679 XYLOTA PIPIENS Fabr. ( Milesia) Syst. And. p. i g 4 , n-° 2.7. — Meig. Dipt.
d’Europe, III, p. 213,, n.° ï . — Panz. Faun. Germ. XXXII, n.° 20. r ScMenb.
Genr. de Mouch. pl. 10, fig. 3.
Hab. En Mai, environs de Messène.
Les Conopsaires.
680 CONOPS LATICINCTUS B r .— Ater; capite anfice, pedibus et aBdominis basi
' ferragineis; >alis margine fuscis; femoribus basi annulo nigro; tibiis 4 -^nticis apice
auratis. — -Long. 1 5 millim. (Voyez notre pl. XLVII, fig. 8.)
D esc r . Tête ferrugineuse, avec une bande longitudinale sur Je front et tout
le vertex? noirs; antennes noires, à troisième article ferrugineux en dessous;
dessous de la tète e^trompe noirs. Corselet noir, garni en avant de quelques
poils courts à reflet doré. Ailes obscures, marquées tout le long du bord antérieur
d’une largeJjande brune. Balanciers bruns à la base,, jaunes dans Ue reste |
de leur longueur. Pattes ferrugineuses ; trochanters et une bande annulaire à la
base des cuisses d’umbrun presque noir; lés quatre jambes antérieures revêtues
de poils dorés à l'extrémité au côté externe; tarses bruns versLe bout Abdomen
noir;^premier segUténc garni de poils dorés au bord postérieur; le second en
entier et la base du^troisième d’un roux ferrugineux. Mâle.
Hab. Pris une seul^ fois ,çn. Juin près de Carithène. •• .5
681 MYOPA DORSAUS Fabr.«fiyst.^AntÎ..pV 1. — Meig. Dipt. d’Europe, TV,
p. 143, n.° 4. — Panz. XXII , fig. 24. — Schellenb. Genr, de Mouch.
pl. 2 6 , fig. ly 2.
Hab. En.Mai, auprès d’Arcadia,J||:
Les ' Muscides.
Cette grande tribu de‘ Diptères a été l’objet des travaux récens de deux Entomologistes
sous le rapport de la détermination des espèces. -L^un, le consciencieux
Meigen, s’est appliqué à les grouper’d’après dés caractères tirés des palpes, de la
trompe, des aptennes et des ailes : il à établi un a^ez grand nombre de genres’, dont
plusieurs renferment une quantité d’espèces sans doute trop considérable , tels que
les genres Tachina. et Arithomyia,; rfiais on doit dire à sa louange que, grâce aux
divisions .qu’il a proposées dans ces genres et à l’exactitude minutieuse de ses descriptions,
i l est facile d’arriver avec certitude à la détermination de ses espèces.1
i. Les entomologistes français doivent dët remercimens sans nombre à la patience de M. Adolphe
Doumerc, doctliir en médecine, q u is ’est donné la peine de traduire dans notre langue'l’ouvrage
de l’auleuf allemand, et à l'obligeance de M. Audinet Serville, qui se fait un plaisir de communiquer
celte traduction aux personne^qui s’occupent d’insectes diptères.
M. Robineau Desvoidy, de son côté, a également étudié les mêmes insectes et nous
a dotés d’un immense volume sur ce sujet, dans lequel il décrit dix-neuf cents
espèces, réparties dans trois cent cinquante-cinq^ genres. Nous devions , avant de
publier Ils Muscides de notre voyage, nous rendre* compte de ce travail et déterminer
nos espècesd’après lui, ne fût-ce que pour établir une concordance entre
les deux auteurs et rendre au dernier une justice qu’il a refusée lui-même à ses prédécesseurs,
puisqu’il n’a eu aucun égard, si l’on en excepte quelques cas seulement,
aux iravauxypubliés avant lui; cependant l’ouvrage de Meigen était arrivé au cinquième
volume, lorsque M. Robineau publia le sien. Nous aurions’donc désiréfaire
connaître, d’une manière-certaine, à quelles divisions de ce dernier auteur-se rapportent
nos insectes; mais nous devons déclarer que, la plüpart du temps, nous
sommes resté dans le doute, et qu’il nous a été souvent impossible de nous assurer
si nous ne décrivions pas les.mêmes espèces que lu i, puisque nous'ne pouvions
pas même savoir si nous avions trouvé avec certitude le genre^uquel elles appai’-
tiennenê^Nous tyOns donc indiqué ses coupes d’une manière approximative, guidé
le plus souvent par la ressemblance des teintes et*des livrées de couleurs. Les
caractères assignés ^aux genres par cet auteur sont tellement difficiles a saisir, on s en
fait une idée si p^u arrêtée, qu’il est indispensable pour la sçieijpe d e v o ir publier
un ouvrage deslinéji établir une concordance entre-7 les travaux de M. Robineau et
ceux de ses prédécesseurs, ouvrage qui coûtera de|*peines infinies,..et ne lèvera
peut-être pas entièrement les difficultés, s’il n’est exécuté par M. Robineau lui-
même ; tandis qu’il eût été si facile à l’auteur de n,ous faire savpir à quoi se
rapportaient chacune de ses tribus et chacun de ses genres. Loin de. là, il ne
cite personne, et l’on est étonné, en parcourant son volume, derv.pir toujours
son nom et presque jamais ceux des autres entomologistes, comme s’il était
probable que sur dix-neuf cents espèces il n’y-.en eû^ pas qui fussent déjà connues.
Quant aux caractères des genres, habitué depuis long-temps à étudier la
physionomie de ses Myodairgs, et familiarisé avè'c elle de manière à en saisir les
moindres différences, l’auteur ne s’est pas rappelé qu’il était seul initié dans son
secret’et que le lecteur, par conséquent, ne peut se faire une idéeexacte des dimensions
proportionnelles du perisîome, de Y epistornè, etc.; de plus, il n’a pas considéré
« combien il est rebutant pour l’étude d’êtré toujours renvoyé d’un genre à
l’autre et de tenir compte, lorsqu’on est ainsi parvenu au dernier; de tous ceux des
caractères qu’il faut omettre pour bien connaître le genre que Fpn étudie. Nous
invitons ceux qui voudront s’assurer du,fait, à rechercher les caractères du genre
Egiriia (tribu des Aricines) pour lesquels on est renvoyé successivement aux My-
dina, Aricia, aux Mydcea, et enfin de ce dernier aux Felloea. *
Ces considérations nous rendront sans doute excusable si la plupart du temps
m / i * k o