79. ARCA LACTEA L. Syst. nat. p. 114 1 . — Gmel. p. 33o g , n.® i,5. — Schroet.Einl.
t. HI, p. a 65, n.° '6. — Brug. Encycl. méth. Vers, 1 .1, p. 106. — Dillw. Cat. 1 .1,
p. 236, n.® 24. — lister, Conch. pl. 235, fig. 69. — Pennant, Zool. brit. t. IV,
pl. 58, fig. 59. — Arca modiolus Poli, Test. t. II, pl. 25, fig. 20, 21, 22. —■
Arca Quoyi? Payr. Cat. p. 62, n.® 109, pl. 1, fig. 40-43. — Fossilis.. Arca no-
dulosa Brocc. Conch. foss. subap. t. II, p. 478, pl. 1 1 , fig. 6 a. b: c.
Après avoir comparé les coquilles appartenant aux quatre espèces mentionnées
dans la-synonymie, nous ne conservons pas de doute sur leur identité, si ce
n’est à l ’égard de Y Arca Quoyi, qui offre quelques légères différences.
Très-petite espèce quadrangulaire et assez commune dans la Méditerranée et
l ’océan Européen; plus rare à l’état fossile dans les terrains subapennins.
80. ARCA BÂRBATA L. Syst. nat. p. 1 1 4 0 .— Gmel.p. 33o6 , n;° 3. — D’Argenv.
Conch. pl. 22 , fig. M. — Chemn. Conch. t. VU, pl. 54, fig. 3:3:5 . — Lamk. Anim.
sans vert. t. VI,p. 3.9, n.® 13. — Poli, Test, des Deux-Siciles, t. ü , tab. 25, fig. 6, 7.
— Encycl. pl. 809, fig. x. — ÓIíyí, Zool. adriat. p. 2 x 5 , n.® 2. — Dillw. Cat. 1 .1,
p. 229, n.® 9'i ^ iPayr. Cat. p. 61, n.® 106. — Blainv. Malac.pl. 65, fig. 1. —
Fossilis Brocc. Conch. foss. subap. t. II, p. 476, n.® 2.
Coquille fort commune dans toute la Méditerranée et dont l’analogue fossile
est connu en Italie et en Morée. Une coquille qui en est voisine, et qui n’en
est sans doute qu’une forte variété,, se •’trouve dans les fahxns de la Touraine
et aux environs de Bordeaux. On nous a assuré qu’elles vivaient au Sénégal.
81. MYTILUS GALLOPROVINCIALIS Lamk. Anim. sans vert. t. VI, p. 126, n.® 28.
— Páyr. Cat. des Ann. et Moll, de Corse, p. 68, n.® 12 3.
Si nous avions pu disposer d’un plus grand nombre de planches, nous aurions
donné une bonne figure de cette espèce indiquée par LamarGk, mais non encore
figurée. Elle est commune dans la Méditerranée et principalement sur les côtes
de Provence. M. Payraudeau la cite à l’île de Corse; elle a été rapportée des côtes
d’Alger. Son analogue fossile n’est pas encore connu.
82. MYTILUS MINIMUS Poli, Test, des Deux-Siciles, t. II, pl. 18 , fig. 7, 8. — Payr.
Cat. des Ann. et Moll, de Corse, p. 69, n.® 12 5.
Très-petite coquille, que l’on pourrait prendre pour le jeune individu d’une
autre espèce, si on ne la trouvait constamment de la même taille et en abondance;
elle est presque toujours un peu courbée dans sa longueur, les crochets
sont gibbeux et subanguleux. Elle n’est point encore connue à l’état fossile.
