on en voit une cinquième, puis, une sixième en lunule au bout de la suture, et
deux sur le disque de l’élytre, dont la première, longitudinale, unjseu avant le
milieu, et la deuxième, petiteet divisée en deux; un peu au-dessous de ce même
milieu, ce qui fait en tout huit taches : deux grandes taches triangulaires de
même couleur couvrent le pygidium. Dessous du corps et pattes garnis de poils
serrés et blanchâtres.
Hab. Au mois de Juin sur les Graminées. Cette espèce, prise aux environs de
Mistra, n’y était pas très-commune.
327 CETONIA PILOSA Br. — Atra, nitida, rufo-hirta; clypeo emarginato; thorace
crebre punctato, linea media longitudinali et punctis 4 levibus, elevatis; elytris costis
2 longitudinalibus; maculis pluribus albicantibus. Long. i 3 millim., lat. 8.
D e s c r . Entièrement noire ; tête fortement ponctuée ; chaperon sans rebord,
fortement échancré. Corselet un peu moins long que largê| légèrement échancré
en avant, arrondi et élargi latéralement, bisinué au bord postérieur, fortement
ponctué, un peu convexe, surmonté d’une carène longitudinale à son milieu,
et de chaque côté de cette carène de deux petits tubercules lisses, placés transversalement
sur une même ligne : la ponctuation est plus fine et plus serrée sur
le disque que sur les bords ; la tête et le corselet soijt couverts d’un duvet jaune
très-épais. Ecusson en triangle alongé, d’un noir luisant et ponctué sur les bords,
lisse au milieu et a l’extrémité. Élytres plus larges que le corsélèt, rétrécies en
arrière de l’angle de la base et un peu plus étroites encore à l’extrémité ; la
suture n’atteint pas tout-à-fait le bout des élytres : ïa surface de celles-ci présente
deux côtes longitudinales , sur chacune desquelles se trouvent deux rangées
de petits points enfoncés; dans les intervalles de ces deux côtes sont quelques
stries peu régulières et des points enfoncés de forme Variable; quelques
taches blanches, différentes dans les individus pour la grosseur et la position,
soqt répandues, sur les élytres, qui sont velues, mais un peu moins que le corselet.
Dessous du corps et pattes d’un noir luisant et garnis d’un duvet blanchâtre.
Hab. Très-commun sur les Carduacées en Mai et Juin.
Obs. Dans quelques individus tous les poils sont blanchâtres; les côtes des
élytres sont quelquefois peu marquées.
328 CETONIA HIRTA Fabr. Syst. Eleuth. H, p. i 5 5 , n.* 100.— Oliv. Coléopt. I , 6,
p. 52, n.° 63, pl. 6, fig. 36, a b.
Hab. Avec le précédent, mais moins commun.
329 CETONIA STICTICA Fabr. Syst. Eleuth. II, p. i 55, n.° 102. — Oliv. Coléopt.
I , 6, p. 53 , n.# 64, pl. 7, fig.'57.
Hab. Commun sur les Chardons pendant le courant de Juin.
330 CETONIA ALBELLA Pall. Iter I , app. p. 462. — Idem, Icon. p. 17, n.° 18 ,
tab. A, fig. 18.
Hab. Se trouve avec le précédent; mais il est plus rare.
Les Lucanides.
331 LUCANUS CERVUS Fabr. Syst. Eleuth. II, p. 248, n.° 3. — Oliv. Coléopt. I , 1,
p. 9 , n.° 2, ph 1 , fig; 1. a - d , mâle; fig. f , femelle.
Hab. Nous n’avons trouvé qu’une fois cette espèce, le mâle à Carithène; la femelle
dans la forêt de Koubeh.
LES HÉTÉROMÉRÉS.
Cette section de l’ordre des Coléoptères est divisée par M. Latreille en quatre*
grandes familles, les Mélasomes, les Taxicomes, les Sténélytres et les Traehélides.
La première famille présente un caractère qui ne se retrouve plus dans les suivantes
et qui peut servir à grouper dans deux divisions tous les Hétéromérés; c’est
la présence d’un petit crochet au lobe intéme des mâchoires. Ce caractère isole ce
que M. Latreille nomme sa famille des Mélasomes; division nombreuse, dans laquelle
nous proposerons quelques changement, dans le but de la rendre, s’il est possible,
d’une étude plus facile.
Nous avertirons d’abord que nous n’envisageons pas les familles comme notre
plus.célèbre Entomologiste; ce mot, pour nous, représente la dernière division
ou le dernier groupement qu’il soit possible d’établir avant d’arriver aux genres.
Une famille n’est, dans ce cas, que la réunion de plusieurs genres très-voisins, que
l ’on ne saurait laisser dans une coupe, perdus au milieu de plusieurs autres avec
lesquels ils ont souvent peu de rapports; la famille n’est autre chose dans ce cas
qu’un genre naturel, parmi lequel nous sommes forcés, pour la facilité de l’étude,
d’établir des subdivisions. Ces subdivisions sont des genres que l ’on peut comparer
à des individus dans notre état social, individus qui participent tous à un même
caractère, celui de descendre des mêmes ancêtres. Parmi nous, en effet, la famille
est moins nombreuse que la tribu, la tribu moins nombreuse.que la nation, etc.;
pourquoi n’en serait-il pas de même en histoire naturelle? Une tribu est toujours
composée de plusieurs familles, et la famille ne renferme jamais plusieurs tribus,
puisqu’elle n’en est elle-même qu’une partie. D’après ces idées, on doit procéder
ainsi : plusieurs espèces présentant des caractères communs, se rapporteront au
genre, comme cela a eu lieu jusqu’ic i; plusieurs genres qui auront beaucoup de
rapports entre eux, constitueront une famille; Cette famille pourra avec d’autres
former une tribu, et ainsi de suite, quels que soient les noms que l ’on donne aux
divisions plus élevées.