle ne peut se confondre avec lui. Elle est assez rare
dans la Méditerranée.
346. BUCCINUM CUVIERI Payr. loc. cit. n.° 32 7 , pl. 8 , fig. 1 7 , 18.
Petite coquille assez élégante et fort commune dans toute la Méditerranée; la
figure et la description de M. Payraudeau sont fort exactes : son analogue fossile
•n’est pas encore connu.
347. BUCCINUM ASCAGNAS Brug. Encycl. p. 2 7 5 , n.® 42. — Buccinum macula
Moutagu, Test. brit. p. 2 4 1 , pl. 8 , fig. 4. — Payr. loc. cit. n.° 3 1 8 , pl. 7, fig. 2 3 ,2 4 .
Coquille des plus commune dans la Méditerranée, à laquelle nous restituons
le nom que Bruguièré lui a donné le premier; la description que cet auteur en
a donnée', ainsi que celle de M. Payraudeau, rendent maintenant cette espèce
très-facile à distinguer.
348. BUCCINUM GERVILLII Desh» — Mitra Gervillii Payr. loc. cit. p. i 65, n.° 332,
pl. 8, fig. 21 .
M. Payraudeau, trompé par une fausse apparence de plis columellaires sur
cette coquille, l’a décrite comme une Mitre, quoiqu’en réalité elle appartienne