« chose arrivera aux plus habiles miné-
« ralogistes (1). »
De la grotte de Pooles-Hole.
M. Ferberne dit qu’un mot, dans son
Essai sur l ory cto graphie du Derbyshire y
de la grotte de Pooles-Hole. Voici comment
il en parle : « Cette grotte, qui est
« peu distante de Buxton, est riche en
« stalactites ; on lui donne une longueur
« d’une demi-lieue d’Angleterre : elle est
« traversée par un ruisseau extrêmement
« bruyant. »
Voici des faits plus positifs : Pooles-
Hole est éloignée d’un mille environ de
Buxton ; son entrée est au pied d’une
grande colline calcaire , où la roche , à
nu de toute part, offre un grand nombre
de carrières ouvertes , et une multitude de
fours a chaux, ou 1 on calcine cette pierre,
( i) Essai sur V oryctographie du Derbyshire, province
d'Angleierre , par M. Ferber , traduction de l’aliemand. Pa-<
ri», Cuchet, 1790, ¿«-8°., brochure de 90 pages.
qui est excellente pour cet objet ; elle est
pleine d’entroques et d’autres corps marins
, changés pour la plupart en spath calcaire.
Le docteur Pearson voulut bien nous y
accompagner ; à peine fûmes-nous à l’entrée
qui est étroite et oblongue, que plusieurs
femmes s’empressèrent de nous y
joindre; les unes pour nous vendre quelques
mauvaises stalactites et des fragments de
spath calcaire brillant, d’autres pour apporter
des lumières, et nous offrir leurs
services en qualité de guides. Nous acceptâmes
leurs propositions et nous entrâmes
dans le souterrain. On trouve ici, comme
dans presque toutes les cavernes naturelles
de ce genre, des galeries étroites
, d’autres beaucoup plus larges, les
unes tortueuses , les autres en lignes droites,
quelques-unes qui mènent à des em-
placemens vastes et exhaussés. On nous fit
faire une station en face d’une très-grande
stalagmite, qui n’est qu’un amoncelement
irrégulier et confus de spath calcaire formé
par les suintemens.
Les gens du pays l’appellent la selle de
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