latéraux sont*fort étroits. Écusson en triangle élargi, avec l’extrémité obtuse;
des points enfoncés, aerrés, le couvrent en entier. Élytres un peu aplaties,
s’élargissant d’une manière très-peu sensible à l’extrémité; cette dernière partie
arrondie : des points enfoncés assez profonds forment sur toute leur longueur des
stries dont les'intervalles sont lisses, un peu élevés et marqués de points enfoncés
excessivement petits; de deux en deux les côtes ou intervalles des stries sont un
peu plus élevés, et, outre la poussière jaune, les élytres présentent^ es poils roux
fort courts, comme ceux du corselet. Dessous du corps luisant et ponctué ^abdomen,
marqué dans sa longueur de stries courtes et serrées , excepté sur le dernier
segment. Jambes ciliées, sans épines ni dentelures, presque aussi faiblement ponctuées
que le reste dés pattes; tarses noirs, avec quelques poils en dessous jm peu
rougeâtres...
Hab. Cette espèce se trouve à Corfou, et nous n’avons pas ep occasion de la prendre
en.Morée. Elle nous a été communiquée par M. de Laporte.
373 OPATRUM "VERRUCOSUM Germ. ubi1 ? — Depressum, ovatum^ argillæ indumento
sub vestitum; thorace profonde ad ángulos posticos emarginato, antice angustiori,
supra dense tuberculato; elytris subovatis, costis eleyatis, dense tuberculatis instructis,
in interstitiis seriebus duabus , tuberculorum costam intermediam cingentium notatis ;
■ corpore subtus pedibusque dense punctatorjugosis. — Long. 1 3 millim., lat. 6
D e scr. ^Entièrement couvert d’une poussière roussâtre ; tête très - largement
ponctuée ou plutôt ciselée, marquée d’une impression transversale dans toute
sa. largeur ; labre profondément ponctué; antennes d’un brun ferrugineux, revêtues,
vèrs l’extrémité surtout, de quelques poils roussâtres; boüche noire,
p lu s ie u r s de ses parties hérissées" de poils roux. Corselet largement rebordé sur
les côtés, profondément échancré de chaque côté au bord postérieur; les angles
de cette partie prolongés et émoussés, les antérieurs un peu aigus : le corselet
est plus étroit en ayant qu’en arrière et profondément échancré^au bord antérieur;
sa surface, assez inégale, est couverte-de petits tubercules nombreux,
moins serrés sur les côtés. Écusson triangulaire; arrondi aux angles, un peu
élevé', couvert de petits tubercules. Élytres un peu plus étroites à la base que
le corselet, s’élargissant un peu versTextrémité, surmontées de plusieurs côtes
principales assez fortes; dans l’interyalle qui sépare deux côtes, on en remarque
une autre u n peu plus faible, de chaque côté de laquelle sont rangés en lignes
longitudinales de très-forts tubercules placés à des distances inégales : en outre,
toute la surface des élytres est recouverte de petits tubercules serrég*, semblables
i . Peut-être dans sa Faune des Insectes:d*Eùrope ; ouvrage que nous n’avons pas été à même
de consulter, ainsi que plusieurs autres ouvrages allemands.
à ceux du corselet. Dessous du e&rps couvert de points enfoncés d’une profondeur
médiocre et dont un côté est.relevé, comme si l’on avait voulu creuser des
points avec un instrument qui aurait laissé la partie enlevée attachée encore par
un des côtés. Les pattes, et surtout les jambes, sont largement ponctuées, et de
chaque point il sort un petit poil roussâtre; de semblables poils revêtent le
dessous des tarses.
Hab. Dahs les terrains sablonneux pendant la belle saison.
374 OPATRUM HISPIDOSUM Br. — Depressum, planum, subnigrum; thorace postice
ad angulos profonde emarginato, antice angustiori, supra punctisypiliferis instructo ;
elytris paràllelis costis valde elevatis punctis piliferis instructis et in interstitiis seriebus
duabus tuberculorum costam intermediam cingentium; corpore subtus cum pedibus
subrugoso. — Long. 11 j millim., lat. 6.
D e sc r . Tout l’insecte est hoir, revêtu de petits poils courts, raides et roussâtres
qui portent d’autant de points enfoncés. Tête inégale, surmontée au milieu
d’une élévation longitudinale sur chaque côté, d’une impression dans le même
sens, et, dans toute sa largeur, d’une autre impression transversale : de larges
points enfoncés couvrent sa surface; labre finement ponctué; antennes d’un brun
roussâtre, revêtues de poils clairs; bouche brune, avec un peu de rougeâtre
aux palpes. Corselet semblable à celui de l’espèce précédente pour la forme, avec
les bords latéraux plus relevés, mais simplement renflé au milieu, sans inégalités
: au lieu d’être couvert de tubercules, il est parsemé de points d’où sortent
les petits poils dont nous avons parlé plus haut et qui sont dirigés eh amère.
Écusson triangulaire, arrondi aux angles et ponctué de la même manière que le
corselet Élytres un peu plus étroites que le corselet, parallèles dans toute leur
longueur, presque plates, surmontées de côtes élevées tï'ès-fortes, entre lesquelles
sont dettx. séries longitudinales de très-gros tubercules, placés presque régulièrement
deux à deux; ces séries de tubercules sont séparées par des côtes plus
faibles que les autres, mais qui, comme elles, sont revêtues dans toute leur longueur
de ces mêmes poils dont nous avons parlé, lesquels sortent d’autant de
points enfoncés : il n’y a de lisse que les tubercules. Dessous du corps garni de
points serrés et presque rugueux; pattes fortement ponctuées ou rugueuses,
surtout les jambes, et hérissées de poils roussâtres.
Hab. Se trouve comme le précédent»
Obs. Cette espèce se distingue de la précédente, à laquelle elle ressemble beaucoup,
par sa forme moins ovalaire, les élytres étant parallèles; les angles postérieurs
du corselet sont un peu moins, prolongés et l’échancrure de chaque côté
, moins profonde; lès côtes des élytres sont plus fortes et hérissées de poils raides,
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