16 V o y a g e e n E c o s s e
vaux étaient petits, n’avoient qu’une corde
pour bride j mais ils étaient bons et accoutumés
aux mauvais chemins du pays. Nous
prîmes congé du vieux gentilhomme et de
sa femme, et nous partîmes.
CHAPITRE
C H A P I T R E IL
Voyage .d ’Aros à Torloisk. Séjour chez
JVE. Mac-Lidne. Récit de ce qui arriva
à mes compagnons de voyage, dans
leur traversée et leur séjour à l ’île de
Staffa.
L es milles d’Ecosse, particulièrement
ceux des îles, ont une étendue double de
ceux d’Angleterre ; nous ne fîmes pas
cette attention, et on nous induisit en
erreur, en ndus disant qu’on ne comptait
que huit milles d’Aros à Torloisk;
nous prîmes ces milles pour ceux d’Angleterre
, et nous crûmes pouvoir les faire
avant la nuit, puisque nous partions à
quatre heures après-midi.
Je ne dois pas oublier de dire que M.
Mac - Donald, qui était parti avec moi
Tome I I , g