50. VENUS GEOGRAPHICA Lamk. Anim. sans vert. t. Y, p. 597, m® 44. — Chemn.
Conch. Gab. t. VII, tab. 42, fig. 440. — Encycl. pl. 483, fig. 2, A, B. — Poli,
Test. t. n , pl. 21; fig; 12 , i 3. — Dillw. Cat. 1.1, p. 2o5,i n.® 104. — Payr. Cat.
p. 5i', n.® 87.
Coquille fort élégante et très-commune dans toute la Méditerranée et principalement
dans le golfe Adriatique et les mers de Sicile; on ne la connaît pas
à l’état fossile.
51. VENUS GALLINA L. Syst. nat. p. 1 i 3o. — Lamk. Anim. sans vert. t. V , p. 5 g x,
n.® 24«.— Chemn. Conch. Cah. t. VI, pl. 3o, fig..3o8 - 3.1 o. — Gmel. p. 3270,
n.® 9* “ Vmus lusitanien Gmel. p. 3.281, n.® 58. — Encycl. pl. 268, fig. 3. —
.. Dorset, Çat. p. 35 , tab. 8 , fig. 2. — Dillw. Cat. t. Ì, p. 1 6 8 ,n.® 23. — Payr. Cat.
P- 49 ?.. p i 03. —' Vignus senilis Brocc. Conch.,foss. t. H, p. n.® 2 , pl. i 3,
fig. x3-
Brocchi n’a pas reconnu dans l’espèce fossile à laquelle i l a donné un n6m
particulier, l’analogue du Venus gallina de Linné; celui-ci étant bien connu,
il suffit de dire qu’il, est commun dans la Méditerranée et assez abondant dans
les terrains tertiaires de Morée , d’Italie et de Sicile;
52. VENUS DECUSSATA L. Syst. nat. p. 1 135..-*- Lamk. loc. cit. n.® 46. — Venus
decussata Gmel. p. 3294 ; n.® i 35. — Venus fusca Gmel. p. 3 2 81, n.® 6 7. — Venus,
sanguinolenta? Gmel. p. 3296, n.® 140.'— Tellina rhomboïdes, Gmel. p. 3237,
n.® 5o (yar. exclus.). — Lister, Çonch. pl. 423, fig. 271. — Encycl. pl. 283, fig. 4.
~ ; — Venus florida Poli, Test. t. n , pl. 21, fig. 16 , i y — Dònov. Brit. Shells, t. II,
pl. 6 7 .^ DillwvCat. t. I, p. 2o5, n.® 208. — Payr. Cat.p. 5o,n.® 85. — Fos&lis,
Desh. Coq. fosâ. des env. de Paris, t. ï , p; 14 2, pl; 2 3, fig. 8 ,9 .
Espèce très-connue et très-variable, très-abondante dans tout l’océan d’Europe
et la Méditerranée ; il1' en existe une variété au-Sénégal, pföbs ne donnons ici
qu’une petite partie de la synonymie; mais nous ayons eu soin de1 mentionner
les quatre espèces faites.par Gmelin sur des variétés peu importantes de celle-ci.
Nous sommes surpris que Brocchi ne l ’ait pas mentionnée, car elle est très-
commune dans les terrains tertiaires d’Italie,
53. VENUS FLORIDA Lamk. Içc. cit. n.® 66. — Venus loeta Poli, lôc.cit. t. II, tab. 21,
fig- ;
Il est à présumer qu’il faudra réunir plusieurs des espèces de Lamarek et entre
autres les Vmus bicolor, catefiiferak petalina, floridella et pulchella, lorsqu’on
aura étudié avec une attention convenable les nombreusês variétés qu’offrent
quelques-unes des espèces communes de l’océan d’Europe et de la Méditerranée.
Quoique nous ayons déjà rassemblé un grand nombre de ces variétés , il nous
en manque encore quelques-unes qui sont indispensables pour terminer le
travail synonymiqiie qui a rapport à ces espèces; celle-ci.est très-abondante dans
la Méditerranée et l’océan Américain : elle n’est pas encore connue à l’état fossile.
54. VENUS CASINULA Desh. (voyez Pl. XVIH, fig. 18, 19, de notre 3.° série).
,V . testa ovatd, subcompressd, eleganter lamellosd, luteo-lividd,?inf.iîs albd, umbo-
liibus rbsed ; lamellis creberrimis, regularibus, posticè elatioribus; ûmbonibus mini-
mis, recur'vïs, purpureo-ràdiaiis ; lunuld fuscâ, ovato-cordatdi, in medio productâ;
. marginibus tenue crenàtis.
Quoique cette coquille soit connue dans les collections ; où elle porte assez
souvent le.nom de Venus dysera ou de Venus casina, nous sommes convaincu
cependant qu’elle est nouvelle, puisqu’elle n’a jamais été ni décrite ni figurée,
et que c’est à tort-qù*on la rapproche du Dysera de Linné ou de toute autre
espèce, comme nous allons le faire voir.
Lorsque l’on vèut vérifier la synonymie du Venus dysera dans la treizième
éditiondu System a naiufce, on5 est fort étonné de voir que presque toutes les
citations ont rapport à dés espèces différentes; ainsi, il èit évident que les trois
figures citées de Lister, planches 277', 278 et 285, représentent trois espèces
très.-disiinctes. — ; La figure 348 de Bonanni représente peut-être la même espèce
que celle 278 de Lister; mais on ne pourrait l’affirmèr positivement. — La figure
■ D de Guàltieri, pl. 88, est encore une espèce différente de toutes les précédentes ;
celle de Klein, tab. 10, 48, 4 9 > est une copie mal faite de la fig. 277 de Lister,
y— Les trois figures de Knorr représentent ; comme celles de Lister, trois espèces
distinctes ; l ’une d’elles paraît être la même que la fig. 278 du Synopsis. Quant
à la figure de Born, pl. 4 » fig- 9 , elle appartient encore à une espèce différente
de toutes les autres, et Lamarek la rapporte justement au Venus plicala. —-
La même confusion existe aussi pour les figures citées de Cbemnitz; les figures
279, 280, 28 1, représentent la même espèce que la fig. D de Guàltieri; quant
aux fig. 287 à 294» elles représentent quatre espèces, dont l’une, fig 287 à 290,
est la même que l’une de Knorr et de Lister; enfin, la variété ajoutée par Gmelin,
pour laquelle il donne la fig. 1 17 de la pl. 280 de Lister, est encore une espèce
de plus, qu’il ajoute aux précédentes, de sorte, que, de bon compte, sOus ce
nom de Venus dysera Gmelin a-réuni au moins onze espèces.
Born avait sagement réduit la synonymie du Venus dysera, et cependant
on y remarque encore plus d’une erreur, du genre de celles de Gmelin. Il nous
semble, d’après ce qui précède, que Lamarek a agi très-sagement en rejetant
de son catalogue le Venus dysera, ne sachant à quelle espèce plutôt qu’à telle