6 0 SCORPIONÏDES. — PHÂLÀNGIENS. ACARÏDÏENS.
23 GALEODES ARANEOIDES Pall. (Phalangium) Spic. zool. fasc. IX, pl. IH,
fig. '7, 8 ,9 . — Dict. class. d’hist nat. pl. LXVII, fig. 5.
Hab. Dans les plaines de l’Argolidej aux environs de Nauplie. Se trouve aussi
dans l’A rchipel, dans les terres méridionales, et en Afrique. Rare.
P H A L A N G I E N S
24 PHALANGIUM CRISTA B r .— Nigricans, palpis forcipulisque subferrugineis, forcipulorum
apice dentibusque nigris ; dorsi spinulosi tuberculo cristam bispinosam fin-
gente instructo; stemo oreque subtus cum pedum parte exteriori pallescentibus,.pedi-
bus anticis 4 subtus, posticis 4 subtus supraque feré4onmino spinulosis. Long. 10
millim., lat. 7. — (Voyez notre Pl. XXVIII, fig. 12.)
D e s c r . Entièrement obscur, noirâtre; les pattes de cette même couleur dans
leur première moitié, mais pâles dans le reste de leur longueur. Les palpes sont
légèrement velus, d’un brun rougeâtre et foncé; le dernier article est près de trois
fois aussi long que le précédent; le premier est surmonté en dessus de quelques
tubercules. Les pinces des forcipules sont rougeâtres avec l ’extrémité noire, ainsi
que leur bord interne. Dans chacun de ces crochets en dedans on aperçoit une
dent forte, conique, suivie d’une série de très-petites dentelures; toutes sont
noires comme l’extrémité des crochets. Le disque du céphalo-thorax est épineux,
mais surtout la partie antérieure ; à son milieu s’élève un fort tubercule surmonté
de deux crêtes longitudinales, parallèles, ou de deux rangées d’épines fortes et
coniques, dont la pointe est légèrement infléchie en arrière. L’abdomen est pâle
en dessous, et marqué quelquefois d’une bande noire dans sa longueur; la plaque
sternale et la bouche.sont d’un jaune sale, excepté les mâchoires, qui ont l’extrémité
noirâtre. Les pattes sont garnies de très-courtes épines dans toute leur
longueur, mais en dessous seulement dans les deux premières paires; leurs articles
se terminent aussi par quelques épines.
Hab. Trouvé dans les prés aux environs de Coron, au mois de Mai; on le
prend en assez grand nombre dans l’herbe, à la suite des pluies,
A C A R ID I E N S .
25 IXODES ÆGYPTIUS L. (Acarus) Syst. nat. ed. Gmel. I, pars V, p. 2925, n.® 2.
Çynorkoestes cegyptius Herman. Mem. Apter. p. 66, n.® 2, pl. IV, fig. 9. —
Obscure castaneus, vage punctatus , postice striatus; corpore fascia cincto eburnea;
pedum articulis eburneo-annulatis ; dorso apice lineis longitudinalibus brevibus im-
presso. — Long. 4 - 5 millim., lat.- 3 - 4.
. Desc r. D’un brun noirâtre; le corps marqué çà et là de points enfoncés,
offrant le long du bord posjgrieur une série de lignes longitudinales, courtes et
rapprochées, partant chacune d’un point enfoncé. A partir de la première paire
de pattes, le corps est entouré d’une bande d’nn jaune d’ivoire. Tous les articles
des pattes sont terminés par un anneau de même couleur. Le suçoir est dun
jaune pâle. *
Hab. Cet animal vit sur les trois espèces de tortues qui se trouvent en Morée;
il se fixe avec son suçoir ët l’extrémité de ses pattes sur la peau plus molle
de la partie interne à l’articulation de la cuisse avec la jambe. Lorsqu’on veut le
retirer, les papiUes recourbées du suçoir qui sont enfoncées dans la peau, offrent
beaucoup de résistançev et amènent ordinairement avec elles un morceau de
cette peau, ce que leur disposition rend inévitable. L’animal acquiert par la succion
un volume réellement prodigieux. On en trouve quelquefois jusqu’à six
et huit sur la patte d’une seule tortue.
Obs. Herman, dans l’ouvrage cité, donne la figure de cette espèce, et la rap-
porte à l’Acarus cegyplius de Linnél 11 est très-probable que cette même espèce
est figurée dans le grand ouvrage sur l’Égypte, pl. 9 , fig- 10, des Arachnides.
Néanmoins je serais porté à regarder VAcarus de cet ouvrage comme différent,
à cause des deux côtes fort larges sur la dernière moitié du corps, indiquées par
la figure, et que jWn’ai pas retrouvées sur nos individus. Le dessin qu’en donne
Herman sé rapporte beaucoup mieux aux nôtres.