D escr. Tête lisse o ù très-finement ponctuée, marquée vers le bord antérieur
à chacun des angles d’un enfoncement profond, presque ovalàire; la tête serait
entièrement noire, si elle ne présentait en arrière, dans toute sa largeur, un trait
étroit de couleur ferrugineuse : antennes et palpes bruns, ferrugineux à la base.
Corselet un peu plus fortement ponctué que la tête, entièrement noir, si ce n’ést
que les bords latéraux sont un peu rougeâtres vers les angles antérieurs. Élytres
aplaties, ponctuées comme le corselet, ou même un peu plus profondément;
de couleur brune, presque noire, sur laquelle ressortent des poils jaunes qui
forment un assez court duvet sur toute leur surface : chaque élytre est bordée
en dehors d’une bande assez étroite, d’un jaune de paille, et qui occupe toute
leur longueur; à l’extremité, en dedans de cette bande, on remarque une tache
arrondie de même couleur, et qui lui est contiguë; au-dessus de cette tache se
trouve un trait assez long de même coüleur, qui est parallèle à la bande marginale;
enfin, la base des élytres est couverte d’une large bande de la même couleur
encore, qui s’approche très-près du bord et de la süture sans les toucher,
et qui de l’autre côté projette sur le milieu des élytres deux ou trois traitg,lon-
gitudinaux. Le dessous du corps est noir et couvert d’une ponctuation peu serrée;
les pattes sont ferrugineuses, avec le milieu de toutes les cuislés noirâtre.
Hab. Environs de Navarin. Communiqué par M. de Laporte.
461 GYRINUS DEJEANI Br. Niger, supra obscure virescèns, levis; elytris, punc—
tato-striatis, striis ad suturam attenuatis; antenuis virescentibus ; palpis pedibusque
ferrugineis. Femina. — Mas thorace paulo longiorï; elytris angustioribus. —- Long.
6 millim., lat. 4. — (Voyez notre Pl. XXXIV, fig. 10.)
D e s c r . Entièrement d’un noir verdâtre et luisant en dessus*; tête lisse, marquée
d’un sillon transversal en avant des yeux, et de deux points enfoncés placés
sur la même ligne, entre ces deniers; devant de la tête et antennes, verts; palpes
ferrugineux; mandibules noires. Corselet court, sinué, plus court encore dans la
femelle, marqué au milieu, dans les deux sexes, d’une petite ligne transversale
qui occupe toute sa largeur; vers lé bord postérieur de chaque côté on voit une
autre ligne dans le mêmg sens, mais plus courte, et vers le bord antérieur, également
de chaque côté f une rangée transversale de points enfoncés. Élytres beaucoup
plus larges dans la femelle, Q v a la ir e s , tandis qùe dans le mâle elles'affectent
une forme parallèle; dans les deùx sexes elles présentent des stries longitudinales,
formées de petits points enfoncés ; ces stries diminuent de profondeur en approchant
de la suture, l ’intervalle qui les sépare est tput-à-faitlisse; la.. suture et
les côtés des élytres sont d’un vert beaucoup plus brillant que le milieu de
celle-ci; dans les deux sexes les élytres sont coupées presque carrément à:l’extrémité,
et forment un petit angle rentrant vers la suture. Dessous du corps d’un
noir luisant; pattes ferrugineuses.
Hab. En Juin, dans lés parties stagnantes des ruisseaux à demi desséchés. En
Laconie. Les individus de cette espèce se réunissent ordinairement en très-grand
nombre dans le même endroit.
162 GYRINUS GRÆCUS Br. — Dahl. ined. — Viridi-æneus, levis; elytris punctato-
striatis; fasciis longitudinalibus metâllico-nitidissimis ; corpore subtus cum pedibus pal-
pisque ferrugineis. — Long. 7 millim., lat. 3. — (Voyez notre Pl. XXXIV, fig. 12.)
Descr. Entièrement d’un vert bronzé; tête lisse, marquée de deux points
enfoncés entre les yeux, d’un vert brillant sur les bords; antennes de la même
couleur; palpes ferrugineux. Corsélet court, sinué, avancé au milieu des bords
antérieurs èt postérieurs, marqué en avant d’une faible impression transversale,
et d’une autre en arrière en forme de V : il est d’un vert brillant sur les bords.
Écusson très-petit et triangulaire; élytres ovalaires, bombées, tronquées à l ’extrémité,
couvertes de stries formées de points enfoncés assez profonds; chaque
strié couverte d’une bande d’un vert métallique très-brillant ; les côtés des élytres
présentant le même reflet lorsqu’on les présente à la lumière. Dessous du corps
et pattes ferrugineux.
Hab. Dans les eaux stagnantes. Communiqué par M. de. Laporte.
F A M I L L E D E S B R A C H É L Y T R E S .
163 CREOPHILUS MÀXILLOSUS Fabr. (Staphylinus) ,Syst. Eleuth. II, p. 592,
n.° h . — Gyllenh. Ins. Suec. I , pars H , p. 279, n.° 1. — Oliv. Coléopt. III, 42 £
p. 9 , n.° 5, pl. 1, fig., 5 a. *
Hab. Les bouses, pendant la belle saison. ^
Obs.. M. Manherreim, dans son ouvrage intitulé: Précis d’un nouvel arrangement
de la famille des Brachélytres, Saint-Pétersbourg, i 83o , caractérise ainsi
le genre Creophilus : antennarum articulas ultimus super ne truncatus.
164 EMUS CHRYSOCEPHALUS Fourcroy (Staphilinus) Ent. Paris. I , p. 165 , n.® 8.
Staphilinuspubescens Payk. Stapb. n.° 9. — Grav. Monogr. Micropt. p. 123 ,
■' n.°i 44. — Oliv. Coléopt. III, 42 , ,p. 16 , n.° 1 5 , pl. 2, fig. 9»
Hab. Les mêmes localités que le précédent.
Obs. Caractères du%genre Emus de Leach et de Manherreim, dans l’ouvrage
cité à l ’article précédent : Antennarum articulas ultimus a latere truncatus ;
anlennoe exirorsum articulis 6 brevibus, subtransversis.
III.* 17