83. MODIOLA BARBATA Lamk. Anim. sails vert. t. VI, p. 1 1 4 , n.® 14. — Mytilus
barbatus L. Syst. nat. p. 1 1 56. — Gmel. p. 3353 , n.® 10. — Encycl. pl. 218,
fig. 6. — Chemn. Conch. t. VHI, p. x68, pl. 84, fig. 749. — Schroet. Einl. t. III,
p. 433. — Dorset, Cat. p. 40, pl. 12 , fig. 5. — Mytilus curtus Pennant, Zool. brit*
t. IY, p. x i 2, pl. 76, fig. 76 A. — Mytilus modiolus Brooks, Introd. p. 86, pl. 4,
fig. 48. — Payr. Cat. p. 64, n.® ix g . — Mytilus modiolus junior Dillw. Cat. 1 .1,
p. 3x4 , n*° 32.
Cette coquille n’est pas moins abondante dans la Méditerranée que celle qui
la précède; lorsqu’elle est vivante, on la reconnaît-facilement à cause de son
épiderme velu. Son analogue fossile se rencontre quelquefois en Italie, mais il
y est rare à cause de son extrême fragilité. Peut-être est-ce lui que Brocchi a
nommé Mytilus modiolus, Concb: foss. subap. t. II, p. 5 8 5 , n.° 2.
84. MODIOLA LITHOPHAGA Lamk. loc. cit. n.® 22. — Mytilus titkophagus Lin.
Syst. nat. p. x x 5 6 . — Gmel. p. 335 x, n.® 6. — Schroet. Einl. t. III, p. 428. —
Born, Mus. p» 1 2 4 , pl. 7 , fig. 4. — Rumph. Mus; amboin. tab.. 4 6 , fig. F. — Lister,
.Conch. tab. 4 2 7 , fig. 268. — Chemn. Conch. t. VIII, pl. 8 2 , fig. 729 et 730. —
Encycl. pl. 2 2 1 , fig. 6 a. b. — Dillw. Cat. 1 .1, p. 3o3 ,' n.® 7, varietate exclusa. —
Lithodomus lithophagus Payr. Cat. p. 68, n.® x22. Fossilis, Modiola lithopkaga
Desh.Desc. des coq.foss.desenv.de Paris, 1. 1, p. 2 6 7 ,n .° x 3 , pl. 38, fig. 10, xx, X2.
Nous avons donné une synonymie plus complète de cette coquille dans notre
ouvrage sur les environs de Paris. Elle est très-commune et a la propriété de
s’enfoncer dans les pierres les plus dures; on la trouve non-seulement dans la
Méditerranée, mais encore dans l’océan Indien et dans l’océan Africain. A l’état
fossile, elle est une des espèces qui se trpuvent à la fois dans les trois groupes
de terrains tertiaires. Elle est en effet dans le bassin de Paris, aux environs de
Bordeaux, ainsi qu’en Italie.
85. PINNA NOBILIS? Lamk. Anim. sans vert. t. VI, p. x 3i , n.® 5.
Les fragmené rapportés des terrains tertiaires de la Morée ne sont pas assez
entiers pour décider s’ils appartiennent au Pinna nobilis. Leur épaisseur et leur
grandeur indiquent des individus d’une taille beaucoup plus grande que celle
des espèces actuellement vivantes. Ces fragmens ont près de quatre lignes d’épaisseur,
et il n’existe actuellèment aucune espèce de ce genre qui ait une épaisseur
aussi considérable.
86. PINNA RUDIS L. Syst. nat. p. x x5g. — Chemn. Conch. t. Vin, p. 2x8, pl. 88,
fig. 773. — Schroet. Einl. t. f f l, p. 474. — Gmel. p. 3363. — Lister, Conch. tab.
373, fig. 2x4. — Seba, Mus. t. f f l, pl. 92, figures superior es. — Encycl. pl. X99,
fig. 3. — Lamk. Anim. sans vert. t. V I , p* x 3 o , n.® x. — Poli, Test, des Deux-Siciles,
t.Il, tab. 33; fig. 3. — Dillw. Cat. 1 .1, p. 324, n.® x. — Payr. Cat. p. 6 9 ,n.® 127.
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