
d’ami gdaloide, de variolite , etc. , quoique
ces pierres aient pour base le trapp.
Je suis parfaitement du sentiment de
mon illustre ami , M. de Saussure , quand
il dit, que « lorsque deux fossiles prête
sentent des différences notables, il ne
« faut pas s’abstenir de les distinguer et
te de leur donner des noms différens,
ce sous le prétexte que l’on trouve des va-
te riétés intermédiaires qui semblent les
te réunir, en paroissant appartenir égale-
cc ment à l’un et à l’autre. » Voyage dans «y C?
les Alpes 3 , tome IV , page 127.
C’est pour ne pas m’écarter de ce principe
, qu’en conservant toujours le nom
générique de trapp, qu’il faut savoir respecter
puisqu’il est admis de tous tems
chez les minéralogistes du Nord, j’appe-
lerai trapp de préférence cette pierre lorsqu’elle
aura la dureté, la couleur et l’espèce
d’homogénéïté qui lui est propre ,
sans addition de corps étrangers bien prononcés.
Mais si elle renferme des globules
de spath calcaire , je l’appelerai avec
les mineurs du Derbyshire toadstone ;
lorsque le trapp, même le plus pur, aura
perdu sa dureté, sa couleur première et
sur-tout lorsque cette couleur tirera au
vert, et que je trouverai ce trapp disposé
en espèce de filons à travers des roches
d’une autre nature, je ne me ferai point
une peine de lui donner le nom de cat-
dirt ? et ainsi des autres modifications connues
toutes les fois qu elles seront tranchantes.
C’est la manière la plus simple de
s’entendre, et de respecter en même tems
les ouvrages et la mémoire des savans qui
ont débrouillé la science avant nous et ont
été nos premiers maîtres*