« lamelles, comme plusieurs autres pier-
ccres, mais elle présente toujours une
« masse solide et uniforme qui casse dans
te tous les sens, et qui ne contient jamais
ce ni minérais ni productions minérales ou
te végétales. Les couches de toadstone ne
« se trouvent pas par-tout comme les coûte
ches calcaires, et la variation dans l’é-
te paisseur du même banc prouve claire-
tc ment son origine volcanique. »
Une seconde raison qui détermine encore
le naturaliste anglois à considérer le
toadstone comme une véritable lave , postérieure
à la formation des couches calcaires
, c’est que les fentes verticales qu’on
observe quelquefois dans les bancs calcaires
, sont remplies de toadstone ; ce qui
suppose nécessairement la préexistence de
ces fentes, et par conséquent des couches
calcaires.
5. Seconde couche calcaire, the second,
or the gray lime-stone ; son épaisseur est
de trente trois toises ; elle est grise et renferme
beaucoup de corps marins pétrifiés,
parmi lesquels on distingue des cames
d’un très-gros volume, des madrépo*
res, etc. La pierre n’est pas également dure
par-tout ; celle qui est tendre sert à faire
de la chaux, et exhale une mauvaise odeur
lorsqu’on la frotte avec du fer ; la dure
est susceptible d’être taillée , reçoit le poli,
et sert aux mêmes usages que le marbre.
On y trouve quelquefois des parties pénétrées
par de la matière siliceuse dans
lesquelles il y a des entroques.
6. Seconde couche de toadstone ; l’épaisseur
de cette couche est de quarante-
six pieds. M. Ferber dit, « que dans la
« mine de Hubberdale cette pierre avoit
« perdu sa dureté ordinaire, au point
« qu’elle ressembloit parfaitement à une
« argile tendre. » Mais cette altération qui
existe en effet dans quelques puits de mines
, n’est que locale, et le toadstone de
cette seconde couche, ainsi que l’a très-bien
observé M. Whitehurst, est plus solide que
celui de la première ; il ne renferme aucune
cavité, et par conséquent aucun globule
de spath calcaire ; circonstance digne
d’attention.
7. Troisième couche calcaire grise analogue
à la seconde : l’épaisseur de la cou-
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