vert bronzé obscur; la partie postérieure de tous les segmens un peu rous'sâtrei
dessus de l’abdomen noirâtre dans toute sa longueur : poitrine d’un jaune très-
pâle. Pattes fauves; cuisses et jambes garnies de deux rangées de longues épines
noires, et ornées d’un trait noir en dehors dans toute leur longueur; les quatre
jambes poltérieures élargies, d’un jaune pâle, avec la ligne noire extérieure raccourcie;
épines et crochets des tarses noirs. Ailes transparentes, brillant d’un
léger reflet irisé; parastigmate rhomboïdal, roux.
Hab. Avec le précédent, particulièrement à Agios-Florès.
83 PUELLA HYALIN ATA Br. iPPallide flava, capitemgro, ore pallescenjp, thorace
fasciis 4 latur obscure virescentibus, abdominis apicis segmentis margine inferiore
nigricantibus, ventre nigro; tibiis 4 posticis'dilatatis ; ab‘s pellucidis, subvitreis; para-
stigmate rhomboideoj fulvo. — Long. 4o$milïim.; lat., àlis extensis, 48. — (Voyez
notre Pl. XXXII, fig. 9 , sous le nom d'Agrion hyalinata.)
D e s c r . Tête et antennes noires; bouche jaunâtre; toute la tête revêtue d’un
duvet roussâtre assez serré. Prothorax noir, jaune sur les côtés, avec un point
noir: mésothorax jaune, un peu roussâtre, surmonté d’une légère carène longitudinale
jaune, qui sépare deux larges bandes d’un vertpfoncé, dont le dos est
orné dans toute sa longueur; une bande de même couleur, et aussi large que
celle-ci, occupe la partie supérieure des côtés du mésothorax; un trait jaunçgg
assez court, divise cette bande à l’insertion des ailes antérieures. Abdomen d’un
jaune pâle; les derniers segmens marqués de noir à l’extrémité (ce qui a été
oublié sur la figuréJpdessous de ’Mbdômen noirâtre dans toute sa longueur.
Poitrine d’un jaune pâle. Pattes d’un jaune roussâtre ; jambes antérieures et toutes
les cuisses marquées en dehors de deux lignes noires; les quatre jambes, postérieures
élargies, garnies de deux rangées d’épines grêles, noires, qui se voient
aussi aux jambes de devant et aux cuisses; épinîls des tarses et extrémité de leurs
crochets noirs. Ailes transparentes, leur membrane un peu épaisse et comme
vitreuse parastigmate rhomboïdal, de couleur roussâtre.
Hab. Avec les précédens. Ces trois insectes ne sont pas rares.
Obs. Les espèces du genre Puella habitent moiüs^exclusivement les lieux
humides que celles du genre Agrion proprement dit; on les trouve en effet
à des distances quelquefois considérables des eaux, et les Agrions, au contraire,
ne les quittent presque pas. L’Agrion festiva, décrit ci-dessus, se prend toujours
sur les arbrisseaux qui bordent les cours d’eau, et jamais nous ne l’avons rencontré
dans d’autres localités.
H O M O P T Ë R E S \
F AM I L L E D E S C I CAD A I R E S.
Les Fülgoreltes. 1
84 ISSUS AN A U S Br. — Fuscus, flavo-variegatus; rostrobasi et-^^rpore subtus j>al-
lidis ; abdominis segmento ultûno nigro, maculautrincpie subrotimdata, ruia ; pedibus
fuscis j tibiis apice tarsisque 2 posticis pallidioriîmi; cxteris tarsis nigricantibus. Femina.
— Long. 7 millim., làt. 6. — (Voyez notre pl. X X X I , figPg.)
Descr. La couleur générale de cet insecte est un jaune grisâtre, varié de petites
taches irrégulières brunes, trcS-serrées, et qui font paraître 1 animal, d un
brun clair à l’oeil nu. Sur la tête et le corselet le brun paraît être le fond de la
couleur, sur lequel ressortent beaucoup de petites taches jaunes: c’est le con- *
traire sur les élytres. Base du rostre d’un jaune pâle ou blanchâtre, le reste
de cet organe d’un brun noirâtre luisant; extrémité du premier article des
1. Nous commençons pfr cette trib u, qui forme, avec les-insectes connus sous les noms de Mem-
iracides et de Cicadelles, une division naturelle et assez bieS^assort^^mais ces trois familles doivent
¡¡Former un groupe particulier , ayant plusieurs caractères communs , tels que d’avoir trois articles
aux antennes et deux jeux lisses seulement; quand elles en ont tnqjparcns. Quant aux Cigales ,
qui composent la famille des Chanteuses de M. Lalreille, leurs sue articles aux antennes, «leurs
je u x lisses au nombre de trois-, leur organisation^ singulièrement ^propre a produire une stridulation
très-sonore, et encore l’impossibilité où elles sont de pouvoir sauter, les eloignent
suffisamment du premier groupe, dont elles peuvent rester voisines sans en faire partie.
L’ordre des Homoptères pourrait se diviser en deux sections, dont la première renfermerait les
trois premières tribus dont je viens de parler, et à ce groupe serait donne lemom de Stérélytrés,
qui donnerait idée de la différence des deux paires d’ailes entre elles; la seconde section .serait
celle des Hyminélyiris de M. Latreille, dans laquelle les quatre ailes se ressemblent pour la consistance
: cette section se composerait des Chanteuses (Cigales), des Psyllides, des^^ripsides et des
Aphidiens.
Les Gallinsectes pourraient à la rigueur se placer à la suite de cette division; mais ils offrent
assez de caractères pour enTétçé séparés et former un ordre à part,
Quant au genre Aleyrode, la .marche de ses métamorphoses l’éloigne assez d’un ordre où ces
changemens d’état sont toujours'Incomplets. Cet insecte commencerait la série des métamorphoses
complètes, où il nécessiterait une division à cause de ses organes buccaux.
Cet établissement de-nouvelles coupes de plus en plus nombreuses, entraînera à .des séparations
dont on ne saurait prévoir le terme : telle est l’objection que l’on pourra faire. Mais nous répondrons
que MM. le docteur Leach , Kirby et Léon Dufour nous en donnent l’exemple, et que,
philosophiquement, ces coupes suivent la marche de la nature, qui ne s’en tient pas à certains
«caractères plus ou moins restreints, comme pour nqus donner,le moyen de former dés ordres
d’insectes, mais qui semblé, au contraire, se plaire à tout diversifier.