162. TROCHUS LÀUGIERI Payr. loc. cit. p. 125, n.® 265, pl. 6, fig. 3, 4.
La figure et la description données par l’auteur que nous citons, suffisent
pour faire bien distinguer cette espèce, assez commune dans toute la Méditerranée.
163. TROCHUS MINUTUS Chemn. Conch. t. V, pl. 162 , fig. 1 529 a. b. — Lister,
Conch. pl. 621, fig. 8.\—- Trochus erythroleucos Gmel. p. 358i ,n.® 91. — Schroet.
Einl.. 1.1 , p. 6 8 3 , n.® 1 3. — Fav. Conch. pl. 12 , fig. N 2. — Trochus nùnutus Dillw.
Cat. t. n , p. 797, n.® 91. — Trochus Matoni Payr. Cat. p.. 125, n.® 266, pl. 6,
fig. 5 , 6.
Nous avons autrefois partagé l’opinion de M. Payraudeau, qui regardait cette
espèce comme non décrite. Un nouvel examen nous a actuellement convaincu
qu’elle ne diffère pas du Trochus minutus de Chemnitz. En conséquence nous
lui restituons son nom et sa synonymie. Elle est très-commune dans toute la
Méditerranée.
164. TROCHUS ADANSONI Payr. loc..cit. p. 127, n.® 2 67, pl. 6^ fig. 7, 8.
Petite coquille distincte par ses caractères, et que l’on a une tendance à
prendre pour de jeunes individus d’espèces plus grandes; mais la constance de
ses caractères doit la faire distinguer. Elle est commune dans toute la Méditerranée.
165. TROCHUS TESSELLATUS Chemn. Conch. t.V , pl. 1 66, fig, 1 583. — Gmel.
p. 3583, n.® 106 ( varietatibus exclusis'). Schroet. EinL 1.1, p. 6g 3 , n.® 32. —
Dillw. Cat. t. H, p. 794, n.® 83. — Gève, Conch.pl. 20,fig. 195 a .b .— Monodonta
Draparnàudi Payr. loc, cit. p. i 3 1, n.® 272, pl. 6, fig. r 7, 18.
Espèce très-abondante et assez variable par ses couleurs, qui appartient aussi
bien au genre Troque qu’au genre artificiel des Monodontes. On là confondait
habituellement avec la Monodonta fragàroides, qui s’en distingue facilement.
Elle est très-commune dans toute la Méditerranée.
166. TROCHUS TURBINATUS Born, Mus.p. 335. — Trochus tessellatus var. Chemn.
Conch. t. V, pl. 1,66, fig. 1 5 84. — Id. Gmel. p. 3 583, n.® 106. — Schroet. Einl. 1.1,
p. 693, n.® 36. — lister, Conch. pl. 642, fig. 3 3 , 34. — Gualt. Test. pl. 63, fig.
D. E. G. I. — Knorr, Vergn. 1.1, pl. 1 o , fig. 6. — Gève, Conch. pl. 2 o , fig. 19 6-200.
— Dillw. Cat. t. II, p. 794. — Poli,Test. t. HI, pL 52, fig. 20. Monodonta Olmeri
Payr. loc. cit. p. 1 3 3 , n.® 2 7 3 , pl. 6, fig, 1 5, 16.
Il n’existe presque aucune différence entre cette espèce et la précédente ; il est
à présumer que plus tard on les réunira. Déjà nous en connaissons plusieurs
variétés qui tendent à les confondre par des nuances insensibles dans la forme
et les couleurs. Cette espèce est extrêmement abondante dans toute la Méditerranée;
on la rencontre aussi dans tout l’océan Américain; son analogue fossile
a été trouvé à l’île de Rhodes.
167. TROCHUS CORALLINUS Gmel. p. 3676, n.® 68 (var. cxclusa). — Schroet.
Einl. t.I, p. 74 7 ,n.® 178. — Dillw. Cat. t,II, p. 77 3,n.® 3i .-Monodonta Couturii
Payr. loc. cit. p. i 3 4 , n-° 27-4 j pb 6, fig. 19 j . 20.
Jolie espèce, à laquelle M. Payraudeau a donné à tort un nom nouveau,
puisque Gmelin et d’autres auteurs rayaient parfaitement connue; elle a beaucoup
de rapport par ses caractères avec le Trochus Pharaonis de Lamarck, qui vit
actuellement dans la mer Rouge : elle est très-abondante dans toute la Méditer-
ranée.
168. TROCHUS VEEILLOTI Payr. loc.cit. p. i 3 5 , n." î j S, pl- 6, fig. a i , a a , a».
Espèce granuleuse comme la précédente, d’une forme presque semblable, mais
se distinguant par sa couleur d’un brun foncé, et. surtout par la columelle, qui
est presque simple. Elle est très-commune sur les plages sableuses dans toute la
Méditerranée.
169. TROCHUS JUSSIEUI (MONODONTA) Payr. loc. cit. p. i 3 6 , n." 276, pl. 6,
fig. 34, 2 5 . •
Autre espèce analogue à la précédente, qui s’en distingue au premier aspect,
parce qu’elle est presque lisse. ËUe est extrêmement commune dans toute la
Méditerranée.
170. TROCHUS RICHARDI (MONODONTA) Payr. loc. cit. p. i 38,n." 278, pl. 7,
figf 1, a .— An trochiis obliquàtus? Gmel. p. 35 7 5 , n.° 5 4. — A n Trochus umbi-
licaris? ,Penn. Zool. Brit. (1812) pl. 83, fig. 3.
Le genre Monodonte est certainement l ’un des plus artificiels qui aient été
introduits dans la Conchyliologie. Nous avons fait voir depuis long-temps qu’il
existait des raisons suffisantes pour le supprimer d’une méthode naturelle, et
la plupart des espèces que nous venons de mentionner, prouvent son inutilité
bien mieux que tous les raisonnemens que l’on pourrait faire. Le Trochus Ri-
chardi offre tous les caraétères des Troques, et nous ne voyons pas pourquoi
M. Payraudeau l’a mis de préférence parmi les Monodontes. Cette espèce est
très-abondante dans toute la Méditerranée.
171. TROCHUS LESSONI (MONODONTA) Payr. loc. cit. p. 139, n.® 2 79 ,p L 7,
fig. 3 , 4 .1 / Iv; ,
Cette coquille n’est pas moins commune que la précédente, et peut être
comprise parmi celles qui établissent le passage entre les Troques et lesTurbos.
EUe a quelques rapports éloignés avec le Trochus cinerarius et semble se lier
avec lui par quelques variétés intermédiaires; mais il reste entré les deux espèces
quelques différences, surtout dans la forme et la grandeur de 1 ombilic.