assez rares. Écusson en coeur, tout couvert de petites écailles blanches. Élytres
plus larges que le corselet, un peu élargies au milieu, rétrécies à l’extrémité,
assez bombées, parcourues par des stries longitudinales que forment des points
enfoncés longs, rapprochés et profonds : les intervalles des stries sont assez légèrement*
chagrinés ; de petites écailles blanchâtres forment sur chaque élytre
quatre taches ainsi disposées : une à l ’angle extérieur de la base, de forme à peu
près arrondie; une seconde, au-delà du milieu, occupant en trayers presque
toute la largeur de l ’élytre; une troisième, arrondie, placée vers l’extrémité, et
enfin une autre, très-petite, a l ’extrémité même. Dessous du corps ponctué; de
chacun des points sort un petit poil blanchâtre comme sur îe corselet. Pattes
ponctuées et garnies également de petits poils blanchâtres.
Hab. Communiqué par M. de Laprirte.
454 TYCHIUS HORDEI Br. — Niger, punctatus; corpore lateribus et subtus squamulis
aut pilis rigidis albicautibus vestito; elytris profunde punctato-striatis, interstitiis rugo-
sis.; antennis pedibusque ferrugineis. — Long. 2-3 f millim., lat, î
D e s c r . Noir; tête et trompe assez finement ponctuées; antennes d’un brun
rougeâtre, garnies de quelques poils roux. Corselet fortement élargi sur les côtés,
couvert de points enfoncés assez larges et peu serrés, revêtu sur les bords latéraux
de quelques petits poils blancs, presque écailleux. Écusson fortement
ponctué. Élytres a la base de même largeur que le milieu du corselet, se rétrécissant
ensuite jusqu’à l’extrémité; leur surface couverte de stries profondes que
forment des p o in t s enfoncés et alongés, et dont les intervalles sont chagrinés :
les bords latéraux des élytres présentent dans toute leur longueur des plaques de
poils blancs semblables a ceux du corselet; leur extrémité „est. un peu rougeâtre.
Dessous du corps largement ponctué et revêtu de poils blanchâtres peu serrés.
Pattes couvertes des mêmes p o i l s et d’un brun rougeâtre assez clair, comme les
antennes; l ’extrémité des cuisses seule noirâtre : jambes et tarses garnis d’un duvet
soyeux et jaune, et non plus de petits poils raides et blancs.
Hab. Sur les plantes au mois de Mai.
Obs. Selon M- Chevrolat, cet insecte vit en France dans Yhordeum murinum.
455 MYORHINUS LEPIDUS Br. — Niger, squamulis lepide viridibus vestitus; thorace
valde punctato; elytris latis, inflatis, profonde punctato-striatis, interstitiis elevatis;
antennarum articulo i.° ferrugineo. — Long. 4 millim., lat. 2.
D e s c r . Noir, entièrement revêtu de petites écailles d’un vert brillant; yeux
séparés seulement par un léger sillon; antennes brunes, garnies de poils d’un
gris brun : le premier, article un peu rougeâtre, ceux de la massue grisâtres, à
cause des poils qui les recouvrent. Corselet court, peu élargi sur les côtés, fortement
ponctué sous les écailles. Élytres de la largeur du corselet a la base,
élargies ensuite pour ne se rétrécir qu’à l’extrémité, très-renflées, parcourues
par des stries longitudinales profondes que forment de gros points enfoncés:
les intervalles-des stries élevés et formant des côtes lisses. Dessous du corps
ponctué, écailleux. Pattes revêtues de petits poils et non plus d?ecailles, mais
toujours de la même couleur verte : ces écailles disparaissent sur les jambes et
les tarses^qui sont garnis de poils grisâtres; dessous des tarses couvert d.un
duvet blanc et serré.
Hab. Sur les fleurs en Juin, dans les clairières où croissent beaucoup de plantes
diverses. Environs de Mégalopolis (Arcadie).
456 CIONUS THAPSUS Fabr. (1Curculio) Syst. Eleuth. II, p. 4.79,n.° 192 Oliv.
( Curculio) Coléopt. V, 83 , p. 108, n.°'5o , pl. 2 , fig. 21, a b.
Hab. Sur les fleurs en Juin.
457 GYMNÈTRON HISPIDUS Br Niger, pube sericea hirtus ; rostro medio sulcato,
apicenudo; thorace dense punctato, lateribus solum hispidis; elytris profunde striatis,
interstitiis sat dense .punctatis. — Long. 6 millim., lat. 3.
D e s c r . Noir, entièrement revêtu, excepté le bout de la trompe et 1 extrémité
du coyselet, de longs poils soyeux et un peu jaunâtres. Trompe marquée de
quelques points enfoncés assez profonds et d’un léger sillon longitudinal,
qui n’est guère sensible que vers le milieu. Corselet assez court, très-fortement
ponctué. Élytres plus larges que le corselet, rétrécies à l’extrémité, un peu
élargies au-dessous de l’angle externe de la base : leur surface, parsemée de
points enfoncés assez profonds, mais peu serrés, est parcourue par de fortes
stries longitudinales que les poils laissent à découvert, parce qu ils sont insères
sur les points enfoncés qui couvrent les intervalles des striés. Le dessous du
corps paraît, à travers les poils dont il est revêtu, assez fortement ponctué, et
les pattes beaucoup plus finement. Les poils du dessous des tarses sont a peu
près de la même couleur que ceux du reste du corps.
Hab. Sur les plantes au mois de Mai.
458 GYMNETRON LÀB1LIS Herbst. (Curculiof Coléopt. VI, p. 244, n.° 208, tab.
77, fig. 12.
Hab. Avec le précédent. '
459 TACHYERGES FULVTTARSIS Br Figer, crébre punctatus ; thoràcè medio
rufo-univittato; elytris profunde punctato-striatis, fasciis 2 transversis cum scutello
albicautibus et macula magna intra scutellum et fasciam anteriorem notatis ; tibiis fer-
rugineis^ antennis tarsisque pallidioribus. — Long. 3 millim., lat. i f3. —— (Voyez
notre Pl. XLII, fig. 4«)