15. LUTRARIA RUGOSA Lamk Mactra rugosa L. Gmc-1.' Syst. nat. p. 8261. —
Chemn. Conch. Cab. t. VI, tab, 34 , %. 2 36, 2 37. — Lamk. Anan.-s. vert, foc, cit.n.’ 3.
Coquille ovalaire, assez épaisse, intermédiaire entre les Mactrés et les Lutraires.
Elle est connue dans quelques cabinets à l ’état vivant, et elle n’était, encore
mentionnée nulle part dans les catalogues de fossiles. Elle se trouve cependant
assez communément en Italie et en Morée,' soit dans les 'argiles, soit dans les
sables jaunes. Le type vivant, très-vare, vient des mers de l’Inde.
16. MYA TUGON.— Myaanatinat>.GmA. Sys t.na t.% .b în .— LeTugon, Adanson,
Voy. au Sénégal, p l.19 , fig. 2. —■ Ciiemn. Concfi. Cab. t. VI, tab. a, fig. i 3- i 6. —■
Encycl. pl. 329, fig.,3, A , B. — Anatina globulosa Lamk., Anim. sans vert. t. V,
p. 464, il.*-5. — Mya anatina Dillw. Cat. 1 .1, p. 4 4^ ." 6. — *Mya ornata Baster.
Mémi-delaSoc.d'hist.naL d e P a ^ s^ n , p. 9 5 ^ . 4 , fig. 21 (jossiUs). :
Coquille très-rare, que l’on t r S e vivante au Sénégal, dont l ’analogue fossile,
trouvée d'abord aux environs de Bordeaux, a été nommée Mya ornata par
M. de Basterei, et qui vfent d’être rapportée également fu s ile des terrains tertiaires
de la Morée. L’individu que nous mentionnons est aussi grand que celui
que figura Adansôn.. Lamarek, en plaçant cette coquille parmi les Anadnes,
sétatt sans doute, laissé entraîner.par quelques rapports de forme extérieure;
car, si l ’on examinais charnière, on. reconnaît facilement ^qu’elle appartient
aux Myes et peut servir d'intermédiaire entre ce geqre et tes Corhules.
17. MACTRA TRiANGÙLA Rai. -B r o c c . pl. i3 , fig. 7-v
Petite coquille blanche, assez épaisse, qui a quelqiie analogie avec le Mactra
solidula de Lamarek, qui vit abondamment dans. l ’océan d’Europe; màis ces
deux espèces.se distinguent assez bien par quelqiies caractères de la charnière'
et de la forme générale. L’espèce dont il est ici question/vit en grand notabre
dans la Méditerranée et se trouve, avec non moins d’abondance, dans b.eaucoup
de localités, tant en Italie qu’en France, en Sicile et en Morée.; " '
18. MACTRA STULTORUM L. — Oliv. Zoob.adriat. p. 1 a 5, Chemn. Concb. Cali.
t. Vïj,tab. 23, fig. 224, 32S. -¿IBrocc. Concb. foss, subap. t. H, p , 225, n.* 3 ._
Dillw. Cit. 1 .1, p, i? 8 , n.“ 1 8 ^ . Payr.. Cat.p; ¿ à j n."-?'?. — Poli, .Tesfc des Deux-
Stciles, t. I, tab. 18, fig, 10-12. - Enqrd. pi. 3 5 6 ,% . 3, a, b. - Lamk.'Anim.
sans vert. t. V, p., .if j 4,' n.® 7.
H est inutile de donner d’autres détails .sur ce^te ®>quille, l ’utie des plus connues
et des-plus répandues dans l’océan d’Europçj spA andc-gué fossile, se troiive
en Italie» d’après Brocchi.
19. MACTRA LACTEA Lamk. loc: cit* p .4 77, n.° 19. — Poli, Test, des Deux-Siciles,
1 .1, tab. 18 , fig. i 3, 14. — Mactra solida Payr. Cat. p. 3o , n.® 28. — Mactra
lactea Ibid. n.® 29.
Cette coquille, toute blanche, devient toujours plus grande que le Mactra
stultorum, avec lequel elle a quelques rapports; elle est mince, transparente,
d’un blanc laiteux, très-enflée vers les crochets et assez commune dans toute la
Méditerranée.
20. AMPHIDESMA SUBTRIGONA Desh. (voy. Pl. X X , fig. 3 , 4 , 5 , de notre 3-e
série). A . testd ovato-subtrigond, suboequilaterâ, depressa, loevigatâ substriatâve
irregulariter ; cardine angusto j fossuld cardinali longd profunddque; denttbus
cardinalibus phsoletis.
Nous ne connaissons aucune espèce citée dans les auteurs qui soit semblable
à celle-ci; par sa forme extérieure, elle ressemble à la Calcinelle; mais par la
charnière elle appartient indubitablement au genre Amphidesme de Lamarek.
Dans la Calcinelle, la charnière est dépourvue des dents cardinales; dans les Am-
phidesmes ces dents existent toujours : leur présence, dans' la coquille dont nous
nous occupons décide du genre dans lequel elle doit entrer.
Cette coquille fossile est ovale-trigone, mince, aplatie, très-fragile, presque
équilatérale, et présente à sa surface extérieure un assez grand nombre de stries
irrégulières d’accroissement. A l’intérieur elle est lisse, peu profonde; ses bords
sont simples et tranchans; l’antérieur et le postérieur sont un peu bâillans; le
bord cardinal èst étroit. On trouve au-dessous du crochet deux très-petites dents
rapprochées» au-dessous desquelles et postérieurement on voit une fossette
oblique, étroite et profonde, dont le contour fait saillie en dedans de la valve,
et qui était destinée à donner insertion au ligament. De chaque côté de la charnière
on remarque deux petites dents latérales très-comprimées. Les plus grands
individus que nous ayons vus de cette espèce ont quatorze millimètres de long
et seize de large.
21. AMPHIDESMA OVATA Desh. (voy. Pl. X X , fig. 6, 7 ,8 , de notre 3 e série).
A . testd ovato-transversd , sub (Equilatera, tenui, fragili, loevigatâ; umbonibus
imnimis acutis; cardine angusto, dentibus cardinalibus minimis, lateralibus majoribus.
Cette espèce avoiàne beaucoup la précédente; on pourrait croire qu’elle n ’en
est qu’une variété, si on ne l’examinait avec attention. E lle est ovalaire-transverse,
subéquilatérale, un peu moins comprimée que la précédente; ses crochets sont
très-petits, pointus, à peine saillans au-dessus du bord cardinal; sa surface
extérieure est lisse ou irrégulièrement striée par quelques accroissemens. Les
bords sont minces et tranchans; l ’antérieur et le postérieur sont un peu bâillans.
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