arrondis et avancés, les postérieurs un peu plus aigus; les bords latéraux sinués
vers la base du corselet; cette dernière partie échancrée au-dessus de. l ’écusson :
surface du corselet lisse, et marquée d’un sillon longitudinal profond, de chaque
côté duquel se trouve en arrière un petit enfoncement longitudinal; quelques
commencemens de rides se remarquent aussi à cette partie : la couleur du corselet
est noire, ainsi que celle de l’écusson : ce dernier aussi est lisse. Élytres
un peu plus larges que la base du corselet, aplaties, presque parallèles, arrondies
seulement à l’extrémité, couvertes de stries longitudinales profondes, dont les
intervalles sont lisses; entre la deuxième et la troisième strie, à partir de la
suture, on voit sur chaque élytre deux gros points enfoncés, situés le premier
un peu plus bas que le milieu de l’élytre, le deuxième entre le premier et l’ex-
trémit^sur la côte la plus voisine du bord se trouve une série de gros points
enfoncés, ¿plus rapprochés vers l’extrémité : la. couleur des élytres est noire,
avec les bords légèrement ferrugineux. Dessous du corps ponctué et lisse, pattes
ferrugineuses.
Hab. Cette espèce m’a été communiquée par mon ami de Laporte, qui l ’a reçue
de Morée.
139 AGONUM SORDIDUM Pareyss. — Dej. Spec. IH, p. 1 5 5 , n.® 2 3, Tricon, pl.
i2 o , fig. 5. — (Voyez notre Pl. XXXIV, fig. 7.)
Hab. Sous les pierres, au mois d’Avril, comme presque tous les carabiques qui
précèdent.
140 AGONUM MODESTUM Sturm V, p. 2o5, n.® 16. — Dej. Spec. III, p. i 3 8 ,
n.® 5 , et Içon. pl.; 1 18 , fig. 4. — Caràbus nigricornis Oliv. Coléopt. III, 3 5 ,
p. 83, n.® i x 3 , pl. 12 , fig, 143.
Hab. Au printemps, sous les pierres dans les lieüx humides; se trouve aussi en
France, en Allemagne, en Autriche, en un mot dans toute l’Europe méridionale
et orientale.
141 ANCHOMENUS PRASINUS Fabr. ([Carabus) Syst. Eleuth. I, p. 206, n.® 19 5._
Oliv. Coléopt. III, 35, p. i o 5, n.® 146, pl. i 3 , fig. i 52. — Dej.Spec.HI, p. 1.16,
n.® 14.
Hab. Dans les lieux un peu humides ej sous les pierres, comme dans les environs
de Paris.
142 OLISTHOPUS GRÆCUS Br. — Depressùs, fusco-æneus, thoracis lateribus valde
punctatis; elytris striatis, interstitiis excavatis, tenuissime punctatis, puuctisque dis—
tinctis tribus impressis; pedibus, palpis et antennarum barijtavèscentibus. Femina. —-
Long. 7 millim., lat. 1%. — (Voyez notre( PL XXXIV, fig. 5.):
Descr. Tête et corselet d’un vert bronzé assez clair : une ponctuation très-fine
se remarque sur la tête; chaperon et labre bruns; mandibules d’un jaune roux,
avec l’extrémité noirâtre ; le reste de la bouche d’un jaune pale ; palpes bruns a
l ’extrémité; antènnes d’un jaune pâle à la base, ou à ses trois premiers articles,
tous les autres d’un jaune brun. Corselet peu échancré en avant, ses angles antérieurs
seulement un peu avancés r ses côtés et sa partie postérieure arrondis,
les angles postérieurs à peine sensibles, très-finement ponctués au milieu, et
couverts de points enfoncés très-gros et très-serrés sur les bords latéraux, surtout
en arrière; bords du corselet relevés, jaunâtres; une ligne dorsale le parcourt
dans toute sa longueur; un enfoncement large se remarque de chaque côté
sur sa moitié postérieure. Élytres plus larges que le corselet, aplaties, striées; les
stries sans points, leurs intervalles creusés ou canaliculés dans toute leur longueur,
et parsemés de très-petits points enfoncés ; angle antérieur des télytrès
reporté de chaque côté vers l’écusson; trois points enfoncés, placës-à distances
égales sur l’intervalle de la deuxième strie à la troisième; une série de points
beaucoup plus gros sur le bord externe, surtout vers l’extrémité, et quelques
autres entre les stries plus intérieures, toujours à l’extrémité : la couleur des
élytres est un brun bronzé assez clair. Dessous du corps dun brun noirâtre;.
Cotés de la poitrine ponctués; ventre lisse, avec les bords des segmens un peu
plus clairs. Pattes d’un jaune pâle; tarses un peu bruns, ainsi que 1 extrémité des
quatre jambes de derrière. Femelle. Hab. Courant vers le commencement d’Avril parmi l’herbe autour de nos tentes,
quand nous campâmes sur le cap Coryphasium.
143 CHLOENIUS VELUTINUS Dej. Spec. H, p. 3o8 , n.® 1 1 , et Icon. H, pl. 90 ,
fig. 1. — Carabus cinctus Oliv. Coléopt. III, 35 , p. 87, n. 118 , pl. 3 , fig. 28.
Hab. Dès le premier printemps sur le bord des ruissèaux. Cette espèce n’est pas
très-commune. On la trouve aussi dans le reste de l’Europe méridionale.
144 CHLOENIUS SPOLIATUS Fabr. {CarabuspSjst. Eleuth. I, p. 183 , n.® 72-----
Dej. Spec. H, p. 3 12 , n.® 14*
Hab. Avec le précédent.
145 CHLOENIUS VESTITUS Fabr. (Carabus) Syst. Eleuth. I, p. 200, n.® 163. —
Oliv. {Carabus) Coléopt. III, 36 , p. $6, n.® 1 1 6 , pl. 5 ', fig. 49- — Dej. Spec. H,
p. 32o , n.° 22, et Icoh/II, pl. 9ï , fig. Kf Hab. Dans les mêmes localités que le précédent ; il n’est pas plus commun que
lui; il se trouve aussi dans une grande partie de l’Europe.
146 CHLOENIUS GRAÇELIS Solier. — Dej. Spec. V, suppl. p. 663, n.® 1 1 1 , et
Icon. H, pl. g 5 , fig. 2. — (Voyez notre Pl. XXXIV, fig. 4-)
Hab. Avec les précédens. Assez rare.