son test et sa transparence, rappelle un peu la Térébratule vitrée, qui se trouve
dans la Méditerranée. Elle est longue-de vingt-deux millimètres et large de dix-
neuf.-
120. TEREBRATULA AMPULLA Brocc. Conch. foss. suBap. pl. 10, fig. 5.
Cette espèce est l’une des plus grandes que l’on connaisse dans les terrains
ternaires. Elle est très-commune en Morée.
121. TEREBRATULA CAPUT SERPENTïS L. Syst. nat. p . n 63. — Lamk. Anim.
sans vert. t. V I , p. a49, n.® 1 o. — Gualt. Test. pl. 96 , fig. B. — Born, Mus* pl. 6,
fig. 14. — Chemn. Conch. t. VHI, pl. 78,'fig. 712. — Schroet. Einl. t. III,' p. 399.
Gmel, p. 3 3 4 4, n.° 2 1. — Fav. Conch. pl. 41, fig. A 2. — ÉOcycl. pl. 246, fig.: 7.
— Dillvv. Cat. t . 1, p. 293, n.® 22. — Pâyr. Gat. p. 82 , ni? i 58. -¡— Desh. Encycl.
méth. Vers, t.III, p. 102.4., n*° 5* — Poli, Test. t. H, pl. 3o , fig. i 5.
Petite coquille vivante actuellement dans la Méditerranée, et que l’on trouve
rarement en Morée. C’est pour la première fois qu’elle est citée à l’état fossile;
nous la possédions depuis assez long-temps de la Sicile, lorsque celles de la
Morée furent rapportées. .
122. TEREBRATULA VITREA Lamk. Anim. sans vert. t. V I, p. 245, n.® 1. — Argenv.
Zoom. pl. 12, fig. E. — Knorr, Vergn. t. IV, pl. 3o , fig. 4. — Born, Mus. p. 116 ,
■vign. — Davila, Gat. 1 .1, pl. 20, fig. C. — Anomia terebratula Dilhv. Cat. t. I,
p. 294,'n.® 23. r— Terebratula vitrea Payr. Cat. p. 83 j n.® 160. — Desh. Encycl.
méth. Vers, t. III, p. 102?, n.® 1 Çhénin.-Conch. Cab. t; VHIj pl. 78 , fig. 707,
708, 709. -— Encycl. pl. 289, fig. ï A. B. C. D.
Coquille très-rare, vivante dans la Méditerranée, plus commune dans l’océan
Indien, et dont nous avons trouvé pour la première fois l’analogue parfait parmi
les fossiles de la Morée.
Quelques personnes pensent, et M. Dillwyn entre autres, que Y Anomia tere-
b'ralula de Linné est la même que la Terebratula vitrea de Lamarck; Nous.ne
voyons rien dans la synonymie peu exacte de Linné qui justifie cette opinion.
Nous y trouvons une figure de FabiusrColumna, qui est peu reconnaissable,
puis la figure d’une espèce fossile dés terrains anciens d’Angleterre donnée par
Lister, laquelle n’a qu’une ressemblance très-éloignée avec la vitrea, et enfin,
une figure de Klein, représentant une seconde espèce fossile, ayant un très-grand
trou au crochèt de la grande .valve et un sinus profond au bord inférieur des
valves. La courirè phrase caractéristique ne s’accorde pas mieux à la Térébratule
vitrée que la synonymie; de sorte que nous croyons devoir rejeter de la synonymie
delà Térébratule vitrée Y Anomia terebratula de Linné..
123. TEREBRATULA INFLEXA Desh. (voy. notre Pl. XXIII, fig. 1 ,2 , 3, 3.°série).
T. testd subglobulosâ, inflatâ, subtransversd\ loevigatd j valvâ inferiore in medio
latè sinuosd ; margine inferiore profundè sinuoso; valvd inferiore apice brevi,
trigonOj fs so .
Coquille singulière, qui a quelque analogie avec le Terebratula psiltacea de
Lamarck, mais qui en diffère d’une manière assez notable, pour constituer une
espèce distincte. Elle est subglobuleuse, subtrigone et subtransverse, très-ventrue.
La valve supérieure est plus bombée que l’inférieure, toutes deux sont parfaitement
lisses; la valve inférieure est creusée dans le milieu, depuis le sommet
jusques sur le bord, par une gouttière large et superficielle. Cette gouttière médiane
aboutit à une large inflexion saillante du bord inférieur, laquelle est reçue
dans une échancrure réciproque de la valve supérieure; le crochet de la valve
inférieure est très-court, fortement infléchi en dessus, très-pointu au sommet:
ce sommet n’est point percé comme dans les autres Térébratules; mais il présente
en dedans une fente triangulaire, dépourvue de pièces accessoires. Cette disposition
se montre dans quelques Térébratules et particulièrement dans \e Psiltacea,
avec lequel celle-ci a de l’analogie. Cette espèce paraît fort rare; elle a vingt-
cinq millimètres de long et vingt-six de large.
124. TEREBRATULA TRUNCATA Lamk. Anim. sans vert. p. 2 47, n.® 1 1 . — Anomia
truncata L. Syst. nat. p. n 52. — Gmel. p. 3343, n.® 14. — Born, Mus. tah. 6,
fig. 1 3. — Chemn. Conch. t. VIII, pl. 7*, fig. 701. — Schroet. Einl. t. m , p. 393. —
Poli, Test. t.II, pl. 3o, fîg.* 16, ¿7. — Encycl.pl. 243, fig. 2. — Dillw. Cat. 1 .1,
p. 292. n.® 17. — Payr. Cat. p. 8 3 , n.® 169. — Desh. Encycl. méth. Vers, t. III,
p. 1024, n.® 6.
Coquille très-abondante dans toute la Méditerranée, où elle vit sur les coraux ;
on la trouve fossile en Sicile. Dans ce que nous avons dit relativement au Terebratula
vitrea, nous nous sommes servi de la synonymie pour faire voir que
Y Anomia terebratula ne pouvait s’y rapporter, et nous avons appuyé notre
opinion sur ce que la phrase caractéristique ne donnait aucun moyen qui suppléât
à la synonymie. Pour celle-ci la synonymie de Linné est mauvaise, puisqu’il
ne cite qu’une seule figure donnée par Lister d’une coquille fossile des
terrains de transition ; mais la courte description qu’il fait ne peut s’appliquer
qu’à l’espèce vivante; à laquelle tous les auteurs ont justement conservé le nom
linnéen d'Anomia ou Terebratula truncata. Il est convenable d’user de tous
les moyens que la raison avoue, pour reconnaître avec exactitude les espèces
linéennes, rejeter celles qui sont douteuses et admettre les autres.
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