K N O C K .
M o n t a g n e d e B e n m o r e , a t r o i s m i l l e s
d ’A r o s .
Laves en tables > en prismes , en masses
irrégulières } dures , saines 3 compactes y
intérieurement d’un gris noirâtre > d’wt
blanc terne à Vextérieur , décomposées
jusqu’à l ’épaisseur de quatre à cinq IL
gnes , et offrant alors les élémens primitifs
de leur composition : on trouve
dans quelques-unes des globules et des
points de zéolite blanche.
E n faisant mention de ïa montagne de
Benmore, j’ai dit qu’elle éjoit couverte
d’une bruyère si épaisse , que cette chevelure
touffue ne permet guère d’apper-
cevoir les laves dont elle est formée j mais
en parcourant quelques ravines que les
eaux ont produites, je n’ai pu reconnoitre
qu’une seule espèce de lave, grise,
dure, compacte, mêlée de quelques globules
de zéolite. J’ai suivi avec soin, depuis
la base jusque vers le sommet de la montagne
, plusieurs de ces déchiremens, et
je n’ai absolument rencontré que la même
espèce de lave ; mais comme la route
est des plus difficiles, je n’ai pu visiter ce
haut pic volcanique que dans la partie
du nord ; j ’invite donc les naturalistes qui
feroient dans la suite le même voyage que
moi, d’attaquer la montagne du côté du
sud, pour observer si les laves y ont la
même homogénéité.
Knock est le nom que porte l’habitation
où réside M. Campbell j c’est pour le
distinguer des autres personnes de la même
famille qu’on le désigne sous le nom de
Campbell de Knock.
Sa maison, située sur une éminence
au pied du mont Benmore, a pour perspective
d’une part un vallon délicieux
couvert de troupeaux ; de l’autre un beau
lac d’eau de mer, navigable, très-riche en I 4