Fort jolie coquille, que l’on ne connaissait que fossile et dont nous possédons
l’analogue vivant. Elle est bien reconnaissable à ses stries fines, transverses
et chargées de petites granulations fort élégantes; sur les individus vivans ces
granulations sont rougeâtres sur un fond blanc.
156. TROCHUS CONCHYLIOPHORUS Born, Mus. pl. 12 , fig. 21, 22. — Chemn.
Conch. t. V, pl. 1 7 2 , fig. 1688 à 16.99. — Gmel'p. 3584, n.°-1 10 .— Schroet. Einl.
1.1, p. 7144 — Fav.-Conch. pb 12 , fig. Ç 1, C 2. — Davila, Cat. 1 .1, pl. 6, fig. M.
— Dillw. Cat. t. H , p. 787, n.° 6.9«.-*- Trochus agglutinans Lamk. Anim. sans vert,
t. VU, p. 14 , n.° 18. — Desh.vEncyd. méthod. Vers, t. HI, p. 1069, n.° 4. —
Fossilis Brocc. Conch. foss, subap* t* H, p. 358, n,® 1 3. — Desh. Descr. des coq.
foss. des env. de Paris, t. H, p. 242, n.° 17, pl. 3 i , fig. 1, 2.
Cette espèce est le véritable analogue du Troc/tus conchyliophorus, dont
Born a donné une très-bonne figure. U n a assez ordinairement confondu avec
cette espèce toutes celles qui, comme elle, ont la singulière propriété d’attacher
à leur coquille des corps étrangers,, et principalement des fragmens de coquilles
à l’état fossile. Cette espèce se trouve aux environs de Paris, en Italie, en Sicile
et à l’île de Rhodes.
157. TROCHUS OBSCURUS Desh. (voy. notre Pl. XXIV, fig. 9 , 1 0 , 1 1 , 3.° série).
T. testa conicâ, siibloevigatt1, apice acuta ; anfraciibus planis, basi subangulatis y
ultimo anfractiL subtùs convexo ùmbilicàto y aperturâ quadrangulari, obliqué y
columellé simplici.
Cette petite coquille, vue à l’oeil nu, paraît lissé; mais, examiUée à un Tort
grossissement, elle est couverte de stries transverses extrêmement fines. F Î I p est
conique, asséz aiguë aU sommet, peU alongée; ses tours, au nombre de six, sont
aplatis ou à peine convexes ; leur base présente un angle obtus : cet angle est
encore plus obtus sur le dernier tour, il en forme la circonférence; en dessous
il est convexe, finement strié et percé au centre d’un petit trou ombilical, profond
et étroit; l’ouverture est quadrangulaire, elle est peu oblique;-ses bords
sont minces et tranchàns; sa columelle est presque droite, simple et peu épaisse.
Cette petite coquille, dont nous n’avons trouvé qu’un seul individu provenant
de l’île de Rhodes, nous semble devoir former une espèce distincte de celles du
même genre : elle est haute de sept millimètres, et en a huit de diamètre.
158. TROCHUS GRANULÀTUS Born, Mus. tab. 12 , fig. 9 ,10 . — Lamk. Anim. sans
vert. t.VII, p. 26, n.° SZikh Payr. Cat. des Ann. et Moll. de Corse, p. 124 ,-n.# 261.
— Trochus papillosus Da Costa, .Brit. Conch. pl. 3 , fig. 5 ,' 6 (ex Dillw.). — Dorset,
Cat. p. 4 8 ,pl. 16, fig. 5 , 6. — Trochus tenuis Montagu, Test. p. 2 75, pl. 1 o, fig.3.
— Chemn. Conch. t. V , pl. 1 66, fig, 1 5g 8. — Poli, Test. t. III, pl. 5 2, fig.
4, 5 Payr. Cat. p. 124, n." 261: — Dillw.' Cat. t. II, p/'8oo, n." g 5.
Espèce très-élégante, mince, fragile, dilatée à la base et chargée de fines granulations
des plus régulières. On la trouve fréquemment dans la Méditerranée
et quelquefois fossile en Sicile.
159. TROCHUS ZLZYPHINUS L. Syst. nat. p. 12 3 1. — Penn. Zool. brit. t. IV, pl. 8 3
fig. i.|S'Schroet. Einl. 1 .1, p .6 ,2 — Gmel. p. 35» , n." 80— Fay. Conch. pl. 7o,
fig. H 2. — Lister, Anim. anglépL 3 , fig. 1^ ÿ . Conch. pl. 6 16 , fig. 1. Gualt.
Test. pl. 61, fig, C. -j: Gève, Conch. pl. f f t f f à i , Olivi, Zool. adriat. p. 165.
— Dillw. Cat. t. H, p. 799,’ n.°94. ^PPayr.’Xlat. p. 124,.n.° 262. — Poli, Test,
t. Ht, pl. 52, -fig. i . — Lamk. loc. cit. n." 46. — List. Conch. tab. 616, fig. 1. —
Chemn. Conch. Cab. t,V, tab. r66', figé 169;2-4594." -
Il est assez difficile de distinguer cette espèce de celles nommées Conuloides
et ConulUs par Lamarck. La synonymie est incorrecte, les figures sont mauvaises;
par conséquent on peut faire quelque confusion avant d’arriver à la
détermination exacte de l ’espèce. Comme elle est aussi abondante dans l ’océan
Européen que dans la Méditerranée, les zoologistes anglais, Donovan et Dorset,
en ont donné des figures meilleures que celles des autres auteurs. L’analogue
fossile de cette espèce n’est pas encore connu.
160. TROCHUS CONULOIDES Lamk. loc. cit. p. 24 ,1 ." 47. — Chemn. Conch.Cab.
t. V, tab. 166, fig. i 5g o , 159 1. — Payr. loc. cit. n." 263.
Coquille peu distincte en réalité de la précédente, et,qui n’est conservée que
parce que l’on ne connaît pas encore un assez grand nombre d’intermédiaires
pour la qoindre au Zizyphinus. Elle est commune dans la Méditerranée et se
trouve aussi-dans l’océan Européen.
161. TROCHUS FANÜLUM Gmel. p. Î 573 , n.1 37 . - Schroet. Einl. 1. 1,.p .,706,
n.’ «é.wf -Chemn. Conch. t. V,p l. 1 70, fig 1648, ï6A3~(mala).— Qèye, Conch.’
' P1- licifcii», 1.3-9 (optima). Dillw. Cat. t. H, p. 769, n." 23 Monodonta
Ægj7yiiraPayr. ,Cat,p. i77,:n.’ 277,p l. 6, fig. 26, 27. .
Très-jolie coquille, qui appartient aussi bien aux Troques qu’aux Monodontes.
Elle n’a en effet sur la columelle qu’une très-légère inflexion, que l’on retrouve
aussi dans quelques Turbos et quelques Troques; de soMe qu’il n’y a pas plus
de raisons pour la mettre parmi les Troques que parmi les Monodontes ; c’est
une espèce très-élégante, qui a quelques rapports avec lé Trochus magus, mais
qui a une spire toujours beaucoup plus élancée. Elle est assez commune dans
la Méditerranée.