objets nouveaux qui auroient intéressé les
naturalistes.
«Pavois heureusement, lorsque le tems
me le permettoit, tenu des notes exactes
des échantillons que je recueillois 5 je les
inserrois à la suite de mon journal, et elles
m’ont été très - utiles pour faire con-
noître la lithologie exacte des environs
de Glasgow, de Perth, de Staffa, de l’île
de Mull et autres. Pressé par la multitude
d’occupations que j ’avois à Edinburgh,
je n’enregistrai pas les étiquettes écrites
sur chacun des échantillons recueillis dans
les environs de cette ville : c’est la seule
omission en ce genre qui me soit échappée
; elle m’ôte les moyens de donner le
tableau des productions variées et remarquables
qui abondent dans les collines et
les montagnes qui sont comme grouppées
autour de cette v ille , et dont la plupart
ont été en proie à l’action des feux souterrains.
J’aurois d’autant plus désiré de faire
connoître en détail cette suite d’échantillons
remarquables qui ne laissent aucun
doute surd’exist;ence des antiques volcans
qui ont dévasté ce territoire, que je trouvai
la plupart des savans de cette ville
prévenus contre cette opinion.
Le château fort qui domine la ville est
bâti sur une colline qui n’est formée que
de lave compacte de la nature du basalte ;
la couleur noire de cette lave , l’aspect gothique
du château qui couronne ce pic
volcanique, forme un contraste très - piquant
avec les maisons blanches moder*-
nés, construites avec goût dans une partie
de la nouvelle ville.
Non loin de-là et sur un autre éminence
, formée d'une lave grisâtre, s’élève
une espèce de temple grec orné de colonnes;
ce monument , érigé par la recon-
noissance publique à. la mémoire d’un philosophe
et d’un historien célèbre , renferme
les restes de Hume.
Toute la chaîne élevée qui est derrière
la ville, dans la partie où les montagnes
semblent adossées les unes contre les autres
ou réunies en faisceaux, est composée
de lave basaltique. Cette matière,
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