bons caractères, et comme elle n’a pas encore été bien figurée, il est difficile d’en
établir la synonymie correctement C’est elle qui, trouvée à l’état fossile ;en Sicile
et aux environs de Montpellier, a été nommée Haliotis Philibertipar M. Marcel
de Serres.
149. SILIQUARIA AWGUINA Lamk. Anim. sans vert. t.Y j p. 337jH.° i . — Serpula
anguinaL. Syst.nal. p. 1267. — Boni, Mus. pl. 2-8, fig. r 5. — Gmel. p. 3743,
n.” 1 5 (varietatibus exclusis, gpio^rmsi/ue-pluribus). — Schroet. EdI. t. II, p. 5 5 2
(synonym. plur. exçl.). — Bonanni, Recr. part. I, fig, 20 D. — Poli, Test, t III,
pl. 57, fig. 21. — ïa v. Conch.,pl. 6^ 'Sg. 61. — Davila, Cat. pl. 4, ig . E — Dillw.
Cat. t. II, p. 1080, — Desh. Encyd. méth. Vers, t. RI, p. g 5r , n.° 1. —
Fossilis Guettard, Mém. de I’Acad. 17 6 0 ,pl. 3 , fig. 3. — Brocc. Conch. foss.subap.
t* H, p. 2 65, n.° 1 (syn. excl.).
Coquille fort singulière, habitée par un véritable mollusque, appartenant à
une famille particulière dans laquelle les vermets viennent se placer naturellement
Cette Siliquaire vit dans la Méditerranée, dans l’océan Indien, et se
trouve fossile en Italie, dans les terrains tertiaires de l’île de Rhodes, ainsi qu’à
Dax et dans les fàluns de la Touraine.
150. VERMETUS ARENARIUS Desh. — Serpula arenaria L. Syst. nat. p. 12 6 6 ._
Lamk. Anim. sans vert. t. Y , p. 3 6.7, n.° 26. — Schroet. Ëinl. t. H, p. 55 o. — Gmel.
p. 3743, n.° 14. — Gualt. Ind. pl. 10, fig. L. — Dillw. Cat. t. II, p. 1078, n.” 24.
Martini, Conch. 1 .1, tab. 3 , fig. 19 B. C. — Bonanni,-Recr. part I, fig. 2 0 C.
On distingue les Vermets dès Serpules par un caractère qu’il est assez facile
de trouver dans tous les individus; c’est que le tube plus ou moins régulier,
qui constitue la coquille, est toujours cloisonné à son extrémité postérieure,
tandis que dans les véritables Serpules le tube est toujours ouvert dans toute
sa longueur.
Un autre caractère distinctif, lorsque l’on peut l’observer, c’est que les Vermets
sont pourvus d’un opercule corné, semblable ou du moins analogue à
celui d’autres mollusques, ét tout-à-fait différent de celui des Serpules. Ce qui
nous détermine a placer le Serpula arenaria de Linné parmi les Vermets, c’est
q u il est constamment cloisonné à son extrémité postérieure. Cette coquille,
contournée très-irrégulièrement en paquet plus ou moins gros, vit actuellement
dans les parties chaudes de la Méditerranée et dans l’océan Indien, et elle est
répandue à l’état fossile dans un grand nombre de localités en Italie, en Sicile,
en Morée, à Perpignan, aux environs de Dax, dans les faluns de la Touraine,
et même à la Guadeloupe.
MOLLUSQUES. \ 5 7
151. SOLARIUM PSEUDOPERSPECTIVUM. Brocc. Conch. foss. subap. pl. 5 , fig.
18 A. B. — Desh.Encycl. méth. Vers, t. H, p. 160, n.° 1 o. jjâ,
Très-belle espèce de Cadran, que l’on connût d’abord à l’état fossile, et dont
l’analogue vivant, très^rare jusqu’à présent à ce qu’il paraîtra été trouvé dans les
mers de Sicile. Le type vivant de cette espèce est une coquille d’un beau blanc.
Fossile, elle se rencontre en Italie, à Perpignan, en Sicile et en Morée. -
152. TROCHUS MAGUS L. Syst. nat. p. 1228. — Bonanni, Recr. pl. 3 , fig. 170. —
Lister, Conch. pl. 641, fig. 32. — Gualt. Ind. pl. 62, fig. L. — Argenv. Conch. pl. 8,
fig. S. — Pennant, Zool. brit. 18 12 , t. IV, pL 83, fig. 4. — Born, Mus. p. 33o.
— Chemn. Conch. t. V, pl. 17 1, fig. 1 656 - i 65^, et t.XI, pL 196, fig. 18 36,18 3 7 .
— Gève, Conch. pl. 12 , fig. 8.5, 96. — Schroet. Einl. 1 .1, p. 655. — Gmel.p. 3567,
n.° 7. ~ Fav. Conch- pl.*8, fig. I 4. — Donov. Conch. 1 .1, pl. 8, fig. 1. — Dorset,
Cat.pl. 16 , fig. x.-— Dillw. Cat. t. II,. p. 774 , n.° 34. — Lamk. Anim. sans vert,
t.VU, p. i 5 , n.° 2 1 .— Poli, Test. t. III, pl. 52, fig. 6 B. — Desh-Encycl. méth.
Vers, t .m , p. 107 i,'n.° 7. — Payr. Cat. p. 123 , n.° 260. — FossiUs Brocc. Conch.
foss. subap. t. II, p.- 355, n.°9.
Très-commune dans tout l ’océan Européen, cette coquille se trouve aussi au
Sénégal; vivante, elle est très-variablé; fossile, elle ne l’est pas moins, et les individus
de Morée présentent une des. variétés les plus remarquables. La coquille
est ornée au dehors de stries transverses, fort régulières, et ses tours de spire
sont couronnés d’une seule série de tubercules rapprochés, oblongs, un peu
obliques. Si l’on n’avait une liaison entre cette variété et. le type le plus connu
de l ’espèce, on la prendrait facilement pour une espèce bien distincte.
153. TROCHUS FERMONII Payr. Cat. des Ann. et Moll, de Corse, pl. 6, fig. 11,-12.
Cette espèce, comme la précédente, se trouve dans la Méditerranée et n’avait
pas encore été signalée à l’état fossile. Elle provient de l’île de Rhodes.
154. TROCHUS PATULUS Broçc. Conch. foss. subap. pl. 5 , fig. 19 A. B. —■ Knorr,
Test. dilüY. t. n , pl.'B. VI fig. 19. — Baster. Foss. de Bordeaux, p. 3 3 , n.° 2.
Coquille très-commune dans une grande partie des terrains tertiaires; elle
est dans toute l’Italie, en Sicile, en Morée, en Piémont, à Perpignan, très-commune
aux environs de Bordeaux et de Dax; on la trouve également dans les
faluns de la.Touraine, aux environs de Vienne en Autriche, et jusqu’en Podolie
et en Volhinie. On ne la connaît pas aux environs de Paris.
155. TROCHUS CINGULATUS Brocc. loc. cit. pl. i 5 , fig. 5 A.B. — Poli, Test. t. HI,
pl, 52, fig. 3.
III.1 18