ment couverte de points enfoncés petits et un peu alongés. Écusson large, de
forme triangulaire, élevé et ponctué. Élytres un peu plus larges que le corselet,
Dvalaires, un peu-avancées à .l’extrémité, médiocrement bombées, creusées de
stries profondes, formées?de points enfoncés et rapprochés'; les intervalles de
ces stries eux-mêmes fortement ponctués, çomme la tête. Abdomen couvert de
points enfoncés plus petits, disposés comme ceux du corselet; les pattes, ponctuées
aussi, sont revêtues d’un duvet roussâtre fort court.
Hab. Communiqué par M. de Laporte.
361 DENDARUS COELATUS Br. — Niger, subnitidus, crebre punctatus ; thorace qua-
drato, subtilius punctato ; elytris ad apicem latioribus, profonde punctato-striatis ;
tarsis foscescentibus. — Long. 9 millim., 'lat. 3 f .
D escr. D’un noir assez luisant; tête orhiculaire, échancrée, très-impressionnée,
couverte de points enfoncés assez gros et serrés; antennes garnies d’un court
duyet roussâtre. CorseleLaussi long que large, échancré en avant, sinué en arrière,
arrondi sur les côtés-'dans'la première moitié de sa longueur et légèrement rétréci
dans la dernière ; sa partie postérieure un peu plus large que l ’antérieure ; les
angles de cette dernière partie avancés et un peu obtus; sa surface couverte de
points enfoncés plus petits- que ceux de la tête, serrés, un peu alongés : on y
remarque en outré deux gros points enfoncés ou .plutôt deux enfoncemens
arrondis placés au milieu sur une même ligne en travers, et une impression de
chaque côté le long des bords latéraux dans toute la longueur du corselet.
Écusson large, triangulaire à l’extrémité, qui est presque seule visible, élevée et
lisse. Élytres à la base de la largeur du corselet, puis s’élargissant jusque vers
l ’extrémité, où elles se terminent en formant un prolongement court et arrondi;
elles sont un peu. bombées, entièrement ponctuées et couvertes de stries ponctuées
aussi profondes que dans l ’espèce précédente. Dessous du corps et pattes
ponctués, avec les tarses légèrement rou^âtres.
H a b . Sous les pierres, aux environs de Modon, en Avril.
Obs. Cette espèce se distingue de la précédente1, outre la ^disproportion de la
taille, par son corselet plus carré, plus droit sur les côtés, par ses élytres plus
élargie^moins alongées, aussi fortement striées, mais àioins fortement ponctuées
dans les intervalles des stries.
362 HELIOPHILDS MERIDIANUS Br. — Ater, parum nitidus, subinflatus, fifoictula-
tus ; capite profonde punctato, linèa media elevata ; elytris ad apicem dilatatis haud
profonde punctato-striatis ; tarsis anticis nilatatis, subtus rufo-villosis. — Long. 12
millim., lat. 5^. — ( Voyez notre Pl. X L , fig. 16.)
D escr. D’un noir peu luisant; tête orhiculaire, assez profondément échancrée en
avant, marquée en arrière d’une impression transverse peu profonde, et surmontée
d’une ligne élevée et longitudinale ; sa surface .couverte de points enfoncés
profonds et serrés; labre échancré et ponctué comme la tête; antennes ponctuées
, garnies à l’extrémité d’un court duvet roussâtre. Corselet carré, un peu
échancré en avant, légèrement arrondi sur les'côtés, sinué au bord postérieur,
un peu convexe, entièrement couvert de points enfoncés très-petits, faiblement
impressionné au milieu, marqué en arrière, près du bord, d’une ligne transversale
courte et un peu courbée, et d’un enfoncement assez léger à chacun des angles
postérieurs : les quatre angles sont assez aigus. Écusson transversal, finement
ponctué, plus étroit et arrondi vers les élytres. Ces dernières un peu plus larges
que la base du corselet , s’élargissant insensiblement jusque vers le tiers postér
rieur, d’où elles se rétrécissent et forment un prolongement peu avancé et arrondi:
elles sont assez bombées et couvertes de stries médiocrement profondes que forment
des points enfoncés peu serrés ; les intervalles de ces stries sont très-finement
ponctués. L’abdomen est plus fortement ponctué que les pattes. Les tarses antérieurs
'sont élargis, garnis en dessous de poils roussâtres.
Hab. Communiqué par M. de Laporte.
Gènus : PHYLAX1 Br.
Nous, ne comprenons dans ce genre qu’une partie des espèces què l’on y rapporte
dans les collections à tort ou à raison, car les auteurs qui l’dnt fait connaître ne
nous en ont point donné les caractères, si bien que l’on y a placé des espèces ailées
avec d’autres-sans ailes, des élytres soudées avec d’autres séparées (comme cela
arrivera toujours lorsqu’on ne publiera pas les caractères des genres que l’on établit).
Pour nous,les Phylax sont des insectes aptères, à élytres soudées, ayant les caractères
suivans :
Mandibuloe crassoe, brèves, apiçe subbijid.ee.— Labrum emarginatum, capitis
excisi excç&atione inserturn. — Palpi maxillares articulo 2 ° clavîformi, ultimo
latissïmo, subtriangülari, apice truncato. — Mentum suborbiculare, emarginatum,
maxillarum basin haud abseondens. — Antennes articulis 'subcylindricis, articulo
3.° proecedenti multo longiore, sequentibus sensim apice subdilaiaiis, ultimis 3 sub-
rotundatis, proecedenlibus paulo latioribus, 11.0 proecedentém magnitudine supe-
rante. — Caput emarginatum ; thorax subquadraius y^elylra.çoalita ad. apicem
injlada, alas haud obtegenlia, venirejn lateribus ampleciehlia ; pedes sat longi. —
Haouat in locis subaridis, aut sub lapidipus.
Obs. Dans toutes les espèces de ce genre, la tête est à peu près aussi longue que
large, profondément échancrée en avant ou bilobée, les côtés étant coupés oblique-
1. Et non Pkylan, qui ne signifié rien et qui s’ést glissé par erreur dans certains ouvrages.
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