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diée, ni crystallisée d’une manière régulière
; elle a plutôt la contexture un peu
écailleuse du marbre blanc5 elle est dure»
susceptible de recevoir le poli le plus éclatant
: ce qui n’est pas étonnant, lorsqu’on
saura qu’elle est mélangée d’un peu de terre
quartzeuse j ce qui lui donne l’aspect un
peu calcédonieux ; mais elle est fusible au
chalumeau , bouillonne en fondant, et a
toutes les propriétés des zéolites.
L’on voit au revers de ces montagnes
volcanisées, des grès quartzeux disposés
par bancs, qui ont été vivement touchés
par le feu, et ont acquis par-là une C o u leur
rougeâtre. Enfin, les traces des feux
souterrains se manifestent de toute part
dans les environs d’Edinburgh avec les
mêmes caractères et la même évidence que
dans les environs de Perth, de Glasgow,
dé Dumbarton et de Staffa.
Je regrette infiniment de ne pouvoir
donner ici que des faits généraux ; car si
ma belle et nombreuse collection n’eût pas
été naufragée , j’aurois fait connoître et,
décrit une suite de produits volcaniques,
propres à lever tous les doutes, et à démon.“*
trer que le territoire d’Edinburgh a été
la proie d’antiques volcans , puisqu on y
trouve encore des laves semblables a. celles
du Vésuve et de l’Etna.