
prismatique n’en ayant que quatre et demi
, il en résulte qu’il est à peu près au
milieu d’un espace vide de quatorze pieds
six pouces ; ce qui fait sept pieds trois pouces
de chaque coté.
Cet espace vide étoit probablement rempli
auparavant de la même lave graveleuse
dont les parois de la galerie sont formes.
La mër qui entre avec fracas pendant les
gros tems et les hautes marees dans la
galerie, par npe embouchure qui communique
avec elle, aura entraîné les laves
graveleuses qui manquent, et au centre
desquelles le mur se trouvoit encaissé.
Il est probable qu’avec le tems , et à
4’aide des pluies , des frimats et de la mer,
qui continueront d’agir sur la lave graveleuse
de la galerie, \e mur se trouvera
entièrement dégagé de part et d’autre, de
tout corps environnant, sans qu’il reste
même le moindre vestige du moule primitif
qui a servi à le former.
Il ne me reste plus qu’à dire un mot
sur son élévation actuelle., qui n’est que
de huit pieds; tandis que l’excavation, au
milieu de laquelle il est placé , en a
vingt-un.
J’ai fait cette réflexion sur les lieux même,
et je crois pouvoir, jusqu’à un certain
point, rendre raison de la chose, en
disant qu’il est à présumer que la muraille
étoit plus élevée, mais que les assises supérieures
étant formées avec des prismes
qui n’avoient aucune adhérence entre eux,
la mer les aura envahis.
Cette opinion acquiert de la force par
l ’examen de la. seconde galerie , peu éloignée
de celle-ci, sur laquelle je ne m’arrêterai
qu’un instant.
Cette galerie, beaucoup plus grande que
l’autre, a cent quarante-six pieds de longueur,
vingt-deux pieds de profondeur, et
seize pieds de largeur. Elle peut être considérée
comme l’inverse de la première , du
moins en un sens ; car les deux courans
parallèles qui ont servi à la former, sont
d’une lave noire, compacte , très - dure,
d’une seule masse, et telle que les injures
du tems, l'action de l’a ir , et les
L a